L’amour en trois questions – Jennifer E. Smith

Résumé

Lorsque la petite amie d’Hugo rompt avec lui la veille des vacances, le garçon se retrouve seul avec deux billets de train et son rêve de grand voyage à travers les Etats-Unis. Il passe alors une annonce et tombe sur Mae, apprentie cinéaste en quête d’aventure. Commence alors un road-trip de New York à San Francisco en passant par Chicago et Denver. Un tête à tête où Mae filme un documentaire sur l’amour à travers les interviews des passagers du train… tandis qu’Hugo tombe sous le charme.

Mon avis

Dans sa petite ville en Angleterre, Hugo est une célébrité. En effet, ce n’est pas tous les jours que des sextuplés viennent au monde.

Juste avant sa rentrée universitaire, il avait prévu de faire un tour des USA en train avec Margareth, sa petite amie. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu. En effet, certaine que leur amour ne tiendra pas la distance Los Angeles – Angleterre, Margareth décide de rompre avant le départ. Cependant, elle trouve que cela ferait du bien à Hugo de voyager et de prendre un petit break et lui fait don des billets. Petit hic, les billets et réservations d’hôtels sont nominatifs. S’il veut voyager, il faudra qu’il le fasse avec l’homonyme de son ex-petite amie.

Hugo et ses frères et sœurs passent donc une petite annonce afin de trouver une deuxième Margareth.

A New-York, Mae vit avec ses deux pères et sa grand-mère. Cette dernière est une véritable amoureuse des trains et encourage sa petite fille à sortir un peu des sentiers battus et à prendre son indépendance. La petite annonce que déniche sa meilleure amie pourrait bien être la réponse à ses prières.

C’est ici que l’aventure commence et elle est vraiment dépaysante. Durant son voyage, Mae décide de filmer un reportage qui elle l’espère lui ouvrira les portes de son école de cinéma.

Au fil des pages et des villes, on va voir Mae se lancer à fond dans son projet et Hugo se libérer peu à peu de la pression sociale qu’il subit depuis sa tendre enfance.

Les deux personnages vont non seulement parcourir les Etats-Unis mais également faire leur chemin intérieur sur la voie de l’indépendance, de l’affirmation de soi, sur l’écoute de leurs envies, sur l’amitié, l’amour, la fratrie, la famille…

C’est très joliment écrit, ça se lit tout seul et c’est très mignon. J’ai sorti mon mouchoir sur la fin. Alors oui, ne nous mentons pas c’est de la littérature jeunesse donc certaines choses sont très prévisibles mais selon moi, cela n’enlève rien au charme du livre.

J’aurai bien voulu faire partie du voyage et finir sur le reportage de Mae. Qui sait ce que j’aurais pu répondre à ses questions !

La tête sous l’eau – Olivier Adam

Résumé

Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte.
Puis il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : « On l’a retrouvée. Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. »
Il se trompait. Ma sœur serait bientôt de retour parmi nous mais on n’en avait pas terminé.

Mon avis

Pour que tu aies une idée, j’ai lu ce livre en 4 heures. J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur qui arrive à te transporter à Saint Lunaire, au coeur de la Bretagne profonde, pas très loin de Saint-Malo.

Ce déménagement est d’ailleurs le début de l’histoire. Si les parents d’Antoine et Léa sont ravis de s’installer loin de la folie de la vie parisienne, il n’en va pas de même pour leur deux ados.

C’est donc à travers les yeux d’Antoine et Léa que l’on va découvrir cette histoire. Léa a beaucoup plus de mal à s’acclimater qu’Antoine à leur petite vie en bord de mer. On comprend vite qu’elle a laissé à Paris un amour naissant et que cela ne va pas l’aider à s’adapter. Puis un jour, Léa disparait.

Ici, Antoine prend le relai et nous raconte comment sa famille fait face à l’horreur de la disparition, aux heures, aux jours et aux mois qui s’écoulent sans nouvelles de sa soeur. On ne sait toujours pas s’il s’agit d’une fugue, d’un enlèvement ou de quelque chose de pire et l’enquête policière n’avance pas.

Il voit ses parents sombrer, se distancer. sa famille se disloquer et à l’absence de sa soeur, s’ajoute le déchirement familial. Il doit faire face à ce nouveau quotidien, aux regards de ses camarades d’école, aux chuchotements quand il passe dans les couloirs. Sa planche de salut devient sa planche de surf et la mer et ses vagues ses meilleures amies. Puis un jour tout rebascule, sa soeur a été retrouvée… Elle est vivante.

