La vie rêvée des chaussettes orphelines – Marie Vareille

Résumé

En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface.

Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif: repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasuqe dont le projet se révèle pour le moins…étonnant: il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde.

La jeune femme ne s’en doute pas encore, mais les rencontres qu’elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l’art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu’à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler la vérité sur son passé?

Mon avis

Si tu aimes les romans feel good, si tu as envie de verser ta petite larme (oui, je plaide coupable), si tu veux en savoir plus sur Alice et sur son drame, vas-y fonce, tu vas te régaler.

Dans ce roman, on rencontre une Alice du passé via l’écriture de son journal et une Alice du présent. On ne sait pas ce qu’il s’est passé entre ces deux périodes mais clairement vu son état émotionnel actuel, ça n’a pas dû être terrible.

Comme elle n’est pas vraiment douée pour tenir un journal, Alice a décider de faire comme si elle parlait à Bruce Willis et qu’elle lui racontait sa vie. Perso, ça m’a fait sourire.

L’Alice du présent, fraîchement débarquée à Paris a décidé de s’offrir un nouveau départ. Elle se prend un petit appart et se met en quête d’un nouveau challenge professionnel. Elle fini par travailler pour une petite start-up au projet farfelu qui en fin de compte lui sera fort salutaire.

Elle va se créer un nouveau cercle d’amis en commençant par la cousine indienne de sa meilleue amie au USA. Et cette cousine, elle vaut son pesant d’or. C’est un ouragan de fraîcheur, de bonheur, de paroles,…bref une top chouette copine. Ensuite, ses collègues vont petit à petit réussir à faire tomber les barrières qu’elle se met elle-même et là…on entre dans le sujet du livre.

On va la voir s’ouvrir aux autres, essayer de gérer ses tocs, de diminuer ses médocs, d’avoir une mini vie sociale, d’avoir des plans pour les weekends et pourquoi pas de trouver l’amour.

On va la voir lutter avec son passé pour essayer de s’en sortir, pour essayer d’avancer mais surtout pour commencer à vivre.

Alors oui, les puristes diront que ce n’est pas un pullitzer. Oui mais est-ce que tous les films qui ont un jour gagné la Palme du Festival de Cannes sont bons…je ne crois pas.

Donc voilà, pour moi c’était une bouffée de love, d’air frais et de « la vie est belle » alors profitons-en. Si jamais tu l’as lu, n’hésites pas à partager ton avis, c’est toujours plus sympa quand on est deux à débattre.

Famille parfaite – Lisa Gardner

Résumé

Les Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamours: un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston…

Une vie de rêve. Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de Taser sur le sol de leur maison. pour la détective privée tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. mais que pouvait donc bien cacher une existence en apparence aussi lisse?

Numéro un sur la liste des best-sellers du New York Times pendant plusieurs mois, ce thriller inquiétant de Lisa Gardner nous plonge dans l’intimité troublante d’une famille au-dessus de tout soupçon.

Mon avis

J’étais à fond dans ce bouquin qui selon moi est la parfaite lecture de vacances quand on veut une histoire qui nous tient en haleine et qui nous donne envie de trouver « qui a fait quoi à qui ? ».

Comme l’annonce la quatrième de couverture, une famille, a priori, sans histoire se fait enlever. Or, il n’y a pas effraction, pas de demande de rançon, rien qui laisse deviner que ces 3 personnes n’ont pas juste disparu de la surface de la planète.

L’histoire nous est racontée par Libby Denbe, la mère de famille. Libby est femme au foyer. Son mari Justin est patron d’une entreprise de construction et leur fille de 15 ans Ashlyn a une vie d’adolescente tout ce qu’il y a de normal.

Une petite famille sans histoires… du moins en apparence. Au fur et à mesure des pages, le vernis craque et la peinture s’écaille.

On va se rendre compte que Libby n’est pas la mère de famille parfaite dont le seul objectif dans la vie est de tenir sa maison et de préparer de bons petits plats.

Justin n’est pas non plus le promoteur sans histoires à qui tout réussi et ses employés ne luis sont pas aussi fidèles ou dévoués qu’il le souhaiterait.

