La trilogie du Tearling

Après la mort de sa mère la Reine Elyssa, Kelsea Raleigh a grandi en exil, loin des intrigues du Donjon royal où son oncle a pris le pouvoir. Le jour de ses dix-neuf ans, une garde l’escorte de son repaire à la capitale, où elle doit reconquérir la place qui lui revient de droit. Kelsea ne s’est jamais sentie aussi peu capable de gouverner. Pourtant, les atrocités qu’elle découvre vont la pousser à commettre un acte d’une incroyable audace, qui jette tout le pays dans la tourmente. Long périple semé d’embûches, plein de bruit et de fureur, de trahisons et de combats… Pour Kelsea, l’épreuve ne fait que commencer.

Mon avis :

Il s’est passé un peu de temps depuis que j’ai posté cette photo sur mon profil Instagram.

En effet, avant de te donner mon avis, je voulais finir la trilogie. Pour ne pas te spoiler, je vais me contenter de te donner un avis global et surtout me focaliser sur l’histoire du premier tome.

Avant de commencer, il faut que tu saches que j’ai dévoré ces 3 volumes de +/- 600 pages chacun. J’ai trouvé l’histoire hyper fluide mais surtout très prenante.

Reine de Cendres

Si je devais résumer, je dirais que le premier opus parle de la vie de Kelsea, petite fille cachée et élevée par des tuteurs. C’est dans cet opus qu’elle commence son voyage vers le Tearling.

Révolte de Feu

Le deuxième opus se centre sur son arrivée dans le Tearling, son accession au trône et le fameux pacte conclut par sa mère avec la Reine Rouge.

Destin de Sang

Le troisième opus se centre lui sur le sauvetage du Tearling et nous rapproche un peu plus de cette mystérieuse Reine Rouge.

Dans le premier opus, Kelsea Raleigh vient de fêter ses 19 ans. Cet anniversaire restera tout à fait particulier car ce jour-là, les gardes de la Reine viennent la chercher pour qu’elle monte sur le trône et devienne la nouvelle Reine du Tearling.

C’est donc la première fois de sa vie qu’elle quitte sa chaumière et les deux personnes qui l’ont élevé comme si c’était leur propre fille, sans jamais lui cacher ses origines royales.

Mais voilà, pendant ces 19 ans d’absence, son oncle a pris certaines latitudes dont il ne compte pas se défaire et voir revenir sa nièce ne l’enchante guerre.

Durant le trajet vers le Tearling, Kelsea et ses gardes sont poursuivi par des Cadens, des mercenaires qui ne souhaitent pas que Kelsea accède au trône.

Durant son périple, elle fera la connaissance de sa garde mais également du Fetch, ce hors-la-loi qui a pourtant tout pour lui plaire et avec qui elle passe un pacte.

Dans ce premier tome, Kelsea va se rendre compte de la puissance du médaillon qui pends à son coup depuis toujours et qui est le sujet de bien des convoitises.

Ces romans sont de véritables page turner: l’intrigue est bien ficelée, les personnages sont attachants. On a envie que Kelsea réussisse dans son rôle de Reine, on a envie de découvrir qui sont les traitres qui l’entourent, qui sont ces réels alliés. On a envie d’en savoir plus sur cette mystérieuse reine rouge.

On va voir se développer sa personnalité mais aussi sa connaissance des intrigues de la cours, on partira avec elle dans ses visions du passé. On va la voir s’épanouir physiquement, grandir. On la verra prendre des décisions qui nous réjouiront et nous rendront fiers malgré leurs conséquences et d’autres que nous ne validerons pas.

Bref, je te conseille fortement cette trilogie. Tout y est: intrigue, amour, magie, pouvoir, traitrise, fidélité. Et la fin va être tout sauf ce à quoi tu t’attends.

Mes séries de Février 2021

L’aliéniste

Un petit bijou.  Chaque saison traite d’un crime différent.  Il ne faut pas avoir peur du sang parce qu’on ne nous épargne pas beaucoup niveau scènes de crimes mais la série est vraiment très très sympa et Dakota Fanning est parfaite dans son rôle.

J’ai également lu le livre dont je te parle ici.

La Saga des Wings

Alors, je ne m’attendais pas à grand-chose en commençant cette série que je jugeais fort ado.  Mais au final, je me suis complètement prise au jeu.  J’avais vu venir certaines des révélations finales mais ça n’a rien enlevé à mon enthousiasme.

Manhunt: Unabomber

Cette série m’avait été conseillée par ma copine Naike et j’ai beaucoup aimé (merci copine!).