Commence ici un autre voyage. Celui où Léa va devoir faire face à ce qui lui est arrivé, mettre des mots sur l’indiscible, revenir parmis les siens et essayer d’avoir une vie normale. Mais est-ce vraiment possible?

C’est tout ce processus qui est expliqué dans ce bouquin et personnellement j’ai trouvé ça une petite réussite. Alors la toute fin est certainement un peu facile mais ça n’a rien gâché au plaisir que j’ai éprouvé en lisant ce livre.

La vie rêvée des chaussettes orphelines – Marie Vareille

Résumé

En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface.

Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif: repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasuqe dont le projet se révèle pour le moins…étonnant: il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde.

La jeune femme ne s’en doute pas encore, mais les rencontres qu’elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l’art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu’à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler la vérité sur son passé?

Mon avis

Si tu aimes les romans feel good, si tu as envie de verser ta petite larme (oui, je plaide coupable), si tu veux en savoir plus sur Alice et sur son drame, vas-y fonce, tu vas te régaler.

Dans ce roman, on rencontre une Alice du passé via l’écriture de son journal et une Alice du présent. On ne sait pas ce qu’il s’est passé entre ces deux périodes mais clairement vu son état émotionnel actuel, ça n’a pas dû être terrible.

Comme elle n’est pas vraiment douée pour tenir un journal, Alice a décider de faire comme si elle parlait à Bruce Willis et qu’elle lui racontait sa vie. Perso, ça m’a fait sourire.

L’Alice du présent, fraîchement débarquée à Paris a décidé de s’offrir un nouveau départ. Elle se prend un petit appart et se met en quête d’un nouveau challenge professionnel. Elle fini par travailler pour une petite start-up au projet farfelu qui en fin de compte lui sera fort salutaire.

Elle va se créer un nouveau cercle d’amis en commençant par la cousine indienne de sa meilleue amie au USA. Et cette cousine, elle vaut son pesant d’or. C’est un ouragan de fraîcheur, de bonheur, de paroles,…bref une top chouette copine. Ensuite, ses collègues vont petit à petit réussir à faire tomber les barrières qu’elle se met elle-même et là…on entre dans le sujet du livre.

On va la voir s’ouvrir aux autres, essayer de gérer ses tocs, de diminuer ses médocs, d’avoir une mini vie sociale, d’avoir des plans pour les weekends et pourquoi pas de trouver l’amour.

On va la voir lutter avec son passé pour essayer de s’en sortir, pour essayer d’avancer mais surtout pour commencer à vivre.

Alors oui, les puristes diront que ce n’est pas un pullitzer. Oui mais est-ce que tous les films qui ont un jour gagné la Palme du Festival de Cannes sont bons…je ne crois pas.

Donc voilà, pour moi c’était une bouffée de love, d’air frais et de « la vie est belle » alors profitons-en. Si jamais tu l’as lu, n’hésites pas à partager ton avis, c’est toujours plus sympa quand on est deux à débattre.

Kérozène – Adeline Dieudonné

Résumé

Une station-service le long de l’autoroute, une nuit d’été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d’essence et d’asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.

23h12. ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l’arrière d’un gros Hummer noir.

Une minute encore, et tout bascule…

Adeline Dieudonné se joue des codes avec une irrésistible audace. Kérozène est drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel.

Mon avis

Je ne sais pas qui a écrit la quatrième de couverture mais on ne va clairement pas être d’accord.

Adeline Dieudonné m’avait marqué avec son livre précédent « La vrai vie » dont je te parle ici. Alors oui, ce premier opus n’avait pas grand-chose de drôle mais la noirceur et le glauque donnait de la profondeur aux personnages et au récit.
Et la fin du bouquin laissait passer un minuscule rayon de lumière.

Ici, je ne sais pas quoi te dire, c’est glauque pour le plaisir et ça ne s’améliore pas en tournant les pages.

On va nous présenter chaque personne (cheval et mort inclus) présente dans la station-service. J’ai assez aimé le fait que l’autrice consacre un chapitre à chaque personnage même s’il faut faire attention à ne pas s’y perdre avec les noms.

Vu le cadavre annoncé, je ne m’attendais pas à du rose et des paillettes (heureusement). Cependant, je ne m’attendais pas non plus à cette dose de noirceur : le portrait qu’elle nous peint de ces 15 personnages est glauque au possible. A croire qu’il n’y a personne de normal dans cette station-service. Pourtant on croise, une coach sportive, un mannequin, une famille, une caissière, un serveur… A priori des gens dont la vie ne doit pas ressembler à quelque chose d’atroce.