Quant à Ashlyn, sous sa façade de jeune ado sans histoire se cachent des choses que ses parents sont loin de soupçonner.

J’ai tourné les pages, j’ai dévoré ce roman. J’ai cru savoir, je me suis trompée, puis j’ai eu mon idée sur le qui mais pas sur le pourquoi.
J’ai aimé certains des personnages, j’en ai détesté d’autres, j’en ai plains certains.
Voilà, c’était un petit kiff. Il ne gagnera certainement pas le Goncourt mais ma foi, il m’a bien plu quand même.

Mon amie Adèle – Sarah Pinborough

Résumé

Louise est une mère célibataire coincée dans un quotidien minuté. Un soir pourtant elle embrasse un homme dans un bar…sans savoir qu’il est son nouveau patron.

David, psychiatre renommé, est déboué à sa femme. Il regrette ce baiser mais ne peut s’empêcher de tomber amoureux de son assistante.

Adèle, l’épouse de David, semble n’avoir aucun défaut. Si ce n’est de vouloir à tout prix devenir l’amie de Louise…

Fascinée par ce couple modèle, Louise se retrouve malgré elle piégée au coeur de leur mariage.

Et peu à peu, elle commence à entrevoir des failles. David est-il l’homme qu’il prétend être? Adèle, aussi vulnérable qu’elle y parait? et par quel secret inavouable sont-ils liés l’un à l’autre?

Mon avis

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n’ai pas vu la série et ne sais donc pas si elle est fidèle au roman.

Ce que je peux te dire du livre, par contre, c’est que j’ai adoré car j’ai été tenue en haleine par ce trio peu probable.

Louise, maman solo qui jongle entre son fils, son travail et ce que son temps lui laisse de vie sociale. Jusqu’à ce fameux soir où enfin elle prend du temps pour elle, enfin elle passe une bonne soirée et enfin un homme la remarque. Cet homme c’est David, son futur patron qui est accessoirement marié. La vie est mal faite parfois !

Quand son nouveau patron se rend au bureau avec sa femme pour faire la connaissance de son équipe, Louise se rend compte de la boulette et coupe court à cette relation naissante. Elle entend bien garder avec David des relations strictement professionnelles. Louise est bien consciente que vu sa situation, elle a besoin de ce job pour vivre.

Quand après avoir déposé son fils à l’école elle entre en collision avec Adèle, elle est paniquée. Adèle est magnifique, un esprit sain dans un corps sain. Cette dernière qui ne connait personne en ville l’invite à aller prendre un café et fait de son mieux pour se faire de Louise une amie. Quant à elle, Louise ne sait pas comment réagir. En effet, d’un côté elle a eu une mini aventure avec David mais d’un autre côté Adèle a l’air vraiment sympathique (et son aventure avec David est terminée). Voici donc le début de l’intrigue qui s’installe.

Très vite, on se rend compte que les relations de ce trio ne sont pas seines (bon ok c’est rarement le cas dans un trio), qu’il y a quelque chose de sombre qui lie Adèle et David.

On ne sait pas qui croire et comme c’est un thriller on s’attend à des retournements de situations. Très vite on se rend compte qu’Adèle est malsaine, perturbée… On s’interroge sur sa relation avec Louise? Quel secret cache sa relation avec David? Et que cache David lui-même ? Est-il digne de confiance où faut-il s’en méfier?

Bref, tu te poseras certainement toutes ces questions si tu décides de te lancer dans cette lecture. Selon moi, la fin est du pur génie, je ne l’avais pas vu venir. J’avais prévu une des choses qui se passe mais pas le reste et c’est ça qui rend le livre magnifique, malin, jouissif. Bref, j’ai adoré ce page turner et maintenant que je l’ai lu, je vais peut-être me décider à regarder la série.

Et toi tu l’as lu ? Tu l’as vu ? Il t’intrigue ?

Kérozène – Adeline Dieudonné

Résumé

Une station-service le long de l’autoroute, une nuit d’été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d’essence et d’asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.