Sans trop en dire, j’ai trouvé difficile de vraiment détester le gars.  Il a fallu que je me répète que les événements d’une vie ne peuvent pas justifier d’enlever celle des autres.  Mais quand même, j’ai dû me le répéter plus d’une fois.

After life

Mon coup de cœur du mois.  Clairement, si tu n’aimes pas l’humour British, passe ton chemin, ce ne sera pas pour toi.

Mais j’ai adoré, le personnage principal est hyper attachant.  Il y a eu des scènes où j’ai ris seule devant ma télé et d’autres où j’ai puisé dans la boite à mouchoirs.

Vivement la saison 3 parce que j’ai bien envie de retrouver cette joyeuse petite bande.

Scène de crime : La disparue du Cecil Hotel

Déception absolue parce que je m’attendais à une mini-série du style de celle sur OJ Simpson.  Mais ici on est plus sur du documentaire que sur une vraie série.  Donc, bof bof.

La mini-série ne fait que 4 épisodes et est une sorte de reportage sur les choses assez bizarres et plus particulièrement sur la disparition d’une touriste canadienne lors de son séjour au Cecil Hotel.  J’ai tellement vu venir la fin de loin que je résumerais par « beaucoup de bruit pour rien ».

Good Girls

C’est Marjorie qui commente régulièrement sur la page Facebook qui m’a conseillé cette série.  Eh bien, Marjo, merci beaucoup parce que j’adore.

C’est mon super moment du soir.  Je m’installe dans mon canapé avec ma petite tasse de thé et je profite.  Je suis au tout début de la deuxième saison et j’aime beaucoup le côté non résigné de ces 3 nanas qui font ce qu’elles peuvent pour s’en sortir et améliorer leur quotidien et celui de leur famille.  Alors, oui, ce qu’elles font est un peu extrême mais c’est tellement bon.

Puis, l’air de rien, il y a vraiment un beau message derrière cette série.  Donc vas-y fonce, ça va te faire du bien.  Mention spéciale pour Rio qui a un côté « je suis bad, mais dans le fond je suis aussi un peu gentil et c’est pour ça que tu craques ».  Oui, oui je craque!!!!

Voilà, c’est tout pour février.  Si toi aussi tu as des séries à me conseiller (je suis hyper bon public), n’hésites pas à laisser un petit commentaire.

Des bisous,

Isa

L’aliéniste – Caleb Carr

New York, 1896…Un meurtrier sème les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs poublics…Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Lazlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces.  En les étudiant, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin et l’identifier.

 

Mon avis:

Alors, je suis arrivée au livre après avoir vu la série sur Netflix.  Généralement, les gens lisent le livre d’abord et regardent l’adaptation ensuite mais j’ai été heureuse de le faire dans cet ordre-là.

C’est toujours difficile de parler d’une enquête sans révéler des infos qui viendraient te ruiner ta lecture (ou ton visionnage) je vais donc essayer d’être concise.

J’ai adoré me promener dans les rues de New York, de passer des beaux quartiers à ceux beaucoup moins bien fréquentés.  Cela faisait un peu « Gangs of New York », à l’époque où certains quartiers de la ville étaient aux mains de malfrats qui y faisaient la pluie et le beau temps.

Ici, grâce aux personnages qui vont mener l’enquête, on a une vue d’ensemble sur ces deux mondes.

John Moore est journaliste et un proche ami du Docteur Kreisler et du dirigeant des forces de l’ordre Théodore Roosevelt himself (enfin à ce moment-là, il ne connait pas encore son glorieux futur).

John Moore revient de Washington après une peine de cœur.  Compte tenu de la position sociale de sa famille, il connait tout le gratin de la ville tant à Washington qu’à New York.

Théodore Rooselvelt essaie de réformer la police qui est plus souvent à la solde des malfrats qu’au service du peuple.

Lazlo Kreisler, l’aliéniste, travaille sur les maladies mentales et sur l’influence de l’enfance sur le développement des individus.  Selon lui, pour entrer dans la tête d’un criminel, il faut connaitre son histoire et analyser les faits qui l’ont amené à être la personne qu’il est.  Selon ses recherches, personne ne naît mauvais, on le devient au contact de la société (oui, ça a un petit côté cours de philo et retour sur les bancs de l’école).

Donc, Roosevelt se voyant confronté à un tueur en série décide de faire appel à ses deux amis d’enfance.  Il finit par leur avouer que pour résoudre ces crimes, il a plus confiance en eux qu’en ses hommes.