J’avoue n’avoir eu aucun plaisir à cette lecture. Tout est sinistre gratuitement, sans rien apporter à l’histoire. Le final du livre est juste une déception de plus à tout ce que j’ai cité plus haut.

Alors quand je lis sur la quatrième de couverture que Kérozène est :

  • drôle comme une comédie, je me dis que définitivement on a pas le même humour ou même pas la même définition de comédie;
  • tendu comme un thriller, bah non c’est relativement très plat en fait;
  • mordant comme le réel: là je m’inquiète juste de la réalité dans laquelle évolue la personne qui a écrit cette petite phrase parce que mon réel ne ressemble en rien à ce que j’ai lu (et je ne vais pas m’en plaindre, non, non!)

Donc voilà, très peu pour moi mais comme on le dit souvent « il en faut pour tout le monde ». Donc si ça t’a plu, je veux bien que tu développes en commentaires afin que je puisse comprendre ton point de vue.

Surface – Olivier Norek

Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police.
Là-bas, personne ne veut de son enquête.

Mon avis

On est d’accord que c’est la plus petite quatrième de couverture de tous les temps. Et pour une fois, je ne trouve pas ça plus mal.

On découvre ici le Capitaine Noémie Chastain lors d’une interpellation, qui ne se passe comme prévu.

Noémie voit la moitié de son visage partir en fumée. S’en suit une série d’opérations chirurgicales, une période d’acceptation de cette nouvelle personne qui la regarde dans le miroir, une adaptation au regard des gens.

Noémie ne va pas passer par la plus belle époque de sa vie et le fait que sa hiérarchie ne veuille pas la voir reprendre du service et devienne très créative quant à ses perspectives d’avenir n’arrange pas les choses.

Elle va donc se retrouver à la tête d’une équipe dans un petit village de province où tout le monde se connait et où la criminalité frôle le zéro. Mais la vie nous réserve bien des surprise et sa mise au vert n’aura, au final, pas grand-chose de reposant.

J’ai trouvé le début de l’histoire long au démarrage. En effet, entre le moment où Noémie se fait arracher le visage et celui où elle part pour Avalone, on tourne +/- 70 pages. Alors certes, je comprends qu’il faut se mettre dans l’ambiance, comprendre ses souffrances physiques et psychologiques mais selon moi, on aurait pu faire un rien plus court.

Par contre, je suis rentrée dedans dès le début de l’enquête, j’ai adoré sa nouvelle équipe, et tout ce qui se cachait sous la surface est vraiment topissime. Je ne veux ni ne peux en dire plus pour ne pas gâcher ton plaisir.

Selon moi, c’est un très bon roman. Il se lit rapidement et facilement. Les personnages sont attachants. On n’échappe pas aux clichés ville Vs campagne mais ça sert l’histoire et ça met le sourire.

Donc voilà, je laisse l’auteur vous présenter son livre car il fait ça super bien !

La trilogie du Tearling

Après la mort de sa mère la Reine Elyssa, Kelsea Raleigh a grandi en exil, loin des intrigues du Donjon royal où son oncle a pris le pouvoir. Le jour de ses dix-neuf ans, une garde l’escorte de son repaire à la capitale, où elle doit reconquérir la place qui lui revient de droit. Kelsea ne s’est jamais sentie aussi peu capable de gouverner. Pourtant, les atrocités qu’elle découvre vont la pousser à commettre un acte d’une incroyable audace, qui jette tout le pays dans la tourmente. Long périple semé d’embûches, plein de bruit et de fureur, de trahisons et de combats… Pour Kelsea, l’épreuve ne fait que commencer.

Mon avis :

Il s’est passé un peu de temps depuis que j’ai posté cette photo sur mon profil Instagram.

En effet, avant de te donner mon avis, je voulais finir la trilogie. Pour ne pas te spoiler, je vais me contenter de te donner un avis global et surtout me focaliser sur l’histoire du premier tome.

Avant de commencer, il faut que tu saches que j’ai dévoré ces 3 volumes de +/- 600 pages chacun. J’ai trouvé l’histoire hyper fluide mais surtout très prenante.

Reine de Cendres

Si je devais résumer, je dirais que le premier opus parle de la vie de Kelsea, petite fille cachée et élevée par des tuteurs. C’est dans cet opus qu’elle commence son voyage vers le Tearling.