23h12. ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l’arrière d’un gros Hummer noir.

Une minute encore, et tout bascule…

Adeline Dieudonné se joue des codes avec une irrésistible audace. Kérozène est drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel.

Mon avis

Je ne sais pas qui a écrit la quatrième de couverture mais on ne va clairement pas être d’accord.

Adeline Dieudonné m’avait marqué avec son livre précédent « La vrai vie » dont je te parle ici. Alors oui, ce premier opus n’avait pas grand-chose de drôle mais la noirceur et le glauque donnait de la profondeur aux personnages et au récit.
Et la fin du bouquin laissait passer un minuscule rayon de lumière.

Ici, je ne sais pas quoi te dire, c’est glauque pour le plaisir et ça ne s’améliore pas en tournant les pages.

On va nous présenter chaque personne (cheval et mort inclus) présente dans la station-service. J’ai assez aimé le fait que l’autrice consacre un chapitre à chaque personnage même s’il faut faire attention à ne pas s’y perdre avec les noms.

Vu le cadavre annoncé, je ne m’attendais pas à du rose et des paillettes (heureusement). Cependant, je ne m’attendais pas non plus à cette dose de noirceur : le portrait qu’elle nous peint de ces 15 personnages est glauque au possible. A croire qu’il n’y a personne de normal dans cette station-service. Pourtant on croise, une coach sportive, un mannequin, une famille, une caissière, un serveur… A priori des gens dont la vie ne doit pas ressembler à quelque chose d’atroce.

J’avoue n’avoir eu aucun plaisir à cette lecture. Tout est sinistre gratuitement, sans rien apporter à l’histoire. Le final du livre est juste une déception de plus à tout ce que j’ai cité plus haut.

Alors quand je lis sur la quatrième de couverture que Kérozène est :

  • drôle comme une comédie, je me dis que définitivement on a pas le même humour ou même pas la même définition de comédie;
  • tendu comme un thriller, bah non c’est relativement très plat en fait;
  • mordant comme le réel: là je m’inquiète juste de la réalité dans laquelle évolue la personne qui a écrit cette petite phrase parce que mon réel ne ressemble en rien à ce que j’ai lu (et je ne vais pas m’en plaindre, non, non!)

Donc voilà, très peu pour moi mais comme on le dit souvent « il en faut pour tout le monde ». Donc si ça t’a plu, je veux bien que tu développes en commentaires afin que je puisse comprendre ton point de vue.

La trilogie du Tearling

Après la mort de sa mère la Reine Elyssa, Kelsea Raleigh a grandi en exil, loin des intrigues du Donjon royal où son oncle a pris le pouvoir. Le jour de ses dix-neuf ans, une garde l’escorte de son repaire à la capitale, où elle doit reconquérir la place qui lui revient de droit. Kelsea ne s’est jamais sentie aussi peu capable de gouverner. Pourtant, les atrocités qu’elle découvre vont la pousser à commettre un acte d’une incroyable audace, qui jette tout le pays dans la tourmente. Long périple semé d’embûches, plein de bruit et de fureur, de trahisons et de combats… Pour Kelsea, l’épreuve ne fait que commencer.

Mon avis :

Il s’est passé un peu de temps depuis que j’ai posté cette photo sur mon profil Instagram.

En effet, avant de te donner mon avis, je voulais finir la trilogie. Pour ne pas te spoiler, je vais me contenter de te donner un avis global et surtout me focaliser sur l’histoire du premier tome.

Avant de commencer, il faut que tu saches que j’ai dévoré ces 3 volumes de +/- 600 pages chacun. J’ai trouvé l’histoire hyper fluide mais surtout très prenante.

Reine de Cendres

Si je devais résumer, je dirais que le premier opus parle de la vie de Kelsea, petite fille cachée et élevée par des tuteurs. C’est dans cet opus qu’elle commence son voyage vers le Tearling.

Révolte de Feu

Le deuxième opus se centre sur son arrivée dans le Tearling, son accession au trône et le fameux pacte conclut par sa mère avec la Reine Rouge.