Pour que l’enquête puisse avancer en toute discrétion, il faut quelqu’un qui fasse transiter  les informations entre les deux équipes.  C’est ici que Sarah entre en scène.  Elle est la première femme à travailler pour la police de New York.  Pour l’aspect scientifique de l’affaire, Théodore met à leur service les frères Isaacsons.

Du coup, pendant tout le livre, on analyse les crimes du tueur, on s’interroge sur ses motifs, sa raison d’agir de telle ou telle manière et on crée un profil de la personne à rechercher en se basant sur des éléments scientifiques.  Et bam, on assiste à la naissance du profilage.

Je ne rentre volontairement pas dans plus de détails pour ne pas te ruiner le suspens.

L’intrigue est rondement menée, les personnages sont attachants chacun à leur manière.  On a vraiment l’impression de se promener dans New York en calèche, de sentir les odeurs du purin, de devoir courir en traversant pour éviter de se faire écraser par un cheval.

On « sent » les rues, on voit le mode de vie des immigrés de l’époque, on sent l’opulence des nantis, des « Rois de New York ».  On comprend que tout est politique, que tout est borderline et surtout on assiste au progrès de la science psychologique, à la naissance du profilage et à l’émergence de nouvelles techniques d’investigation.

Tu l’auras compris j’ai été conquise.

Mon seul bémol, si il en faut un, n’a rien à voir avec l’histoire mais avec l’objet livre lui-même.  Le texte est hyper serré, ce n’est pas du tout aérien et j’avoue avoir regretté de ne pas l’avoir acheté en format Kindle pour palier à cette impression de condensé.

Si tu veux mon avis, fonce faire la connaissance de ces personnages et profites en pour découvrir New York autrement.

Bisous,

Isa

Sacrées Sorcières – Roald Dahl & Pénélope Bagieu

Les enfants sont répugnants!  Ils puent!  ils empestent!

Ils sentent le caca de chien!  Rien que d’y penser, j’ai envie de vomir!

Il faut les écrabouiller!  Les pulvériser!

Écoutez le plan que j’ai élaboré pour nettoyer l’Angleterre de toute cette vermine…

Pénélope Bagieu, l’autrice de Culottées, adapte en bande dessinée le conte merveilleusement noir de Roald Dahl.

Mon avis

Une pépite!!!.  On passe par toute une palette d’émotions.  Ce petit garçon qui vit avec sa grand-mère  et quelle grand-mère!!!  J’aurai adoré en avoir une comme ça: si peu conventionnelle et pourtant pleine d’amour.

Elle raconte des histoires qui n’aident pas à dormir mais elle fait ça tellement  bien.  Un soir, elle explique à son petit-fils qu’elle a rencontré une sorcière quand elle était plus jeune

Et oui, les sorcières existent et elle compte bien lui apprendre à les repérer.  Du coup, non seulement le petit boit ses paroles mais il reste vigilant.

Et enfin, arrive le moment où l’on fait la connaissance de ces horribles sorcières qui n’ont l’air de rien mais qui veulent se débarrasser de tous les enfants d’Angleterre.

C’est sans compter sur les efforts déployer par notre duo pas banal pour en venir à bout.

Une pépite, qui se lit (malheureusement) beaucoup trop vite.  Mention spéciale pour le dessin de la « cheffe » des sorcières!!!

Allez, pour te donner une idée, voici une vidéo de Pénélope Bagieu herself qui te lit un extrait du livre:

Comment bien prendre soin de ses cheveux

Vu les retours positifs sur mon post « Comment prendre soin de sa peau » (ici) et comme les coiffeurs ont enfin eu l’autorisation d’ouvrir (danse de la joie dans ma tête) je te parle de la façon dont je prends soin de mes cheveux.

Le bain d’huile(s)

Idéalement, une fois par semaine (si possible la veille d’un shampoing), tu te fais un bain d’huile.

Au plus longtemps tu gardes ton bain d’huile, au plus tu bénéficies de ses bienfaits.  Les huiles végétales sont excellentes pour les cheveux car elles vont renforcer, réparer et gainer ta fibre capillaire.

Perso, j’utilise l’huile de jojoba car j’ai tendance à avoir les racines grasses.  Comme je te l’ai dit dans mon article sur les soins du visage, l’huile de jojoba a un rôle régulateur et ne va donc pas graisser ton cuir chevelu bien au contraire.