Révolte de Feu

Le deuxième opus se centre sur son arrivée dans le Tearling, son accession au trône et le fameux pacte conclut par sa mère avec la Reine Rouge.

Destin de Sang

Le troisième opus se centre lui sur le sauvetage du Tearling et nous rapproche un peu plus de cette mystérieuse Reine Rouge.

Dans le premier opus, Kelsea Raleigh vient de fêter ses 19 ans. Cet anniversaire restera tout à fait particulier car ce jour-là, les gardes de la Reine viennent la chercher pour qu’elle monte sur le trône et devienne la nouvelle Reine du Tearling.

C’est donc la première fois de sa vie qu’elle quitte sa chaumière et les deux personnes qui l’ont élevé comme si c’était leur propre fille, sans jamais lui cacher ses origines royales.

Mais voilà, pendant ces 19 ans d’absence, son oncle a pris certaines latitudes dont il ne compte pas se défaire et voir revenir sa nièce ne l’enchante guerre.

Durant le trajet vers le Tearling, Kelsea et ses gardes sont poursuivi par des Cadens, des mercenaires qui ne souhaitent pas que Kelsea accède au trône.

Durant son périple, elle fera la connaissance de sa garde mais également du Fetch, ce hors-la-loi qui a pourtant tout pour lui plaire et avec qui elle passe un pacte.

Dans ce premier tome, Kelsea va se rendre compte de la puissance du médaillon qui pends à son coup depuis toujours et qui est le sujet de bien des convoitises.

Ces romans sont de véritables page turner: l’intrigue est bien ficelée, les personnages sont attachants. On a envie que Kelsea réussisse dans son rôle de Reine, on a envie de découvrir qui sont les traitres qui l’entourent, qui sont ces réels alliés. On a envie d’en savoir plus sur cette mystérieuse reine rouge.

On va voir se développer sa personnalité mais aussi sa connaissance des intrigues de la cours, on partira avec elle dans ses visions du passé. On va la voir s’épanouir physiquement, grandir. On la verra prendre des décisions qui nous réjouiront et nous rendront fiers malgré leurs conséquences et d’autres que nous ne validerons pas.

Bref, je te conseille fortement cette trilogie. Tout y est: intrigue, amour, magie, pouvoir, traitrise, fidélité. Et la fin va être tout sauf ce à quoi tu t’attends.

Minivilles

Minivilles est un jeu de société que Minimoi affectionne tout particulièrement et auquel on joue tous les weekends (avec grand plaisir, je tiens à le souligner !).

Minivilles, c’est quoi ? C’est un jeu où tu dois créer ta miniville avec au départ un champs et une boulangerie.

Et ça fonctionne comment ? Tu jettes le ou les dés et en fonction des cartes que tu as devant toi, tu vas soit recevoir de l’argent (wouhou), soit devoir de l’argent à un autre joueur (oui, il n’y a pas de petit profit).

Comment agrandir ma miniville ? Au fur et à mesure des tours, tu vas gagner de l’argent. Cela va te permettre de construire des bâtiments.

Tu verras que certains bâtiments en favorisent d’autres. Á toi de faire les meilleurs combos de cartes possibles.

La partie se termine quand ? La partie se termine quand un joueur a construit les 4 bâtiments clé de la ville.

Mon avis

Ce petit jeu ne paie pas de mine mais il est magique. C’est facile à appréhender, rapide et assez addictif. J’avoue qu’on envisage l’achat d’une des extensions.

Les règles sont hyper simples, à ton tour de jeu :

  1. Tu jettes les dés ;
  2. Si tu dois de l’argent à un autre joueur tu le paies / si un autre joueur te doit de l’argent, tu l’encaisses.
  3. Si la banque te doit de l’argent, tu l’encaisses ;
  4. Si tu le souhaites (et que tu as les moyens), tu peux t’acheter un bâtiment.

Les règles sont faciles, c’est fluide et ça fonctionne.

Les points positifs : les parties sont rapides, les règles simples et le jeu peut avoir sa petite tension quand on s’approche du but en même temps qu’un autre joueur.

Les cartes ne sont pas cachées donc à tout moment, tu peux voir où en sont tes adversaires.

Les points négatifs : on lance des dés. Il faut donc pouvoir assumer le facteur chance (Minimoi a parfois du mal avec ce dernier point, enfin…surtout quand il perd :-D)

La fiche technique

Type de jeu : familial, gestion, cartes & dés

Âge : 7 ans

Nombre de joueurs : 2 à 4 joueurs

Durée : +/- 30 minutes

Le petit truc en plus

Comme deux avis valent mieux qu’un, je te partage celui de Thierry du magasin Sajou ici.