Destin de Sang

Le troisième opus se centre lui sur le sauvetage du Tearling et nous rapproche un peu plus de cette mystérieuse Reine Rouge.

Dans le premier opus, Kelsea Raleigh vient de fêter ses 19 ans. Cet anniversaire restera tout à fait particulier car ce jour-là, les gardes de la Reine viennent la chercher pour qu’elle monte sur le trône et devienne la nouvelle Reine du Tearling.

C’est donc la première fois de sa vie qu’elle quitte sa chaumière et les deux personnes qui l’ont élevé comme si c’était leur propre fille, sans jamais lui cacher ses origines royales.

Mais voilà, pendant ces 19 ans d’absence, son oncle a pris certaines latitudes dont il ne compte pas se défaire et voir revenir sa nièce ne l’enchante guerre.

Durant le trajet vers le Tearling, Kelsea et ses gardes sont poursuivi par des Cadens, des mercenaires qui ne souhaitent pas que Kelsea accède au trône.

Durant son périple, elle fera la connaissance de sa garde mais également du Fetch, ce hors-la-loi qui a pourtant tout pour lui plaire et avec qui elle passe un pacte.

Dans ce premier tome, Kelsea va se rendre compte de la puissance du médaillon qui pends à son coup depuis toujours et qui est le sujet de bien des convoitises.

Ces romans sont de véritables page turner: l’intrigue est bien ficelée, les personnages sont attachants. On a envie que Kelsea réussisse dans son rôle de Reine, on a envie de découvrir qui sont les traitres qui l’entourent, qui sont ces réels alliés. On a envie d’en savoir plus sur cette mystérieuse reine rouge.

On va voir se développer sa personnalité mais aussi sa connaissance des intrigues de la cours, on partira avec elle dans ses visions du passé. On va la voir s’épanouir physiquement, grandir. On la verra prendre des décisions qui nous réjouiront et nous rendront fiers malgré leurs conséquences et d’autres que nous ne validerons pas.

Bref, je te conseille fortement cette trilogie. Tout y est: intrigue, amour, magie, pouvoir, traitrise, fidélité. Et la fin va être tout sauf ce à quoi tu t’attends.

L’aliéniste – Caleb Carr

New York, 1896…Un meurtrier sème les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs poublics…Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Lazlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces.  En les étudiant, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin et l’identifier.

 

Mon avis:

Alors, je suis arrivée au livre après avoir vu la série sur Netflix.  Généralement, les gens lisent le livre d’abord et regardent l’adaptation ensuite mais j’ai été heureuse de le faire dans cet ordre-là.

C’est toujours difficile de parler d’une enquête sans révéler des infos qui viendraient te ruiner ta lecture (ou ton visionnage) je vais donc essayer d’être concise.

J’ai adoré me promener dans les rues de New York, de passer des beaux quartiers à ceux beaucoup moins bien fréquentés.  Cela faisait un peu « Gangs of New York », à l’époque où certains quartiers de la ville étaient aux mains de malfrats qui y faisaient la pluie et le beau temps.

Ici, grâce aux personnages qui vont mener l’enquête, on a une vue d’ensemble sur ces deux mondes.

John Moore est journaliste et un proche ami du Docteur Kreisler et du dirigeant des forces de l’ordre Théodore Roosevelt himself (enfin à ce moment-là, il ne connait pas encore son glorieux futur).

John Moore revient de Washington après une peine de cœur.  Compte tenu de la position sociale de sa famille, il connait tout le gratin de la ville tant à Washington qu’à New York.

Théodore Rooselvelt essaie de réformer la police qui est plus souvent à la solde des malfrats qu’au service du peuple.

Lazlo Kreisler, l’aliéniste, travaille sur les maladies mentales et sur l’influence de l’enfance sur le développement des individus.  Selon lui, pour entrer dans la tête d’un criminel, il faut connaitre son histoire et analyser les faits qui l’ont amené à être la personne qu’il est.  Selon ses recherches, personne ne naît mauvais, on le devient au contact de la société (oui, ça a un petit côté cours de philo et retour sur les bancs de l’école).