Il m’arrive aussi d’utiliser de l’huile de coco car elle va gainer la fibre capillaire et de ce fait rendre tes cheveux plus doux.  Par contre, si comme moi tu as les racines grasses, n’en mets que sur tes longueurs.  Cette huile est parfaite pour les cheveux bouclés et crépus car elle permet de démêler le cheveux assez facilement.  Elle est également conseillée pour les cheveux fins car elle va restructurer la fibre capillaire et donc renforcer le cheveu et lui donner du volume sans l’alourdir.

Pour les cheveux secs, on conseille l’huile d’avocat ou l’huile d’argan.

La préparation

Concrètement, voici les étapes à suivre:

1/  Dans un bol, verse  1 à 2 cuillères à soupe de l’huile végétale de ton choix.

2/  Si tu le souhaites, tu peux ajouter 3 gouttes d’huile essentielle (HE)  à ta préparation.

Ex: HE d’Ylang-ylang: son odeur est assez sympa et elle stimule la pousse et la brillance des cheveux;

HE de tea tree:  idéale pour les cheveux gras car elle purifie, assainit et tonifie le cuir chevelu;

HE de sauge sclarée: aide à réguler l’excès de sébum.

3/  Prélève un peu d’huile dans tes mains, mets-en bien sur tes doigts.  Prends une mèche et passes-y tes doigts de façon à étaler l’huile jusqu’au pointe.  Fais ça pour toute ta chevelure jusqu’à ce que le pot soit vide.

4/  Attention, tes cheveux ne doivent pas dégouliner d’huile (ne les noie pas :-D), ils doivent juste être brillants jusqu’aux pointes.

5/  Masse toi le crâne (oui c’est la partie vraiment sympa) puis laisse poser au moins 20 minutes sous une serviette tiède.  Et au plus que tu laisses ton bain d’huile, au mieux que tu profites de ton bain d’huile.

6/  Fait un shampoing pour bien nettoyer et rincez abondamment.

Petite astuce : l’huile est plus légère que l’eau.  Pour bien éliminer ton bain d’huile, je te conseille de commencer par nettoyer tes cheveux avec ton shampoing mais sans les mouiller.  Une fois que c’est fait, tu rinces à l’eau et, pour éviter d’avoir les cheveux poisseux, tu fais un second shampoing.  De rien, c’est cadeau !

Le shampoing

Perso, je suis une grande fan des shampoings solides.  Je les trouve pratiques, écologiques mais surtout ils durent bien plus longtemps que les shampoings « ordinaires ».

Perso, il y en a deux que j’aime particulièrement: le shampoing solide « Cheveux gras » de Vita Verde. (c’est mon préféré) et le shampoing solide « cheveux gras » des Secrets de Provence.

Alors ce sont des shampoings solides et bios donc il faut un temps d’adaptation.  En effet, ton cheveu va se détoxifier et tu auras l’impression d’avoir les cheveux poisseux pendant à peu près 1 mois.  Essaie de prendre sur toi car cela en vaut réellement la peine.

Si tu n’es pas encore prête à franchir le pas, il existe des shampoings liquides bios qui sont une bonne alternative.

Encore une fois, tu dois trouver un shampoing qui te convient.

L’après shampoing

Si j’ai fait un bain d’huile, je ne mets généralement pas d’après shampoing.

Sinon, j’ai tendance à remplacer l’après-shampoing par une noisette d’aloe vera que je réparti sur mes pointes.

Je pense que mon prochain investissement sera dans l’après-shampoing vanille de Lamazuna… A suivre donc.

Le séchage

Avant de dégainer ton sèche-cheveux, mets tes cheveux dans une serviette.  Perso, j’utilise la chechia ultra-absorbante d’H2O qui absorbe une très grande quantité d’eau.

Ensuite, quand tu te sèches les cheveux avec ta serviette, tu ne les frottes pas entre eux, ça les abimes.  Tu fais des petites pressions pour enlever le surplus d’eau.

Ensuite, soit tu laisses sécher à l’air libre, soit tu utilises le sèche-cheveux.

Si tu optes pour le sèche-cheveux, ne mets pas l’air trop chaud, cela va fragiliser tes cheveux et créer des frisottis.  Au contraire, tu peux utiliser la fonction froid (ok c’est moins agréable) mais ça resserre l’écaille de tes cheveux et les rend brillants.

Et n’oublie pas de mettre le petit embout qui va guider la chaleur et protéger tes cheveux.

Si tu les laisses sécher à l’air libre, enlève le gros de l’eau avec une serviette comme décrit plus haut.  Les cheveux accumule 30% de leur poids en eau donc il faut vraiment en retirer un maximum.