Et si tu as besoin de visuel, voici une petite vidéo explicative.

Des bisous,

Isa

Petit gommage maison

Hello,

Je ne sais pas toi mais moi il y a des jours où j’ai besoin de confort, de feel good et de moments cosy.

Quand c’est le cas, j’adore me prendre une douche bien chaude suivie d’un scrub visage et corps dont tu me diras des nouvelles.

Pour ce gommage maison, tu n’as besoin que d’un bol et de trois ingrédients :

  • 1 càs d’huile végétale (olive, jojoba, amande douce…ce que tu veux) ;
  • 1 càs de miel (si possible bio). Pourquoi ? Parce que tu vas l’étaler sur ton corps et ton visage, alors autant qu’il ne soit pas plein de produits chimiques ;
  • 2 càs de sucre fin.

Petite astuce, je te conseille de commencer par mettre l’huile dans ton bol pour que le miel ne colle pas à ta cuillère.

Tu mélanges le tout et tu te fais plaisir !!! Ta peau sera douce et hydratée grâce à l’effet du miel et de l’huile. Le sucre aura enlevé toutes tes petites peaux mortes et tu auras l’impression d’avoir une peau de bébé.

En utilisant de l’huile d’olive, ce gommage devient 100% comestible. Tu peux donc en profiter pour te faire un petit gommage des lèvres en même temps que ton scrub visage.

Voilà, n’hésite pas à me faire savoir ce que tu en as pensé. Tu peux conserver le mélange au frais une petite semaine mais à priori avec ces quantités tu auras juste assez pour une douche.

Si tu as un retour, n’hésite pas à poster cela par ici.

Des bisous,

Isa

Mes séries de Février 2021

L’aliéniste

Un petit bijou.  Chaque saison traite d’un crime différent.  Il ne faut pas avoir peur du sang parce qu’on ne nous épargne pas beaucoup niveau scènes de crimes mais la série est vraiment très très sympa et Dakota Fanning est parfaite dans son rôle.

J’ai également lu le livre dont je te parle ici.

La Saga des Wings

Alors, je ne m’attendais pas à grand-chose en commençant cette série que je jugeais fort ado.  Mais au final, je me suis complètement prise au jeu.  J’avais vu venir certaines des révélations finales mais ça n’a rien enlevé à mon enthousiasme.

Manhunt: Unabomber

Cette série m’avait été conseillée par ma copine Naike et j’ai beaucoup aimé (merci copine!).

Sans trop en dire, j’ai trouvé difficile de vraiment détester le gars.  Il a fallu que je me répète que les événements d’une vie ne peuvent pas justifier d’enlever celle des autres.  Mais quand même, j’ai dû me le répéter plus d’une fois.

After life

Mon coup de cœur du mois.  Clairement, si tu n’aimes pas l’humour British, passe ton chemin, ce ne sera pas pour toi.

Mais j’ai adoré, le personnage principal est hyper attachant.  Il y a eu des scènes où j’ai ris seule devant ma télé et d’autres où j’ai puisé dans la boite à mouchoirs.

Vivement la saison 3 parce que j’ai bien envie de retrouver cette joyeuse petite bande.

Scène de crime : La disparue du Cecil Hotel

Déception absolue parce que je m’attendais à une mini-série du style de celle sur OJ Simpson.  Mais ici on est plus sur du documentaire que sur une vraie série.  Donc, bof bof.

La mini-série ne fait que 4 épisodes et est une sorte de reportage sur les choses assez bizarres et plus particulièrement sur la disparition d’une touriste canadienne lors de son séjour au Cecil Hotel.  J’ai tellement vu venir la fin de loin que je résumerais par « beaucoup de bruit pour rien ».

Good Girls

C’est Marjorie qui commente régulièrement sur la page Facebook qui m’a conseillé cette série.  Eh bien, Marjo, merci beaucoup parce que j’adore.

C’est mon super moment du soir.  Je m’installe dans mon canapé avec ma petite tasse de thé et je profite.  Je suis au tout début de la deuxième saison et j’aime beaucoup le côté non résigné de ces 3 nanas qui font ce qu’elles peuvent pour s’en sortir et améliorer leur quotidien et celui de leur famille.  Alors, oui, ce qu’elles font est un peu extrême mais c’est tellement bon.

