Ainsi gèlent les bulles de savon – Marie vareille

Résumé

Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d’aujourd’hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d’une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable : j’ai abandonné mon bébé, toi, mon minuscule amour aux joues si douces. Puisses-tu un jour me pardonner.
Un roman lumineux et bouleversant, porté par une plume éblouissante de sincérité .

Mon avis

Ce roman est une petite pépite qui parle de maternité sous toutes ses coutures: la grossesse, le baby blues, la difficulté de devenir maman, l’abandon, la joie d’avoir des enfants, dêtre mère au foyer.

Je pense que c’est un des premiers livres que je lis dans lequel on ne parle pas uniquement de tout ce qu’il y a de beau dans la maternité.  Et c’est réellement ça qui fait que j’ai adoré ce bouquin. 

J’ai aimé le fait que l’on nous parle de ces mamans pour qui tout ne s’est pas passé comme elles l’attendaient.  Celles qui une fois qu’elles ont donné naissance ne se retrouvent pas dans leur vie, ont l’impression de ne rien faire comme il faut, se sentent mauvaises mères où ont du mal à connecter avec leur propre enfant. 

J’aime que l’on laisse la place à celles qui voient leur vie de couple comme un lointain souvenir, à celles qui ne dorment plus, ne mangent plus et n’ont parfois pas le temps de prendre une douche.  Celles qui n’ont plus le temps d’être femme parce que ce serait prendre du temps pour elles alors qu’elles devraient s’assurer que bébé mange bien et fasse ses nuits correctement.

J’aime que l’on parle du fait que le congé de maternité n’est pas un séjour all-in au Club Med.

J’aime que l’on parle de mères qui abandonnent leur enfant, de leurs raisons, leurs espoirs, de la vie qui les attends une fois que cette décision est prise, de leurs regrets où de leur certitude d’avoir fait le bon choix.

J’aime que l’on aborde l’idée qu’un enfant abandonné peut se faire de sa mère absente, celle qu’il n’a jamais connue et dont la seule chose qu’il sait est ce que son père veut bien lui en dire.

Et bien sûr, j’aime que l’on parle de maternité « idéale », de ces mères pour qui tout se passe bien depuis le début.

J’ai trouvé ce roman hyper parlant, j’étais contente que pour une fois quelqu’un ose écrire que tout n’est pas que bulles et paillettes, que ce n’est pas toujours simple, qu’on a le droit de rater, que les erreurs sont normales mais surtout que l’on n’a pas à tout assumer seule. J’ai trouvé les femmes décrites dans le livre justes et résonnantes.

Personnellement, je me suis reconnue dans plusieurs d’entre elles et j’ai suivi avec plaisir cette petite bulle de savon le long des pages, j’ai savouré la légèreté de l’écriture de l’autrice malgré des sujets pas toujours simples.

Pour conclure, je dis bravo et je recommande à toutes les mamans parfaites ou pas.

Le parfum du bonheur est plus fort que la pluie – Virginie Grimaldi

Résumé

« Je ne t’aime plus. » Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule. Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au jour où elle décide de reprendre sa vie en main. Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer. Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis. Avec une extrême sensibilité et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi parvient à faire revivre des instantanés de vie et d’amour et nous fait passer du rire aux larmes. Une histoire universelle.

Mon avis

Ce livre est selon moi, un roman universel dans lequel toutes les personnes qui ont vécu une séparation peuvent se reconnaitre. En voici les grandes lignes :

Pauline et Ben forment un couple très bien sous tous rapports et Jules, leur petit garçon, contribue à ce bonheur familial.

Cependant, comme dans une grande partie des couples, arrivent ces moments où l’on est un peu moins en phase, où l’on a du mal à se retrouver, à se parler, à voir l’avenir de la même façon. Alors la distance s’installe et l’écart se creuse.

Quand Ben annonce à Pauline son désir de mettre un terme à leur histoire, c’est tout son monde qui s’effondre. Elle a besoin de temps pour digérer l’information, refuse d’admettre la fin de l’histoire et décide de convaincre Ben de son erreur. Pour se faire, elle se donne comme mission de lui écrire chaque jour un épisode heureux de leur histoire commune.