Le coiffage

Avant toute chose, on ne coiffe pas un cheveu mouillé car il est plus fragile et cassera facilement.

Si vraiment tu tiens quand même à démêler un minimum, utilise un peigne à dents larges et commence par les pointes.

Et quand ton cheveu est sec, ne le coiffe pas avec n’importe quoi.  Le top du top est la brosse en poils de sanglier mais on ne va pas se mentir, le sanglier n’est peut-être pas de cet avis.  Du coup, tu peux prendre une brosse à picots.  Perso, je te conseille la marque TEK.  Clairement ce n’est pas gratuit mais tu ne changes pas de brosses à cheveux toutes les semaines.

Voilà, après comme d’habitude, tu peux ajouter d’autres étapes à celles mentionnées plus haut, comme un scrub du cuir chevelu , un soin à laisser poser, un spray qui protège tes cheveux de la chaleur lors du séchage et bien d’autres choses encore.

Si tu as des questions, je suis là et sinon bon shampoing!

50 Missions

Aujourd’hui je te parle d’un jeu de cartes coopératif, c’est-à-dire que soit tout le monde gagne, soit tout le monde perd.  Ce genre de jeux est assez sympa pour gérer le côté « mauvais perdant » de vos partenaires.

Présentation du jeu

Tous les joueurs sont dans le même bateau : réussir 50 missions au fur et à mesure qu’elles se présentent.

Les missions arrivent sous la forme de 4 cartes rondes que l’on place au milieu de la table et qui t’annoncent ce qu’il faut faire.

Par ex. : la somme des cartes vertes doit être égale à 6.

Pour résoudre ces missions, chaque joueur dispose de 4 cartes qu’il devra poser sur une des 4 piles de départ.

Attention on ne pose pas une carte comme on veut.  Pour poser une carte, on utilise le même principe qu’à UNO : soit on pose une carte de la même couleur, soit une carte du même chiffre.

Ce sont les combinaisons obtenues avec ces piles de cartes qui, a un moment donné, te permettront de réussir ta mission.

Comme ça, ça a l’air facile mais si je te dis que :

1/ tu ne peux pas montrer tes cartes aux autres joueurs ;

2/ tu ne peux poser qu’une carte à la fois ;

3/ tu ne peux pas dire aux autres ce que tu as en main.

Ah bah, c’est moins simple.

A toi d’essayer d’être subtil et de faire comprendre aux autres joueurs ce que tu peux faire pour réussir une des quatre missions sur la table.
Une fois qu’une mission est remplie, une autre est révélée.

Les plus

Tout le monde à un objectif commun et ça c’est vraiment sympa.

Les parties sont rapides et il existe même une variante où l’on a 5 minutes pour accomplir les 50 missions (en gros c’est mission impossible !!!)

Les moins

Même si c’est un coopératif, certains joueurs peuvent se sentir frustrés si on ne lit pas les « signaux » qu’ils envoient.

La fiche technique

Type de jeu : coopératif, cartes

Âge : 8 ans

Nombre de joueurs : 1 à 4 joueurs

Durée : 20 minutes

Le petit + en +

Voici une petite vidéo qui t’explique de façon très claire comment jouer à 50 missions.

Mes séries de 2020 et de janvier 2021

Je ne sais pas toi, mais ici avec le confinement, on a fait le plein de séries et on adore ça.

Alors, il y a les séries que je regarde seule, celles que l’on regarde à deux et celles que l’on regarde en famille (oui, la joie des familles recomposées, c’est que tu as du temps pour tout :-D)

Pour que ce post ne fasse pas 100 pages, je t’ai à chaque fois mis la bande annonce de la série et un petit commentaire.

Les séries que je regarde seule

The people Vs OJ Simpson

Excellente série sur un des procès dont j’ai le plus entendu parler pendant ma jeunesse.

On découvre ici que les Kardashians, peu connus à l’époque.

Anne with an E

La série n’est pas 100% fidèle au livre mais l’ambiance y est vraiment.

Je l’ai bingewatché à la vitesse grand V car j’aime beaucoup retourner à Green Gables.

A l’ombre des magnolias

C’est très girly, très gentil (peut-être trop pour moi).  C’est pas mal mais si ça ne continue pas, je ne verserai pas un torrent de larmes.

Virgin River

Ouhhh, j’ai surkiffé.  Je suis bien entendu folle amoureuse de Jack (oui, je suis faible).

