Le Bar à Jeux

Maintenant que tous les bars et restos sont fermés, pourquoi ne pas commencer une liste d’endroits à découvrir une fois que tout sera à nouveau ouvert?

Voici ma première suggestion.  Si tu aimes jouer et manger, cet endroit est pour toi.

Il y a moins d’un mois,  j’ai testé pour toi Le Bar à Jeux (Chaussée d’Alsemberg, 136 – 1060 Bruxelles)

Le bar à jeux, kézako?

Si tu ne connais pas, Le Bar à Jeux est un bar avec une ludothèque de +/- 500 jeux qui sont mis à ta disposition.

Petite cerise sur le gâteau, on te conseille en fonction de tes envies, affinités et on t’explique même les règles du jeu auquel tu vas jouer (fini la lecture fastidieuse des règles).

Avec ou sans enfants?

Tu peux y aller en famille ou entre amis, le succès est toujours garanti.  J’y suis allée deux fois.  La première avec avec mon namoureux et nos mininous respectifs (14 et 7 ans) et la seconde en tête-à-tête.

Lors de notre première visite, nous étions donc 4 autour de la table et tout le monde a passé un bon moment.

Par contre, si tu décides de venir avec des enfants, il est important de savoir que la ludothèque s’adresse à des enfants à partir de 8 ans.

Attention, ceci n’est pas une interdiction d’accès aux enfants de moins de 8 ans.  Le mien en a 7 et a passé une super journée.

Cependant, ton enfant doit être capable de jouer à des jeux destinés à un public de 8 ans ou plus.

Le concept: du pain et des jeux

Le personnel est hyper sympa et disponible, il y a pas mal de bières artisanales, des cookies et même de la petite restauration.  Voici leur carte si tu prévois d’y passer un long moment à profiter de leur ludothèque.

Lors de notre première visite, on a testé 6 jeux (Azul, Kings of Tokyo, Draftosaurus, Galèrapagos, Minivilles et Little Town) dont on nous a expliqué les règles autour d’un cookie et d’un café, la grande classe!

La deuxième fois, on était en amoureux et on a décidé de tester pas mal de jeux à deux (Kahuna, Agricola, Okiya et Onitama).

Attention gros coup de cœur pour les deux en photo (je dois me faire une note mentale afin de t’en parler dans un prochain post)

Les infos pratiques

Le petit conseil que je te donne est de leur passer un petit coup de fil, ou de leur envoyer un petit message sur Facebook afin de réserver ta place.

En effet, l’endroit à son petit succès et les tables se remplissent beaucoup plus vite qu’elles ne se libèrent.

L’accès à la ludothèque te coûtera 3 Euros (peanuts) par rapport au plaisir ludique que tu vas éprouver.

Envie de plus?

Autre petit plus en plus, ils ont régulièrement des soirée protos, des soirées où des auteurs de jeux viennent présenter leur dernier bébé, etc.

N’hésites donc pas à faire un petit like sur leur page Facebook afin d’être tenu au courant de leurs actualités.

Voilà, des bisous à toi.

Isa

Les Septs Soeurs – Tome 1 (Maia) – Lucinda RILEY

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses soeurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leur origine.

Mon avis:

Olala que je suis excitée de pouvoir te parler de ce livre.  Avant toute chose, je tenais à remercier mes copines Lara et Véro de m’en avoir parlé 1.000 fois en disant à quel point cette saga était top.  Du coup, à force de les entendre se dire « Et toi, t’en est où? », j’ai craqué.  Elles m’avaient averti que ça allait être trop mignon pour moi mais j’ai adoré ce premier tome.

En même temps, il avait tout pour me plaire: une traductrice de romans, des voyages (la Suisse, le Brésil, la France), de l’art, de l’histoire.  Enfin bref, tout était là.

Alors plus concrètement, les sept sœurs est l’histoire de 6 sœurs (je suppose qu’on apprendra ce qu’il est advenu de la dernière en cours de route) qui se retrouvent dans leur maison d’enfance à la mort de leur père.  Chaque sœur a été adoptée dans un pays différent mais aucune ne connait ses véritables origines.  Dans son testament, leur père va leur donner la possibilité de découvrir d’où elles viennent en leur laissant un indice concernant leur adoption et leur histoire personnelle.  Libre à elles de faire ce qu’elles veulent de ces informations.