Le roman oscille entre présent difficile, passé heureux et futur incertain

Afin de se donner le temps de rebondir, Pauline s’installe chez ses parents mais la cohabitation n’est pas facile. Pour échapper à son quotidien, ses parents lui proposent des vacances familiales dans la maison que sa sœur vient d’acheter en bord de plage.

C’est donc au milieu des siens que Pauline essaie de se reconstruire mais aussi de retisser des liens familiaux qui s’éffilochaient. Elle essaie de reprendre sa vie en main, de repartir à zéro, d’imaginer une vie sans Ben…

Il y a toujours deux versions de la même histoire. En apprenant la façon dont Ben a vécu les moments que Pauline a couché sur papier, on va se prendre une toute belle claque. Je ne t’en dirai pas plus.

C’est un très beau roman, c’est bien construit, les chapitres sont courts et la palette de sentiments par laquelle on passe quand la relation commence, atteint son apogée et périclite est très bien décrite.

Une jolie découverte et très belle plume.

Je te joins la présentation du livre par l’autrice qui en parle certainement mieux que moi.

Kérozène – Adeline Dieudonné

Résumé

Une station-service le long de l’autoroute, une nuit d’été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d’essence et d’asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.

23h12. ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l’arrière d’un gros Hummer noir.

Une minute encore, et tout bascule…

Adeline Dieudonné se joue des codes avec une irrésistible audace. Kérozène est drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel.

Mon avis

Je ne sais pas qui a écrit la quatrième de couverture mais on ne va clairement pas être d’accord.

Adeline Dieudonné m’avait marqué avec son livre précédent « La vrai vie » dont je te parle ici. Alors oui, ce premier opus n’avait pas grand-chose de drôle mais la noirceur et le glauque donnait de la profondeur aux personnages et au récit.
Et la fin du bouquin laissait passer un minuscule rayon de lumière.

Ici, je ne sais pas quoi te dire, c’est glauque pour le plaisir et ça ne s’améliore pas en tournant les pages.

On va nous présenter chaque personne (cheval et mort inclus) présente dans la station-service. J’ai assez aimé le fait que l’autrice consacre un chapitre à chaque personnage même s’il faut faire attention à ne pas s’y perdre avec les noms.

Vu le cadavre annoncé, je ne m’attendais pas à du rose et des paillettes (heureusement). Cependant, je ne m’attendais pas non plus à cette dose de noirceur : le portrait qu’elle nous peint de ces 15 personnages est glauque au possible. A croire qu’il n’y a personne de normal dans cette station-service. Pourtant on croise, une coach sportive, un mannequin, une famille, une caissière, un serveur… A priori des gens dont la vie ne doit pas ressembler à quelque chose d’atroce.

J’avoue n’avoir eu aucun plaisir à cette lecture. Tout est sinistre gratuitement, sans rien apporter à l’histoire. Le final du livre est juste une déception de plus à tout ce que j’ai cité plus haut.

Alors quand je lis sur la quatrième de couverture que Kérozène est :

  • drôle comme une comédie, je me dis que définitivement on a pas le même humour ou même pas la même définition de comédie;
  • tendu comme un thriller, bah non c’est relativement très plat en fait;
  • mordant comme le réel: là je m’inquiète juste de la réalité dans laquelle évolue la personne qui a écrit cette petite phrase parce que mon réel ne ressemble en rien à ce que j’ai lu (et je ne vais pas m’en plaindre, non, non!)

Donc voilà, très peu pour moi mais comme on le dit souvent « il en faut pour tout le monde ». Donc si ça t’a plu, je veux bien que tu développes en commentaires afin que je puisse comprendre ton point de vue.

Surface – Olivier Norek

Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police.
Là-bas, personne ne veut de son enquête.

Mon avis

On est d’accord que c’est la plus petite quatrième de couverture de tous les temps. Et pour une fois, je ne trouve pas ça plus mal.

On découvre ici le Capitaine Noémie Chastain lors d’une interpellation, qui ne se passe comme prévu.

Noémie voit la moitié de son visage partir en fumée. S’en suit une série d’opérations chirurgicales, une période d’acceptation de cette nouvelle personne qui la regarde dans le miroir, une adaptation au regard des gens.

Noémie ne va pas passer par la plus belle époque de sa vie et le fait que sa hiérarchie ne veuille pas la voir reprendre du service et devienne très créative quant à ses perspectives d’avenir n’arrange pas les choses.