Plus sérieusement, j’ai tellement aimé que je me suis acheté les livres (dans ma PAL)

Les chroniques de Bridgerton

Je ne vais pas t’apprendre que c’est le gros hit de cette fin d’année et que comme la plupart des gens j’ai A-DO-RÉ.  C’est un savant mélange entre « Orgueil et préjugé » et « Gossip Girl ».

Captive

J’ai passé un bon moment en regardant cette série.  La fin m’intrigue encore.

L’actrice est vraiment parfaite dans son rôle.

Dans leur regard

Je peux te parler des heures de cette mini série.  J’ai haï certains des personnages, j’ai eu une peine infinie pour d’autres et j’ai pris une dernière petite gifle en apprenant que c’était basé sur une histoire vraie.  Vraiment ça ne donne pas foi en l’humanité.

Dead to me

Perso, je n’ai pas du tout accroché, je n’ai même pas réussi à finir la première saison.

Valeria

J’ai adoré parce que j’ai reconnu des rues de Madrid, parce que l’ambiance est chouette, parce que c’est frais et que c’est drôle et qu’en même temps cela aborde certains thèmes sérieux sans pour autant se prendre la tête.

Les séries que l’on regarde à deux:

The assasination of Gianni Versace

J’ai moins aimé que la mini série sur OJ mais je fais une mention spéciale à l’acteur qui joue l’assassin et qui excelle dans le rôle du mec pas tout juste dans sa tête, hyper manipulateur et avec une envie de reconnaissance qui ne tient pas dans son petit corps.

Intimidation

Cette série est basée sur un des romans d’Harlan Coben.  Et j’aime beaucoup Harlan Coben.

C’est prenant, on a envie de savoir ce qui se passe et de connaître le fin mot de l’histoire.

Seven Seconds

Pas mal sans être la meilleure série de l’année.

Ratched

J’aurai dit que c’était une grande réussite si la série s’était arrêté 2 épisodes avant.  Mais vu que ce n’est pas le cas, je me dois de dire bof!  Par contre, Sarah Paulson est incroyable!

Mindhunter

J’ai adoré !!!  J’ai appris pas mal de trucs que ce soit sur la naissance de la notion de tueurs en série où sur les plus gros meurtriers des USA.

Ma seule déception est qu’ils ne fassent pas une saison 3.

Le jeu de la dame

Je vais te la faire courte, je suis nulle aux échecs mais j’ai quand même été captivée par cette série.  L’actrice est incroyable.  C’est super prenant !

Away

J’en attendais beaucoup, je n’ai pas du tout accroché.

Les séries que l’on regarde en famille:

Locke & Key

J’ai bien aimé cette série fantastique, Keyhouse, et le lien qui se crée entre ces frères et sœurs.  En revanche, je ne me serai pas approchée du puit.

The Umbrella Academy

La série est pas mal du tout.  Numéro 5 est juste magique, je me demande vers où on va.

J’espère que ça te donnera des idées si tu es en panne d’inspiration.

Et si tu as de bonnes séries à me conseiller, je prends.

Journal d’un vampire en pyjama – Mathias Malzieu

Ce livre est le vaisseau spécial que j’ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent. Quand la réalité dépasse la (science-) fiction, cela donne des rencontres fantastiques, des déceptions intersidérales et des révélations éblouissantes. Une histoire d’amour aussi. Ce journal est un duel de western avec moi-même où je n’ai rien eu à inventer. Si ce n’est le moyen de plonger en apnée dans les profondeurs de mon cœur.

Mon avis:

Il est clairement impossible d’émettre un avis sur un tel livre.

En effet, ce roman a été écrit par Mathias Malzieu quand il a appris qu’il avait un problème de moelle osseuse, de globules blancs, de vie.

C’est un roman/journal qu’il a écrit pour exorciser ce qui lui arrivait, pour mettre des mots sur une situation difficile tant pour lui que pour ses proches.

Ce journal est une façon de se rattacher à la vie en passant plus d’une fois tout prêt de la mort.

Ce que je peux t’en dire, c’est que l’écriture est somptueuse, que la plume de Malzieu n’a pas perdu de sa superbe et qu’il arrive à me transporter avec une simple phrase.  Dans ce roman, même le moche est beau, même le drame a son charme.

J’avais déjà eu l’occasion de me délecter de sa plume à travers ses divers romans dont La mécanique du cœur, Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi

Sa façon d’écrire a toujours fonctionné avec moi, ses tournures de phrases, ses jeux de mots.  Pour cette raison, je te conseille ce livre.

