Kérozène – Adeline Dieudonné

Résumé

Une station-service le long de l’autoroute, une nuit d’été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d’essence et d’asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.

23h12. ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l’arrière d’un gros Hummer noir.

Une minute encore, et tout bascule…

Adeline Dieudonné se joue des codes avec une irrésistible audace. Kérozène est drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel.

Mon avis

Je ne sais pas qui a écrit la quatrième de couverture mais on ne va clairement pas être d’accord.

Adeline Dieudonné m’avait marqué avec son livre précédent « La vrai vie » dont je te parle ici. Alors oui, ce premier opus n’avait pas grand-chose de drôle mais la noirceur et le glauque donnait de la profondeur aux personnages et au récit.
Et la fin du bouquin laissait passer un minuscule rayon de lumière.

Ici, je ne sais pas quoi te dire, c’est glauque pour le plaisir et ça ne s’améliore pas en tournant les pages.

On va nous présenter chaque personne (cheval et mort inclus) présente dans la station-service. J’ai assez aimé le fait que l’autrice consacre un chapitre à chaque personnage même s’il faut faire attention à ne pas s’y perdre avec les noms.

Vu le cadavre annoncé, je ne m’attendais pas à du rose et des paillettes (heureusement). Cependant, je ne m’attendais pas non plus à cette dose de noirceur : le portrait qu’elle nous peint de ces 15 personnages est glauque au possible. A croire qu’il n’y a personne de normal dans cette station-service. Pourtant on croise, une coach sportive, un mannequin, une famille, une caissière, un serveur… A priori des gens dont la vie ne doit pas ressembler à quelque chose d’atroce.

J’avoue n’avoir eu aucun plaisir à cette lecture. Tout est sinistre gratuitement, sans rien apporter à l’histoire. Le final du livre est juste une déception de plus à tout ce que j’ai cité plus haut.

Alors quand je lis sur la quatrième de couverture que Kérozène est :

  • drôle comme une comédie, je me dis que définitivement on a pas le même humour ou même pas la même définition de comédie;
  • tendu comme un thriller, bah non c’est relativement très plat en fait;
  • mordant comme le réel: là je m’inquiète juste de la réalité dans laquelle évolue la personne qui a écrit cette petite phrase parce que mon réel ne ressemble en rien à ce que j’ai lu (et je ne vais pas m’en plaindre, non, non!)

Donc voilà, très peu pour moi mais comme on le dit souvent « il en faut pour tout le monde ». Donc si ça t’a plu, je veux bien que tu développes en commentaires afin que je puisse comprendre ton point de vue.

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