Elle va donc se retrouver à la tête d’une équipe dans un petit village de province où tout le monde se connait et où la criminalité frôle le zéro. Mais la vie nous réserve bien des surprise et sa mise au vert n’aura, au final, pas grand-chose de reposant.

J’ai trouvé le début de l’histoire long au démarrage. En effet, entre le moment où Noémie se fait arracher le visage et celui où elle part pour Avalone, on tourne +/- 70 pages. Alors certes, je comprends qu’il faut se mettre dans l’ambiance, comprendre ses souffrances physiques et psychologiques mais selon moi, on aurait pu faire un rien plus court.

Par contre, je suis rentrée dedans dès le début de l’enquête, j’ai adoré sa nouvelle équipe, et tout ce qui se cachait sous la surface est vraiment topissime. Je ne veux ni ne peux en dire plus pour ne pas gâcher ton plaisir.

Selon moi, c’est un très bon roman. Il se lit rapidement et facilement. Les personnages sont attachants. On n’échappe pas aux clichés ville Vs campagne mais ça sert l’histoire et ça met le sourire.

Donc voilà, je laisse l’auteur vous présenter son livre car il fait ça super bien !

La trilogie du Tearling

Après la mort de sa mère la Reine Elyssa, Kelsea Raleigh a grandi en exil, loin des intrigues du Donjon royal où son oncle a pris le pouvoir. Le jour de ses dix-neuf ans, une garde l’escorte de son repaire à la capitale, où elle doit reconquérir la place qui lui revient de droit. Kelsea ne s’est jamais sentie aussi peu capable de gouverner. Pourtant, les atrocités qu’elle découvre vont la pousser à commettre un acte d’une incroyable audace, qui jette tout le pays dans la tourmente. Long périple semé d’embûches, plein de bruit et de fureur, de trahisons et de combats… Pour Kelsea, l’épreuve ne fait que commencer.

Mon avis :

Il s’est passé un peu de temps depuis que j’ai posté cette photo sur mon profil Instagram.

En effet, avant de te donner mon avis, je voulais finir la trilogie. Pour ne pas te spoiler, je vais me contenter de te donner un avis global et surtout me focaliser sur l’histoire du premier tome.

Avant de commencer, il faut que tu saches que j’ai dévoré ces 3 volumes de +/- 600 pages chacun. J’ai trouvé l’histoire hyper fluide mais surtout très prenante.

Reine de Cendres

Si je devais résumer, je dirais que le premier opus parle de la vie de Kelsea, petite fille cachée et élevée par des tuteurs. C’est dans cet opus qu’elle commence son voyage vers le Tearling.

Révolte de Feu

Le deuxième opus se centre sur son arrivée dans le Tearling, son accession au trône et le fameux pacte conclut par sa mère avec la Reine Rouge.

Destin de Sang

Le troisième opus se centre lui sur le sauvetage du Tearling et nous rapproche un peu plus de cette mystérieuse Reine Rouge.

Dans le premier opus, Kelsea Raleigh vient de fêter ses 19 ans. Cet anniversaire restera tout à fait particulier car ce jour-là, les gardes de la Reine viennent la chercher pour qu’elle monte sur le trône et devienne la nouvelle Reine du Tearling.

C’est donc la première fois de sa vie qu’elle quitte sa chaumière et les deux personnes qui l’ont élevé comme si c’était leur propre fille, sans jamais lui cacher ses origines royales.

Mais voilà, pendant ces 19 ans d’absence, son oncle a pris certaines latitudes dont il ne compte pas se défaire et voir revenir sa nièce ne l’enchante guerre.

Durant le trajet vers le Tearling, Kelsea et ses gardes sont poursuivi par des Cadens, des mercenaires qui ne souhaitent pas que Kelsea accède au trône.

Durant son périple, elle fera la connaissance de sa garde mais également du Fetch, ce hors-la-loi qui a pourtant tout pour lui plaire et avec qui elle passe un pacte.

Dans ce premier tome, Kelsea va se rendre compte de la puissance du médaillon qui pends à son coup depuis toujours et qui est le sujet de bien des convoitises.