Voici quelques extraits :

« – Je ne vous imaginais pas si petit …
Sa voix ressemble à celle qui annonce les horaires des trains sur les quais de gare.
– Il va falloir que je vise bien pour vous couper la tête !
Elle fait glisser le plat de son épée contre ma joue.
– Mais qui êtes-vous et …
– Je suis Dame Oclès, me coupe-t-elle.
– Dame qui ?
– Oclès ! Dame Oclès enfin ! Mon épée est assez réputée, déclare-t-elle en tapotant fièrement le métal de sa lame.
– Dame Oclès … Connais pas.
– Comment ça « connais pas  » ?
– Ah non, non, connais pas !
– Et bien vous allez apprendre à me connaître, car désormais j’irai partout où vous irez, dit-elle en levant son épée au-dessus de ma tête »

« Ma seule possibilité de résister, c’est d’écrire. L’urgence fait pousser des graines de livres en moi. Je les arrose toutes et m’applique à penser que je vais trouver mon haricot magique pour crever le plafond de l’hôpital. »

« Apprendre à faire le con poétiquement dans le cadre austère du couvre-feu que je dois respecter. Doser l’espoir au jour le jour. Transformer l’obscurité en ciel étoilé. Décrocher la lune tous les matins et aller la remettre en place avant la tombée de la nuit. Un vrai boulot de néo-vampire. »

Je te le conseille également si tu veux en savoir plus sur l’homme et sur son combat.  Sur sa renaissance et sur ce qu’il y a moyen de faire pour aider des personnes dans sa situation.

Pour moi ce roman est d’autant plus particulier, qu’une personne chère à mon cœur est passée par une partie des étapes décrites dans ce journal.  Si ce n’est que dans mon cas Dame Oclès a fini par gagner la partie.

Si jamais tu décides de te lancer dans cette lecture, n’hésites pas à me faire part de tes commentaires.

Des bisous,

Isa

Anne de Green Gables- Lucy Maud Montgomery

Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d’énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d’une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d’humanité de onze ans parfaitement imparfaite, héroïne d’une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, Anne de Green Gables, écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908. Orpheline à l’esprit vif, à l’imagination sans bornes et qui adore employer de « grands mots », Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s’exprimant qu’en points d’exclamation, même dans « les affres du désespoir ». Parce que l’existence d’Anne a aussi une face sombre, hantée par la mort de ses parents et les abandons, qui lui donne son énergie folle, parfois hallucinée, et qui rend son idéalisme et son indignation si poignants et si convaincants. Si le regard d’Anne transcende le monde sur lequel il se pose, Anne de Green Gables, c’est la transformation magique, presque mystique, que seul l’amour peut opérer sur les hommes et les femmes. C’est l’histoire d’une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous (Josie Pye exceptée), et de nous les premiers.

Mon avis:

J’ai adoré ce livre au propre comme au figuré.

En effet, l’objet livre en lui-même est magnifique : la couverture cartonnée, la beauté de l’illustration et la qualité du papier sont juste WAOUW.

Mais un beau livre reste juste un bel objet si ce qu’il contient n’est pas à la hauteur de tes attentes.  Et mes attentes ont été comblées.

L’histoire est à la fois triste car Anne est une orpheline qui n’a pas eu de chance dans la vie.  C’est également une histoire lumineuse car Anne est solaire, tout en elle irradie la joie de vivre.

Entre ses anciennes « familles d’accueil »  et l’orphelinat, Anne n’a pas vraiment eu l’occasion de profiter d’une jeunesse normale.  Maltraitance et abus ont souvent été son lot quotidien.

C’est donc avec beaucoup de joie qu’elle se prépare à rencontrer Marilla et Matthew Cuthbert, sa nouvelle famille.

Marilla et Matthew sont frère et sœur.  Ils ne se sont jamais mariés mais Matthew prenant de l’âge, ils ont décidé d’adopter afin d’avoir un peu d’aide à la ferme.

A son arrivée à la gare, Matthew se rend vite compte qu’il y a un problème.  En effet, il attendait un garçon et se retrouver nez-à-nez avec Anne.

N’osant pas décevoir la jeune fille pleine de joie qu’il a en face de lui, il ne dit rien sur cette méprise et décide que Marilla se chargera de lui annoncer la mauvaise nouvelle une fois arrivés à Green Gables (je t’avoue que j’ai versé mes premières larmes durant ce passage).

Pendant le trajet, Matthew tombe sous le charme de cette enfant qui s’émerveille de tout, qui est heureuse d’avoir enfin une famille et qui n’arrive ni à stopper son flot de paroles, ni à brider son excitation, ni à freiner son imagination…

Pour Marilla, cet attachement va prendre un peu plus de temps (je te rassure pas deux mois non plus hein!).