Dans ce premier tome, on suit Maia, la première des sœurs à avoir été adoptée et la seule à ne jamais avoir quitté Atlantis, la maison familiale de Genève.  Grâce à elle, on va voyager du Brésil à la France et en connaitre un peu plus sur l’histoire de ces ancêtres.  Et là, c’est juste magique.

Je ne veux pas trop t’en dévoiler mais saches que tu vas pouvoir lire une très belle histoire d’amour qui aura comme fond historique la construction du Christo au Brésil (tu sais le Christ avec les bras ouverts.  Bah voilà, tu vas le voir sortir de terre).

Au fur et à mesure des pages, on va suivre Maia dans sa quête d’elle-même.  Elle va se découvrir, s’émanciper, s’ouvrir et grandir pour être finalement en paix.  La découverte de son histoire va impacter son présent et certainement changer son futur.  En s’ouvrant aux autres, elle se donne de nouvelles perspectives personnelles lui permettant de donner un nouveau tournant à sa vie.  Bref, elle va éclore comme une rose au printemps et ça, c’est vraiment très très beau.

Je ne peux malheureusement pas t’en dire beaucoup plus pour ne pas te spoiler mais fonces, vas-y les yeux fermés.  Si tu aimes l’art, l’histoire et la romance, tu ne peux qu’aimer ce premier tome.

Des bisous,

Isa

Les bases de Minecraft – Les explications de Leo

Minecraft est un jeu vidéo de construction et de combat à partir de 7 ans selon la  norme PEGI.

Il existe deux editions de Minecraft, l’édition Java et la bedrocks. Comme tu peux le voir sur l’image, je te parle de la Bedrocks.

Tu peux le jouer en mode créatif, survie et aventure.  Je vais t’expliquer comment jouer en mode survie.

Pour construire, tu auras besoin de bois, de pierre, de diamant, de fer mais aussi de nourriture et de laine pour survivre.

Aujourd’hui je vais te parler du bois qui est la base du jeu.

A quoi sert le bois?

Le bois sert à construire des maisons, des meubles et des outils.

Où trouver le bois?

Comme dans la vraie vie, le bois se trouve sur un arbre.

Comment casser du bois?

Il faut se mettre devant le tronc d’arbre, faire un clic droit et rester jusqu’à ce que la buche se casse.

Comment stocker le bois?

Pas de souci de ce côté là, le jeu stocke le bois à ta place.

Il apparaitra dans la ligne inférieure de ton inventaire.

Comment aller chercher du bois dans ton stock?

Le bois disponible apparaît dans une ligne d’inventaire en-dessous de ton écran.  Si tu as plus de bois que ce qui est visible, tu as accès à ton inventaire complet en cliquant sur X.

Comment faire des planches de bois?

Tu dois faire un click droit sur la bûche dans ton inventaire et la mettre dans une des 4 cases de fabrication.  Et elle sera automatiquement transformée en planche dans le petit carré à coté des 4 cases fabrication.  Tu devras donc prendre la planche et la remettre dans ton inventaire.

Comment faire un manche en bois?

Maintenant que tu sais faire des planches, tu mets deux planches et tu reçois un stick qui te servira de manche pour tes outils.

Pour créer des outils, il te faudra une table de craft.

Comment faire une table de craft?

Tu dois prendre 4 planches de bois dans ton inventaire, les mettre dans les carrés « Crafting » et tu auras une table de craft dans le petit carré.

Tu devras donc mettre ta table de craft dans ton inventaire.  Tu dois ensuite la poser en faisant clic droit sur le sol.  Tu peux maintenant l’utiliser pour créer des outils.  Il te suffit de faire un clic droit dessus chaque fois que tu en as besoin.

Comment faire des outils?

Voici une table pour t’aider à créer tes premiers outils.

Tu pourras les améliorer en fonction des matériaux disponibles dans ton inventaire.  Tu auras une pioche plus solide avec des pierres, puis du fer…

Voilà, je pense que tu sais tout pour commencer avec le bois, je te donne rdv la semaine prochaine pour parler de la pierre.

A bientôt,

Leo

L’homme craie – C.J. Tudor

« Nous n’étions pas d’accord sur la manière dont ça avait commencé.  Était-ce lorsqu’on s’était mis à dessiner les bonshommes à la craie, ou lorsqu’ils sont apparus tout seul? »

1986.  le jeune Eddie et ses amis élaborent un langage secret pour communiquer: de petits bonshommes tracés à la craie.  Ce qui n’était qu’un jeu va prendre une tournure tragique lorsque l’un de ces dessins les conduit jusqu’au cadavre d’une jeune fille.