Ces romans sont de véritables page turner: l’intrigue est bien ficelée, les personnages sont attachants. On a envie que Kelsea réussisse dans son rôle de Reine, on a envie de découvrir qui sont les traitres qui l’entourent, qui sont ces réels alliés. On a envie d’en savoir plus sur cette mystérieuse reine rouge.

On va voir se développer sa personnalité mais aussi sa connaissance des intrigues de la cours, on partira avec elle dans ses visions du passé. On va la voir s’épanouir physiquement, grandir. On la verra prendre des décisions qui nous réjouiront et nous rendront fiers malgré leurs conséquences et d’autres que nous ne validerons pas.

Bref, je te conseille fortement cette trilogie. Tout y est: intrigue, amour, magie, pouvoir, traitrise, fidélité. Et la fin va être tout sauf ce à quoi tu t’attends.

Minivilles

Minivilles est un jeu de société que Minimoi affectionne tout particulièrement et auquel on joue tous les weekends (avec grand plaisir, je tiens à le souligner !).

Minivilles, c’est quoi ? C’est un jeu où tu dois créer ta miniville avec au départ un champs et une boulangerie.

Et ça fonctionne comment ? Tu jettes le ou les dés et en fonction des cartes que tu as devant toi, tu vas soit recevoir de l’argent (wouhou), soit devoir de l’argent à un autre joueur (oui, il n’y a pas de petit profit).

Comment agrandir ma miniville ? Au fur et à mesure des tours, tu vas gagner de l’argent. Cela va te permettre de construire des bâtiments.

Tu verras que certains bâtiments en favorisent d’autres. Á toi de faire les meilleurs combos de cartes possibles.

La partie se termine quand ? La partie se termine quand un joueur a construit les 4 bâtiments clé de la ville.

Mon avis

Ce petit jeu ne paie pas de mine mais il est magique. C’est facile à appréhender, rapide et assez addictif. J’avoue qu’on envisage l’achat d’une des extensions.

Les règles sont hyper simples, à ton tour de jeu :

  1. Tu jettes les dés ;
  2. Si tu dois de l’argent à un autre joueur tu le paies / si un autre joueur te doit de l’argent, tu l’encaisses.
  3. Si la banque te doit de l’argent, tu l’encaisses ;
  4. Si tu le souhaites (et que tu as les moyens), tu peux t’acheter un bâtiment.

Les règles sont faciles, c’est fluide et ça fonctionne.

Les points positifs : les parties sont rapides, les règles simples et le jeu peut avoir sa petite tension quand on s’approche du but en même temps qu’un autre joueur.

Les cartes ne sont pas cachées donc à tout moment, tu peux voir où en sont tes adversaires.

Les points négatifs : on lance des dés. Il faut donc pouvoir assumer le facteur chance (Minimoi a parfois du mal avec ce dernier point, enfin…surtout quand il perd :-D)

La fiche technique

Type de jeu : familial, gestion, cartes & dés

Âge : 7 ans

Nombre de joueurs : 2 à 4 joueurs

Durée : +/- 30 minutes

Le petit truc en plus

Comme deux avis valent mieux qu’un, je te partage celui de Thierry du magasin Sajou ici.

Et si tu as besoin de visuel, voici une petite vidéo explicative.

Des bisous,

Isa

Petit gommage maison

Hello,

Je ne sais pas toi mais moi il y a des jours où j’ai besoin de confort, de feel good et de moments cosy.

Quand c’est le cas, j’adore me prendre une douche bien chaude suivie d’un scrub visage et corps dont tu me diras des nouvelles.

Pour ce gommage maison, tu n’as besoin que d’un bol et de trois ingrédients :

  • 1 càs d’huile végétale (olive, jojoba, amande douce…ce que tu veux) ;
  • 1 càs de miel (si possible bio). Pourquoi ? Parce que tu vas l’étaler sur ton corps et ton visage, alors autant qu’il ne soit pas plein de produits chimiques ;
  • 2 càs de sucre fin.

Petite astuce, je te conseille de commencer par mettre l’huile dans ton bol pour que le miel ne colle pas à ta cuillère.

Tu mélanges le tout et tu te fais plaisir !!! Ta peau sera douce et hydratée grâce à l’effet du miel et de l’huile. Le sucre aura enlevé toutes tes petites peaux mortes et tu auras l’impression d’avoir une peau de bébé.