Ce roman est une pépite, un retour en enfance.  Anne t’embarque dans ses aventures imaginaires et te met le sourire aux lèvres aussi vite que les larmes aux yeux.

C’est un roman d’automne que tu lis au chaud dans ton canapé.  Tu savoures la découverte de Green Gables et des ses habitants.  Tu participes à sa vie scolaire, culturelle et spirituelle.

L’imagination fertile d’Anne et son manque de capacité à faire sagement ce qu’on attend d’elle, en font une héroïne très attachante, un brin féministe, déterminée à prendre son destin en main et à rendre les gens qui l’entoure heureux.

Elle va faire évoluer les mentalités et ouvrir les esprits de certains à Green Gables.  Je me répète mais ce roman est une pépite.

Pour preuve, à peine ma lecture terminée, je me suis ruée sur la série Netflix Anne with an E mais je prévois de te dire ce que je pense dans la série dans l’un de mes prochains articles.

Comme deux avis valent mieux qu’un, voici ce que d’autres que moi ont pensé de ce livre ici.

Des bisous et à tout bientôt.

Isa

Surtensions – Olivier Norek

Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu’on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels – un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur – se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance…

Mon avis:

Avant d’aller plus loin, saches que ce roman est le dernier d’une trilogie.  Alors oui, tu peux le lire sans avoir lu les deux autres mais tu risques de passer à côté de certaines références.  Est-ce que c’est grave ?  Non, mais c’est quand même mieux de faire les choses dans l’ordre.

Une fois de plus, Norek m’a embarqué dans son histoire.

Ce roman est divisé en 5 chapitres et chacun a sa petite histoire.

On commence entre 4 murs où un jeune corse, Nano Mosconi, braqueur de bijouterie se retrouve pour la première fois en prison.

Je ne vais pas te faire un dessin sur ce qui peux t’arriver dans une prison surpeuplée, si tu ne connais pas les règles de survie de base, si tu n’as pas la chance de faire de bonnes rencontres et si le surnom qu’on t’as donné est « La Biche ».

Âme sensible sois prête parce que certains passages, bien que suggérés, risquent de te retourner l’estomac.  Dans cette prison, Nano n’est pas seul.

Il y a Boyan, ancien légionnaire Serbe pour qui le directeur de la prison de Marveil est aux petits soins.

Il y Antoine Doucey, pédophile mis à l’isolement, qui te fera penser que même l’isolement n’est pas une barrière suffisante à l’imagination.

Et il y a pleins d’autres prisonniers à Marveil.  Cela va du compagnon de cellule le plus empathique au plus horrible.

Lors de ses visites au parloir, Alex, la sœur de Nano, voit l’état de son frère se dégrader et décide de le sortir de là, coûte que coûte.

Ensuite, direction la section crime 1 de la SDPJ93.

Le capitaine Coste et son équipe se retrouve à bosser sur un enlèvement à priori banal.  Le genre d’enquête qui devrait être réglé en moins de temps qu’il ne faut pour dire ouf…

Mais comme bien souvent, les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu.  Une fois au bout de son enquête, la disparition d’une preuve libère leur coupable.

Coste, Sam, Ronan et Johanna vont se retrouver au milieu d’une histoire sans précédent, composée de libérations en cascade.

Les criminels libérés sont loin d’être des enfants de cœur.  Selon toute vraisemblance, ces 5 criminels doivent avoir un lien et c’est ce lien que Coste et son équipe devront trouver afin de résoudre l’enquête.

Mais quel lien peut-il bien y avoir entre des individus que rien ne relie, ni les crimes, ni les âges, ni la géographie ?

C’est là qu’Olivier Norek t’embarque.

C’est là que l’engrenage se met en marche.

C’est là que tu atteins ton point de non-retour, de surtension.

C’est là que tu te trends compte de l’importance de ceux que tu aimes.

C’est là que tu découvres la limite du désespoir et que tout peut déraper.

J’ai adoré.

Pour celles qui ne le savent pas, Olivier Norek est Capitaine à la PJ de Seine-Saint-Denis.  et on ne va pas se mentir, cela donne une vraie dimension à ses personnages et ses enquêtes.

D’ailleurs, si tu veux l’entendre lui-même te parler de son roman, tu peux cliquer sur le lien ci-dessous.

Voilà, j’espère t’avoir donné envie de lire ce roman de 468 pages.

Si oui, n’hésites pas à me donner ton avis.

Des bisous,

Isa