Puis, l’air de rien, il y a vraiment un beau message derrière cette série.  Donc vas-y fonce, ça va te faire du bien.  Mention spéciale pour Rio qui a un côté « je suis bad, mais dans le fond je suis aussi un peu gentil et c’est pour ça que tu craques ».  Oui, oui je craque!!!!

Voilà, c’est tout pour février.  Si toi aussi tu as des séries à me conseiller (je suis hyper bon public), n’hésites pas à laisser un petit commentaire.

Des bisous,

Isa

L’aliéniste – Caleb Carr

New York, 1896…Un meurtrier sème les cadavres d’adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs poublics…Révolté par tant d’indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Lazlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces.  En les étudiant, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin et l’identifier.

 

Mon avis:

Alors, je suis arrivée au livre après avoir vu la série sur Netflix.  Généralement, les gens lisent le livre d’abord et regardent l’adaptation ensuite mais j’ai été heureuse de le faire dans cet ordre-là.

C’est toujours difficile de parler d’une enquête sans révéler des infos qui viendraient te ruiner ta lecture (ou ton visionnage) je vais donc essayer d’être concise.

J’ai adoré me promener dans les rues de New York, de passer des beaux quartiers à ceux beaucoup moins bien fréquentés.  Cela faisait un peu « Gangs of New York », à l’époque où certains quartiers de la ville étaient aux mains de malfrats qui y faisaient la pluie et le beau temps.

Ici, grâce aux personnages qui vont mener l’enquête, on a une vue d’ensemble sur ces deux mondes.

John Moore est journaliste et un proche ami du Docteur Kreisler et du dirigeant des forces de l’ordre Théodore Roosevelt himself (enfin à ce moment-là, il ne connait pas encore son glorieux futur).

John Moore revient de Washington après une peine de cœur.  Compte tenu de la position sociale de sa famille, il connait tout le gratin de la ville tant à Washington qu’à New York.

Théodore Rooselvelt essaie de réformer la police qui est plus souvent à la solde des malfrats qu’au service du peuple.

Lazlo Kreisler, l’aliéniste, travaille sur les maladies mentales et sur l’influence de l’enfance sur le développement des individus.  Selon lui, pour entrer dans la tête d’un criminel, il faut connaitre son histoire et analyser les faits qui l’ont amené à être la personne qu’il est.  Selon ses recherches, personne ne naît mauvais, on le devient au contact de la société (oui, ça a un petit côté cours de philo et retour sur les bancs de l’école).

Donc, Roosevelt se voyant confronté à un tueur en série décide de faire appel à ses deux amis d’enfance.  Il finit par leur avouer que pour résoudre ces crimes, il a plus confiance en eux qu’en ses hommes.

Pour que l’enquête puisse avancer en toute discrétion, il faut quelqu’un qui fasse transiter  les informations entre les deux équipes.  C’est ici que Sarah entre en scène.  Elle est la première femme à travailler pour la police de New York.  Pour l’aspect scientifique de l’affaire, Théodore met à leur service les frères Isaacsons.

Du coup, pendant tout le livre, on analyse les crimes du tueur, on s’interroge sur ses motifs, sa raison d’agir de telle ou telle manière et on crée un profil de la personne à rechercher en se basant sur des éléments scientifiques.  Et bam, on assiste à la naissance du profilage.

Je ne rentre volontairement pas dans plus de détails pour ne pas te ruiner le suspens.

L’intrigue est rondement menée, les personnages sont attachants chacun à leur manière.  On a vraiment l’impression de se promener dans New York en calèche, de sentir les odeurs du purin, de devoir courir en traversant pour éviter de se faire écraser par un cheval.

On « sent » les rues, on voit le mode de vie des immigrés de l’époque, on sent l’opulence des nantis, des « Rois de New York ».  On comprend que tout est politique, que tout est borderline et surtout on assiste au progrès de la science psychologique, à la naissance du profilage et à l’émergence de nouvelles techniques d’investigation.

Tu l’auras compris j’ai été conquise.

Mon seul bémol, si il en faut un, n’a rien à voir avec l’histoire mais avec l’objet livre lui-même.  Le texte est hyper serré, ce n’est pas du tout aérien et j’avoue avoir regretté de ne pas l’avoir acheté en format Kindle pour palier à cette impression de condensé.

Si tu veux mon avis, fonce faire la connaissance de ces personnages et profites en pour découvrir New York autrement.

Bisous,

Isa