Donc, Roosevelt se voyant confronté à un tueur en série décide de faire appel à ses deux amis d’enfance.  Il finit par leur avouer que pour résoudre ces crimes, il a plus confiance en eux qu’en ses hommes.

Pour que l’enquête puisse avancer en toute discrétion, il faut quelqu’un qui fasse transiter  les informations entre les deux équipes.  C’est ici que Sarah entre en scène.  Elle est la première femme à travailler pour la police de New York.  Pour l’aspect scientifique de l’affaire, Théodore met à leur service les frères Isaacsons.

Du coup, pendant tout le livre, on analyse les crimes du tueur, on s’interroge sur ses motifs, sa raison d’agir de telle ou telle manière et on crée un profil de la personne à rechercher en se basant sur des éléments scientifiques.  Et bam, on assiste à la naissance du profilage.

Je ne rentre volontairement pas dans plus de détails pour ne pas te ruiner le suspens.

L’intrigue est rondement menée, les personnages sont attachants chacun à leur manière.  On a vraiment l’impression de se promener dans New York en calèche, de sentir les odeurs du purin, de devoir courir en traversant pour éviter de se faire écraser par un cheval.

On « sent » les rues, on voit le mode de vie des immigrés de l’époque, on sent l’opulence des nantis, des « Rois de New York ».  On comprend que tout est politique, que tout est borderline et surtout on assiste au progrès de la science psychologique, à la naissance du profilage et à l’émergence de nouvelles techniques d’investigation.

Tu l’auras compris j’ai été conquise.

Mon seul bémol, si il en faut un, n’a rien à voir avec l’histoire mais avec l’objet livre lui-même.  Le texte est hyper serré, ce n’est pas du tout aérien et j’avoue avoir regretté de ne pas l’avoir acheté en format Kindle pour palier à cette impression de condensé.

Si tu veux mon avis, fonce faire la connaissance de ces personnages et profites en pour découvrir New York autrement.

Bisous,

Isa

Mes achats du mois de février

Pour changer un peu, je me suis dit que j’allais partager avec toi ce qui a rejoins ma ludothèque et/ou ma bibliothèque durant le mois écoulé.

Si jamais tu cherches de l’inspiration voici mes dernières acquisitions.

Les petits nouveaux de la Biblio

 

Les outrepasseurs – Volume 1

-Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.
-Nous?
-Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille à présent. Vous combattrez ensemble. (Il baissa le son de sa voix.) Nos adversaires ne s’arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux.

Londres, 2013. Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat. Il découvre que l’attaque le visait personnellement et qu’elle a été préméditée par de redoutables ennemis : les fés. Emmené à Lion House, la résidence d’un dénommé Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis huit siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Ces derniers lui révèlent un héritage dont il ignore tout…

Surface

Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture.
Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier… Comment se reconstruire dans de telles conditions ?
Mais voilà que soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier…

L’aliéniste

New York, 1896…Un meurtrier sème les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs poublics…Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Lazlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces.  En les étudiant, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin et l’identifier.

L’ange des ténèbres 

New York, juin 1897. L’épouse éplorée d’un diplomate espagnol engage la détective Miss Sara Howard pour lui venir en aide : sa petite fille a disparu…

Immédiatement, l’équipe de Lazio Kreizler se reconstitue autour de Sara, et de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur apparaît peu à peu sur leur grand tableau noir.

Se dresse progressivement le portrait d’un être dont les mobiles ne sont pas politiques, d’une personnalité en proie à une étrange perversion, d’un tueur d’enfants ayant toutes les apparences de la normalité.

Virgin River

Que diriez-vous d’un changement d’horizon, d’un dépaysement total ? Destination : une petite ville du nord de la Californie, un endroit pittoresque, avec des habitants chaleureux et attachants.

Vous croiserez Melinda, qui vient justement de s’y installer comme infirmière, avec quelques projets. Si vous prolongez votre séjour, allez déjeuner dans le restaurant où Vic, un ancien marine, travaille. Il vous racontera pourquoi il a décidé de poser ses valises au pied de ces montagnes.