Trente ans après le drame, alors qu’Eddie le pense derrière lui, le passé refait surface…Le jeu n’est pas terminé.

Mon avis:

J’ai découvert C.J. Tudor via son second livre « La disparition d’Annie Thorne » et j’avais tellement aimé que j’ai décidé de lire son premier roman.  Pour ton info, pour le moment, C. J. n’a que deux romans à son actif mais j’espère sincèrement qu’elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin.

Pour que tu puisses commencer dans le bon sens, je te parle donc de L’homme craie son premier roman.

L’homme craie est l’histoire d’une bande de 5 copains: Ed, Gros Gav, Hoppo, Mickey Métal et Nicky (la fille de la bande).  Ensemble, ils ont décidé de mettre au point un système de communication qui leur est propre: via des dessins à la craie.  Chacun d’eux se voit attribuer une couleur de craie afin de pouvoir identifier l’auteur des messages codés.

Comme dans tout système codé, il y a toujours un moment où un petit génie craque le code.  C’est comme ça qu’un jour de 1986,  des messages d’une couleur qui n’est attribuée à aucun des membres du groupe font leur apparition.  Ces dessins les mèneront tout droit vers une macabre découverte.

Le roman est construit sur des allers-retours entre 1986 et 2016.  Chaque chapitre représente une année (soit 1986, soit 2016).  La structure du roman est claire et permet de bien se repérer dans la chronologie des événements.  Je ne t’apprends rien en t’annonçant qu’en 2016, les dessins à la craie réapparaissent et que cette fois, nos amis sont bien décidés à savoir qui se joue d’eux et de leur code.

J’ai beaucoup aimé ce roman car tout est très fluide, les personnages secondaires (les parents, professeurs, …) sont vraiment bien utilisés et apportent un plus à l’histoire, ils aident à poser le cadre de l’intrigue et permettent de faire le lien entre le monde des enfants et le monde des adultes.  Le puzzle se met en place au fil des pages, il y a des choses que tu vas peut-être deviner et d’autres qui vont te tomber dessus sans prévenir.

On va parler d’avortement, de religion, d’Alzheimer, de pauvreté, de pédophilie tout ça sans lourdeur, sans cliché et sans être trop crus.  Vraiment, je te conseille ce livre et, si par hasard tu l’as déjà lu, n’hésites pas à me faire part de ton ressenti mais surtout fonce acheter son deuxième opus « La disparition d’Annie Thorne » que j’ai beaucoup aimé aussi.

Ce livre avait un petit goût années 80, avec un fond de goonies pour l’amitié des 5 enfants, un peu de noirceur mais pas trop.  Le tout avec comme décor des aires de jeux, des ballades en vélo, des rumeurs, un petit village…

Et pour conclure, en dehors de l’histoire, ce qui m’a également beaucoup plu ce sont les remerciements de C. J. qui commencent par « Tout d’abord, merci à toi lecteur.  d’avoir acheté ce livre avec ton argent durement gagné, de l’avoir emprunté à la bibliothèque ou à un ami.  Quelle que soit la façon dont il a atterri entre tes mains, je t’en suis éternellement reconnaissante. […] »

C’est certainement neuneu, mais moi j’ai trouvé ça super!

Voilà, à mon tour de te remercier de m’avoir lue jusqu’au bout.

Des bisous,

Isa

Le secret du mari – Liane Moriarty

Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier.  Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari  : «  À n’ouvrir qu’après ma mort.  » Quelle décision prendre  ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant  ? Ou céder à la curiosité au risque de voir basculer sa vie  ? Tous les maris – et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs.
Best-seller aux États-Unis, ce roman, intense, pétillant et plein d’humanité, allie habilement suspense et émotion pour marquer son lecteur d’une empreinte durable.

Mon avis

C’est le deuxième livre que je lis de cette autrice, le premier étant Big Little Lies (Petits secrets, grands mensonges) dont je te parlerai peut-être quand j’aurai fini de visionner la série qui en a découlé.

Ce que j’aime chez Liane Moriarty c’est qu’elle arrive à écrire des romans à partir de personnages tout à fait normaux.  Cecilia pourrait bien être ta voisine: elle est mariée, a trois filles, en plus d’être mère au foyer, elle travaille comme représentante Tupperware et est active dans la vie scolaire de ses filles.  Son mari est souvent en voyages d’affaires et quand il est à la maison, c’est un mari dévoué et un papa aimant.  Comme je te l’ai dit, rien que ta voisine ne pourrait vivre.