En utilisant de l’huile d’olive, ce gommage devient 100% comestible. Tu peux donc en profiter pour te faire un petit gommage des lèvres en même temps que ton scrub visage.

Voilà, n’hésite pas à me faire savoir ce que tu en as pensé. Tu peux conserver le mélange au frais une petite semaine mais à priori avec ces quantités tu auras juste assez pour une douche.

Si tu as un retour, n’hésite pas à poster cela par ici.

Des bisous,

Isa

Mes séries de Février 2021

L’aliéniste

Un petit bijou.  Chaque saison traite d’un crime différent.  Il ne faut pas avoir peur du sang parce qu’on ne nous épargne pas beaucoup niveau scènes de crimes mais la série est vraiment très très sympa et Dakota Fanning est parfaite dans son rôle.

J’ai également lu le livre dont je te parle ici.

La Saga des Wings

Alors, je ne m’attendais pas à grand-chose en commençant cette série que je jugeais fort ado.  Mais au final, je me suis complètement prise au jeu.  J’avais vu venir certaines des révélations finales mais ça n’a rien enlevé à mon enthousiasme.

Manhunt: Unabomber

Cette série m’avait été conseillée par ma copine Naike et j’ai beaucoup aimé (merci copine!).

Sans trop en dire, j’ai trouvé difficile de vraiment détester le gars.  Il a fallu que je me répète que les événements d’une vie ne peuvent pas justifier d’enlever celle des autres.  Mais quand même, j’ai dû me le répéter plus d’une fois.

After life

Mon coup de cœur du mois.  Clairement, si tu n’aimes pas l’humour British, passe ton chemin, ce ne sera pas pour toi.

Mais j’ai adoré, le personnage principal est hyper attachant.  Il y a eu des scènes où j’ai ris seule devant ma télé et d’autres où j’ai puisé dans la boite à mouchoirs.

Vivement la saison 3 parce que j’ai bien envie de retrouver cette joyeuse petite bande.

Scène de crime : La disparue du Cecil Hotel

Déception absolue parce que je m’attendais à une mini-série du style de celle sur OJ Simpson.  Mais ici on est plus sur du documentaire que sur une vraie série.  Donc, bof bof.

La mini-série ne fait que 4 épisodes et est une sorte de reportage sur les choses assez bizarres et plus particulièrement sur la disparition d’une touriste canadienne lors de son séjour au Cecil Hotel.  J’ai tellement vu venir la fin de loin que je résumerais par « beaucoup de bruit pour rien ».

Good Girls

C’est Marjorie qui commente régulièrement sur la page Facebook qui m’a conseillé cette série.  Eh bien, Marjo, merci beaucoup parce que j’adore.

C’est mon super moment du soir.  Je m’installe dans mon canapé avec ma petite tasse de thé et je profite.  Je suis au tout début de la deuxième saison et j’aime beaucoup le côté non résigné de ces 3 nanas qui font ce qu’elles peuvent pour s’en sortir et améliorer leur quotidien et celui de leur famille.  Alors, oui, ce qu’elles font est un peu extrême mais c’est tellement bon.

Puis, l’air de rien, il y a vraiment un beau message derrière cette série.  Donc vas-y fonce, ça va te faire du bien.  Mention spéciale pour Rio qui a un côté « je suis bad, mais dans le fond je suis aussi un peu gentil et c’est pour ça que tu craques ».  Oui, oui je craque!!!!

Voilà, c’est tout pour février.  Si toi aussi tu as des séries à me conseiller (je suis hyper bon public), n’hésites pas à laisser un petit commentaire.

Des bisous,

Isa

L’aliéniste – Caleb Carr

New York, 1896…Un meurtrier sème les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs poublics…Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Lazlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces.  En les étudiant, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin et l’identifier.

 

Mon avis:

Alors, je suis arrivée au livre après avoir vu la série sur Netflix.  Généralement, les gens lisent le livre d’abord et regardent l’adaptation ensuite mais j’ai été heureuse de le faire dans cet ordre-là.

C’est toujours difficile de parler d’une enquête sans révéler des infos qui viendraient te ruiner ta lecture (ou ton visionnage) je vais donc essayer d’être concise.