Et bien d’autres personnages hauts en couleur… Bienvenue à Virgin River!

Anne D’Avonlea

Avec Anne d’Avonlea, Lucy Maud Montgomery continue de déployer sous nos yeux ébahis l’univers enchanteur qu’elle a créé autour d’Anne Shirley, l’orpheline aux cheveux de feu adoptée par erreur. Entre les amis de toujours et les nouveaux venus, les idées saugrenues et le bon sens qui pointe son nez, Anne nous entraîne dans les aléas de la vie douce et enchanteresse d’un village hors du temps.

Avec ses yeux gris qui brillent comme les étoiles du soir et ses cheveux roux toujours aussi mordants que son tempérament, Anne, désormais âgée de seize ans, a su gagner l’affection des habitants d’Avonlea. Alors qu’elle prend ses fonctions d’institutrice, son caractère se dévoile tout en nuances et envolées idéalistes. Elle fera de nouvelles rencontres, comme Monsieur Harrison, leur voisin à Green Gables, ou Mademoiselle Lewis, qui vit dans le Pavillon aux échos. Il y a également Paul, un élève fascinant et, à n’en pas douter, une future âme sœur, ou les jumeaux Dora et Davy qui débarquent à Green Gables histoire d’épicer le quotidien enfin paisible de Marilla. Alors qu’Anne devient une jeune femme, les péripéties de son existence nous enchantent toujours autant qu’elles nous touchent.

À travers les joies et les peines qui font la trame du quotidien, le style si frais et poétique de Lucy Maud Montgomery porte la voix d’Anne dans les aventures, les rêveries et les moments de tendresse. Après Green Gables, quel plaisir de retrouver Avonlea !

 

POUR MINIMOI

Justice Academy – Volume 1

Moi, c’est Bruce Wayne et je suis nouveau au collège Ducard. Une bande de clowns à moitié cinglés erre dans les couloirs, un type nommé Bane veut ma peau et Hugo Strange, le conseiller pédagogique, est, disons, plutôt étrange. Avec mes deux amis, Clark et Diana, on a décidé de mener l’enquête pour découvrir qui se cache derrière tout ça !

Et le petit dernier de la Ludo

Similo – Contes 

Votre but est de faire deviner aux autres joueurs un personnage secret (parmi les 12 au centre de la table). Pour cela d’autres cartes de votre main vous serviront d’indices.
L’idée étant de pointer sans un mot des similitudes ou des différences entre le personnage indice et le personnage secret (détails physiques, émotion, métier, idées, caractère…).
Par exemple pour faire deviner le petit Chaperon Rouge on pourrait utiliser Alice comme carte indice de similitude (petite fille, yeux bleus etc.).
Après chaque tour, les autres joueurs doivent retirer un ou plusieurs personnages de la table jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un, en espérant que ça soit le bon.
Si les joueurs éliminent par erreur le personnage secret, ils perdent immédiatement la partie.

 

Ce mois-ci, j’ai été raisonnable.  Bon OK, je me suis un peu lâchée chez le libraire, mais c’est pour toi public (ahahah).

Bisous,

Isa

Sacrées Sorcières – Roald Dahl & Pénélope Bagieu

Les enfants sont répugnants!  Ils puent!  ils empestent!

Ils sentent le caca de chien!  Rien que d’y penser, j’ai envie de vomir!

Il faut les écrabouiller!  Les pulvériser!

Écoutez le plan que j’ai élaboré pour nettoyer l’Angleterre de toute cette vermine…

Pénélope Bagieu, l’autrice de Culottées, adapte en bande dessinée le conte merveilleusement noir de Roald Dahl.

Mon avis

Une pépite!!!.  On passe par toute une palette d’émotions.  Ce petit garçon qui vit avec sa grand-mère  et quelle grand-mère!!!  J’aurai adoré en avoir une comme ça: si peu conventionnelle et pourtant pleine d’amour.

