Surtensions – Olivier Norek

Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu’on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels – un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur – se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance…

Mon avis:

Avant d’aller plus loin, saches que ce roman est le dernier d’une trilogie.  Alors oui, tu peux le lire sans avoir lu les deux autres mais tu risques de passer à côté de certaines références.  Est-ce que c’est grave ?  Non, mais c’est quand même mieux de faire les choses dans l’ordre.

Une fois de plus, Norek m’a embarqué dans son histoire.

Ce roman est divisé en 5 chapitres et chacun a sa petite histoire.

On commence entre 4 murs où un jeune corse, Nano Mosconi, braqueur de bijouterie se retrouve pour la première fois en prison.

Je ne vais pas te faire un dessin sur ce qui peux t’arriver dans une prison surpeuplée, si tu ne connais pas les règles de survie de base, si tu n’as pas la chance de faire de bonnes rencontres et si le surnom qu’on t’as donné est « La Biche ».

Âme sensible sois prête parce que certains passages, bien que suggérés, risquent de te retourner l’estomac.  Dans cette prison, Nano n’est pas seul.

Il y a Boyan, ancien légionnaire Serbe pour qui le directeur de la prison de Marveil est aux petits soins.

Il y Antoine Doucey, pédophile mis à l’isolement, qui te fera penser que même l’isolement n’est pas une barrière suffisante à l’imagination.

Et il y a pleins d’autres prisonniers à Marveil.  Cela va du compagnon de cellule le plus empathique au plus horrible.

Lors de ses visites au parloir, Alex, la sœur de Nano, voit l’état de son frère se dégrader et décide de le sortir de là, coûte que coûte.

Ensuite, direction la section crime 1 de la SDPJ93.

Le capitaine Coste et son équipe se retrouve à bosser sur un enlèvement à priori banal.  Le genre d’enquête qui devrait être réglé en moins de temps qu’il ne faut pour dire ouf…

Mais comme bien souvent, les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu.  Une fois au bout de son enquête, la disparition d’une preuve libère leur coupable.

Coste, Sam, Ronan et Johanna vont se retrouver au milieu d’une histoire sans précédent, composée de libérations en cascade.

Les criminels libérés sont loin d’être des enfants de cœur.  Selon toute vraisemblance, ces 5 criminels doivent avoir un lien et c’est ce lien que Coste et son équipe devront trouver afin de résoudre l’enquête.

Mais quel lien peut-il bien y avoir entre des individus que rien ne relie, ni les crimes, ni les âges, ni la géographie ?

C’est là qu’Olivier Norek t’embarque.

C’est là que l’engrenage se met en marche.

C’est là que tu atteins ton point de non-retour, de surtension.

C’est là que tu te trends compte de l’importance de ceux que tu aimes.

C’est là que tu découvres la limite du désespoir et que tout peut déraper.

J’ai adoré.

Pour celles qui ne le savent pas, Olivier Norek est Capitaine à la PJ de Seine-Saint-Denis.  et on ne va pas se mentir, cela donne une vraie dimension à ses personnages et ses enquêtes.

D’ailleurs, si tu veux l’entendre lui-même te parler de son roman, tu peux cliquer sur le lien ci-dessous.

Voilà, j’espère t’avoir donné envie de lire ce roman de 468 pages.

Si oui, n’hésites pas à me donner ton avis.

Des bisous,

Isa

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