J’ai adoré me promener dans les rues de New York, de passer des beaux quartiers à ceux beaucoup moins bien fréquentés.  Cela faisait un peu « Gangs of New York », à l’époque où certains quartiers de la ville étaient aux mains de malfrats qui y faisaient la pluie et le beau temps.

Ici, grâce aux personnages qui vont mener l’enquête, on a une vue d’ensemble sur ces deux mondes.

John Moore est journaliste et un proche ami du Docteur Kreisler et du dirigeant des forces de l’ordre Théodore Roosevelt himself (enfin à ce moment-là, il ne connait pas encore son glorieux futur).

John Moore revient de Washington après une peine de cœur.  Compte tenu de la position sociale de sa famille, il connait tout le gratin de la ville tant à Washington qu’à New York.

Théodore Rooselvelt essaie de réformer la police qui est plus souvent à la solde des malfrats qu’au service du peuple.

Lazlo Kreisler, l’aliéniste, travaille sur les maladies mentales et sur l’influence de l’enfance sur le développement des individus.  Selon lui, pour entrer dans la tête d’un criminel, il faut connaitre son histoire et analyser les faits qui l’ont amené à être la personne qu’il est.  Selon ses recherches, personne ne naît mauvais, on le devient au contact de la société (oui, ça a un petit côté cours de philo et retour sur les bancs de l’école).

Donc, Roosevelt se voyant confronté à un tueur en série décide de faire appel à ses deux amis d’enfance.  Il finit par leur avouer que pour résoudre ces crimes, il a plus confiance en eux qu’en ses hommes.

Pour que l’enquête puisse avancer en toute discrétion, il faut quelqu’un qui fasse transiter  les informations entre les deux équipes.  C’est ici que Sarah entre en scène.  Elle est la première femme à travailler pour la police de New York.  Pour l’aspect scientifique de l’affaire, Théodore met à leur service les frères Isaacsons.

Du coup, pendant tout le livre, on analyse les crimes du tueur, on s’interroge sur ses motifs, sa raison d’agir de telle ou telle manière et on crée un profil de la personne à rechercher en se basant sur des éléments scientifiques.  Et bam, on assiste à la naissance du profilage.

Je ne rentre volontairement pas dans plus de détails pour ne pas te ruiner le suspens.

L’intrigue est rondement menée, les personnages sont attachants chacun à leur manière.  On a vraiment l’impression de se promener dans New York en calèche, de sentir les odeurs du purin, de devoir courir en traversant pour éviter de se faire écraser par un cheval.

On « sent » les rues, on voit le mode de vie des immigrés de l’époque, on sent l’opulence des nantis, des « Rois de New York ».  On comprend que tout est politique, que tout est borderline et surtout on assiste au progrès de la science psychologique, à la naissance du profilage et à l’émergence de nouvelles techniques d’investigation.

Tu l’auras compris j’ai été conquise.

Mon seul bémol, si il en faut un, n’a rien à voir avec l’histoire mais avec l’objet livre lui-même.  Le texte est hyper serré, ce n’est pas du tout aérien et j’avoue avoir regretté de ne pas l’avoir acheté en format Kindle pour palier à cette impression de condensé.

Si tu veux mon avis, fonce faire la connaissance de ces personnages et profites en pour découvrir New York autrement.

Bisous,

Isa

Mes achats du mois de février

Pour changer un peu, je me suis dit que j’allais partager avec toi ce qui a rejoins ma ludothèque et/ou ma bibliothèque durant le mois écoulé.

Si jamais tu cherches de l’inspiration voici mes dernières acquisitions.

Les petits nouveaux de la Biblio

 

Les outrepasseurs – Volume 1

-Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.
-Nous?
-Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille à présent. Vous combattrez ensemble. (Il baissa le son de sa voix.) Nos adversaires ne s’arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux.

Londres, 2013. Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat. Il découvre que l’attaque le visait personnellement et qu’elle a été préméditée par de redoutables ennemis : les fés. Emmené à Lion House, la résidence d’un dénommé Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis huit siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Ces derniers lui révèlent un héritage dont il ignore tout…

Surface

Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture.
Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier… Comment se reconstruire dans de telles conditions ?
Mais voilà que soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier…

L’aliéniste

New York, 1896…Un meurtrier sème les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs poublics…Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Lazlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces.  En les étudiant, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin et l’identifier.