Elle raconte des histoires qui n’aident pas à dormir mais elle fait ça tellement  bien.  Un soir, elle explique à son petit-fils qu’elle a rencontré une sorcière quand elle était plus jeune

Et oui, les sorcières existent et elle compte bien lui apprendre à les repérer.  Du coup, non seulement le petit boit ses paroles mais il reste vigilant.

Et enfin, arrive le moment où l’on fait la connaissance de ces horribles sorcières qui n’ont l’air de rien mais qui veulent se débarrasser de tous les enfants d’Angleterre.

C’est sans compter sur les efforts déployer par notre duo pas banal pour en venir à bout.

Une pépite, qui se lit (malheureusement) beaucoup trop vite.  Mention spéciale pour le dessin de la « cheffe » des sorcières!!!

Allez, pour te donner une idée, voici une vidéo de Pénélope Bagieu herself qui te lit un extrait du livre:

Journal d’un vampire en pyjama – Mathias Malzieu

Ce livre est le vaisseau spécial que j’ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent. Quand la réalité dépasse la (science-) fiction, cela donne des rencontres fantastiques, des déceptions intersidérales et des révélations éblouissantes. Une histoire d’amour aussi. Ce journal est un duel de western avec moi-même où je n’ai rien eu à inventer. Si ce n’est le moyen de plonger en apnée dans les profondeurs de mon cœur.

Mon avis:

Il est clairement impossible d’émettre un avis sur un tel livre.

En effet, ce roman a été écrit par Mathias Malzieu quand il a appris qu’il avait un problème de moelle osseuse, de globules blancs, de vie.

C’est un roman/journal qu’il a écrit pour exorciser ce qui lui arrivait, pour mettre des mots sur une situation difficile tant pour lui que pour ses proches.

Ce journal est une façon de se rattacher à la vie en passant plus d’une fois tout prêt de la mort.

Ce que je peux t’en dire, c’est que l’écriture est somptueuse, que la plume de Malzieu n’a pas perdu de sa superbe et qu’il arrive à me transporter avec une simple phrase.  Dans ce roman, même le moche est beau, même le drame a son charme.

J’avais déjà eu l’occasion de me délecter de sa plume à travers ses divers romans dont La mécanique du cœur, Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi

Sa façon d’écrire a toujours fonctionné avec moi, ses tournures de phrases, ses jeux de mots.  Pour cette raison, je te conseille ce livre.

Voici quelques extraits :

« – Je ne vous imaginais pas si petit …
Sa voix ressemble à celle qui annonce les horaires des trains sur les quais de gare.
– Il va falloir que je vise bien pour vous couper la tête !
Elle fait glisser le plat de son épée contre ma joue.
– Mais qui êtes-vous et …
– Je suis Dame Oclès, me coupe-t-elle.
– Dame qui ?
– Oclès ! Dame Oclès enfin ! Mon épée est assez réputée, déclare-t-elle en tapotant fièrement le métal de sa lame.
– Dame Oclès … Connais pas.
– Comment ça « connais pas  » ?
– Ah non, non, connais pas !
– Et bien vous allez apprendre à me connaître, car désormais j’irai partout où vous irez, dit-elle en levant son épée au-dessus de ma tête »

« Ma seule possibilité de résister, c’est d’écrire. L’urgence fait pousser des graines de livres en moi. Je les arrose toutes et m’applique à penser que je vais trouver mon haricot magique pour crever le plafond de l’hôpital. »

« Apprendre à faire le con poétiquement dans le cadre austère du couvre-feu que je dois respecter. Doser l’espoir au jour le jour. Transformer l’obscurité en ciel étoilé. Décrocher la lune tous les matins et aller la remettre en place avant la tombée de la nuit. Un vrai boulot de néo-vampire. »

Je te le conseille également si tu veux en savoir plus sur l’homme et sur son combat.  Sur sa renaissance et sur ce qu’il y a moyen de faire pour aider des personnes dans sa situation.

Pour moi ce roman est d’autant plus particulier, qu’une personne chère à mon cœur est passée par une partie des étapes décrites dans ce journal.  Si ce n’est que dans mon cas Dame Oclès a fini par gagner la partie.