L’ange des ténèbres 

New York, juin 1897. L’épouse éplorée d’un diplomate espagnol engage la détective Miss Sara Howard pour lui venir en aide : sa petite fille a disparu…

Immédiatement, l’équipe de Lazio Kreizler se reconstitue autour de Sara, et de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur apparaît peu à peu sur leur grand tableau noir.

Se dresse progressivement le portrait d’un être dont les mobiles ne sont pas politiques, d’une personnalité en proie à une étrange perversion, d’un tueur d’enfants ayant toutes les apparences de la normalité.

Virgin River

Que diriez-vous d’un changement d’horizon, d’un dépaysement total ? Destination : une petite ville du nord de la Californie, un endroit pittoresque, avec des habitants chaleureux et attachants.

Vous croiserez Melinda, qui vient justement de s’y installer comme infirmière, avec quelques projets. Si vous prolongez votre séjour, allez déjeuner dans le restaurant où Vic, un ancien marine, travaille. Il vous racontera pourquoi il a décidé de poser ses valises au pied de ces montagnes.

Et bien d’autres personnages hauts en couleur… Bienvenue à Virgin River!

Anne D’Avonlea

Avec Anne d’Avonlea, Lucy Maud Montgomery continue de déployer sous nos yeux ébahis l’univers enchanteur qu’elle a créé autour d’Anne Shirley, l’orpheline aux cheveux de feu adoptée par erreur. Entre les amis de toujours et les nouveaux venus, les idées saugrenues et le bon sens qui pointe son nez, Anne nous entraîne dans les aléas de la vie douce et enchanteresse d’un village hors du temps.

Avec ses yeux gris qui brillent comme les étoiles du soir et ses cheveux roux toujours aussi mordants que son tempérament, Anne, désormais âgée de seize ans, a su gagner l’affection des habitants d’Avonlea. Alors qu’elle prend ses fonctions d’institutrice, son caractère se dévoile tout en nuances et envolées idéalistes. Elle fera de nouvelles rencontres, comme Monsieur Harrison, leur voisin à Green Gables, ou Mademoiselle Lewis, qui vit dans le Pavillon aux échos. Il y a également Paul, un élève fascinant et, à n’en pas douter, une future âme sœur, ou les jumeaux Dora et Davy qui débarquent à Green Gables histoire d’épicer le quotidien enfin paisible de Marilla. Alors qu’Anne devient une jeune femme, les péripéties de son existence nous enchantent toujours autant qu’elles nous touchent.

À travers les joies et les peines qui font la trame du quotidien, le style si frais et poétique de Lucy Maud Montgomery porte la voix d’Anne dans les aventures, les rêveries et les moments de tendresse. Après Green Gables, quel plaisir de retrouver Avonlea !

 

POUR MINIMOI

Justice Academy – Volume 1

Moi, c’est Bruce Wayne et je suis nouveau au collège Ducard. Une bande de clowns à moitié cinglés erre dans les couloirs, un type nommé Bane veut ma peau et Hugo Strange, le conseiller pédagogique, est, disons, plutôt étrange. Avec mes deux amis, Clark et Diana, on a décidé de mener l’enquête pour découvrir qui se cache derrière tout ça !

Et le petit dernier de la Ludo

Similo – Contes 

Votre but est de faire deviner aux autres joueurs un personnage secret (parmi les 12 au centre de la table). Pour cela d’autres cartes de votre main vous serviront d’indices.
L’idée étant de pointer sans un mot des similitudes ou des différences entre le personnage indice et le personnage secret (détails physiques, émotion, métier, idées, caractère…).
Par exemple pour faire deviner le petit Chaperon Rouge on pourrait utiliser Alice comme carte indice de similitude (petite fille, yeux bleus etc.).
Après chaque tour, les autres joueurs doivent retirer un ou plusieurs personnages de la table jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un, en espérant que ça soit le bon.
Si les joueurs éliminent par erreur le personnage secret, ils perdent immédiatement la partie.

 

Ce mois-ci, j’ai été raisonnable.  Bon OK, je me suis un peu lâchée chez le libraire, mais c’est pour toi public (ahahah).

Bisous,

Isa