Si jamais tu décides de te lancer dans cette lecture, n’hésites pas à me faire part de tes commentaires.

Des bisous,

Isa

Anne de Green Gables- Lucy Maud Montgomery

Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d’énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d’une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d’humanité de onze ans parfaitement imparfaite, héroïne d’une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, Anne de Green Gables, écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908. Orpheline à l’esprit vif, à l’imagination sans bornes et qui adore employer de « grands mots », Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s’exprimant qu’en points d’exclamation, même dans « les affres du désespoir ». Parce que l’existence d’Anne a aussi une face sombre, hantée par la mort de ses parents et les abandons, qui lui donne son énergie folle, parfois hallucinée, et qui rend son idéalisme et son indignation si poignants et si convaincants. Si le regard d’Anne transcende le monde sur lequel il se pose, Anne de Green Gables, c’est la transformation magique, presque mystique, que seul l’amour peut opérer sur les hommes et les femmes. C’est l’histoire d’une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous (Josie Pye exceptée), et de nous les premiers.

Mon avis:

J’ai adoré ce livre au propre comme au figuré.

En effet, l’objet livre en lui-même est magnifique : la couverture cartonnée, la beauté de l’illustration et la qualité du papier sont juste WAOUW.

Mais un beau livre reste juste un bel objet si ce qu’il contient n’est pas à la hauteur de tes attentes.  Et mes attentes ont été comblées.

L’histoire est à la fois triste car Anne est une orpheline qui n’a pas eu de chance dans la vie.  C’est également une histoire lumineuse car Anne est solaire, tout en elle irradie la joie de vivre.

Entre ses anciennes « familles d’accueil »  et l’orphelinat, Anne n’a pas vraiment eu l’occasion de profiter d’une jeunesse normale.  Maltraitance et abus ont souvent été son lot quotidien.

C’est donc avec beaucoup de joie qu’elle se prépare à rencontrer Marilla et Matthew Cuthbert, sa nouvelle famille.

Marilla et Matthew sont frère et sœur.  Ils ne se sont jamais mariés mais Matthew prenant de l’âge, ils ont décidé d’adopter afin d’avoir un peu d’aide à la ferme.

A son arrivée à la gare, Matthew se rend vite compte qu’il y a un problème.  En effet, il attendait un garçon et se retrouver nez-à-nez avec Anne.

N’osant pas décevoir la jeune fille pleine de joie qu’il a en face de lui, il ne dit rien sur cette méprise et décide que Marilla se chargera de lui annoncer la mauvaise nouvelle une fois arrivés à Green Gables (je t’avoue que j’ai versé mes premières larmes durant ce passage).

Pendant le trajet, Matthew tombe sous le charme de cette enfant qui s’émerveille de tout, qui est heureuse d’avoir enfin une famille et qui n’arrive ni à stopper son flot de paroles, ni à brider son excitation, ni à freiner son imagination…

Pour Marilla, cet attachement va prendre un peu plus de temps (je te rassure pas deux mois non plus hein!).

Ce roman est une pépite, un retour en enfance.  Anne t’embarque dans ses aventures imaginaires et te met le sourire aux lèvres aussi vite que les larmes aux yeux.

C’est un roman d’automne que tu lis au chaud dans ton canapé.  Tu savoures la découverte de Green Gables et des ses habitants.  Tu participes à sa vie scolaire, culturelle et spirituelle.

L’imagination fertile d’Anne et son manque de capacité à faire sagement ce qu’on attend d’elle, en font une héroïne très attachante, un brin féministe, déterminée à prendre son destin en main et à rendre les gens qui l’entoure heureux.

Elle va faire évoluer les mentalités et ouvrir les esprits de certains à Green Gables.  Je me répète mais ce roman est une pépite.

Pour preuve, à peine ma lecture terminée, je me suis ruée sur la série Netflix Anne with an E mais je prévois de te dire ce que je pense dans la série dans l’un de mes prochains articles.

Comme deux avis valent mieux qu’un, voici ce que d’autres que moi ont pensé de ce livre ici.

Des bisous et à tout bientôt.

Isa