Jusque-là, rien de très très croustillant.  Sauf que lors d’un des voyages d’affaires de John-Paul (oui il y a peu de chance que ton voisin porte ce prénom), Cecilia va faire une drôle de découverte.  Comme toute représentante Tupperware qui se respecte, Cecilia est maniaque du rangement.  Un soir, pour passer le temps, elle décide de mettre de l’ordre dans le grenier et tombe sur une lettre de son mari qui stipule « A n’ouvrir qu’après ma mort ».

Alors, je ne sais pas toi, mais moi, je me voyais déjà avec l’enveloppe au-dessus d’une casserole d’eau bouillante en mode je la lis vite fait et je la remets où elle était en mode ni vu, ni connu.  Oui, je suis faible (et un peu, beaucoup curieuse).  Tu verras, Cecilia est un peu plus forte que moi. Mais le restera-t-elle longtemps ?

En soi, tu n’as pas de quoi tenir 498 pages et l’intrigue ne se résume heureusement pas à un simple « ouvrira ? », « n’ouvrira pas ? ».  Pour développer son intrigue, Liane nous présente une série d’autres personnages.  Je ne dirais pas que ce sont des personnages secondaires car ils sont aussi importants au développement de l’intrigue que Cecilia, mais ce n’est pas leur mari qui a écrit une lettre à ouvrir après sa mort alors qu’il est bien en vie.  Tu me suis?

Parlons un peu de Rachel.  Rachel est secrétaire dans l’école où étudient les enfants de Cecilia.  Elle est plus âgée, mère de deux enfants de l’âge de Cecilia (Rob et Janie) et grand-mère d’un petit garçon.  Tu apprendras également que tout le monde connait Rachel mais je te laisse le soin de découvrir pourquoi.  On fait sa connaissance quand sa vie bascule.  En effet, son fils lui fait part de son projet de s’installer à NY avec sa petite famille.  Pour te situer, l’intrigue se déroule en Australie, NY est donc à l’autre bout de la planète.  Pour une grand-mère qui aspire à voir son petit-fils grandir, cette annonce a un petit goût de fin du monde.

Ensuite, nous avons Tess qui conjugue parfaitement sa vie privée et sa vie professionnelle.  En effet, elle a créé sa propre société de publicité avec son mari et sa cousine / meilleure amie / presque sœur.  Cela lui permet de gérer son temps et de s’occuper de son fils Liam.  Elle a une petite phobie sociale bien qu’elle soit commerciale à succès.  Et au moment où nous la rencontrons, sa vie est sur le point de changer.

Tu l’auras compris, les destins de tous ces personnages, à priori tout à fait normaux et sans histoire, vont s’entremêler.  C’est ce qui te fera tourner les pages, c’est ce qui te donnera envie de connaitre le fin mot de l’histoire et de découvrir quel était le secret du mari.

Avis à ceux qui aiment que les choses sérieuses commencent rapidement, Liane Moriarty prend tout son temps pour installer son intrigue et ses personnages.  Tout ce qui va t’être présenté aura son importance mais du coup, ça peut te sembler un peu longuet au début.  Mon conseil serait « ne lâche rien, ça va être bien ».

Voilà, je pense que tu sais tout ce que tu dois savoir, sans pour autant connaître ce fameux secret.

Des bisous,

Isa

 

 

La vraie vie – Adeline Dieudonné

C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier.

La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.

Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors elle se retrousse les manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence.

La Vraie Vie est un roman initiatique, rédigé d’une plume sans concession.

Mon avis:

Je ne vais pas y aller par 4 chemins, ce livre m’a travaillé.  En fait, il n’était pas du tout là où je l’attendais et ce pour plusieurs raisons.

Pour commencer, l’auteur ne révèle pas le prénom de l’héroïne.  Et je t’avoue que ce petit détail m’a perturbé.  J’ai trouvé hyper bizarre de connaitre tous les détails de la vie de quelqu’un à l’exception de son prénom car dans la vraie vie (sans mauvais jeux de mots), quand on fait connaissance, c’est la première chose que l’on échange.

Ensuite, bien qu’on parle de fratrie, de famille, d’amour, de sciences et d’évolution personnelle tout se passe dans un environnement social hyper sombre.  On a l’impression que malgré tous les efforts de cette fille, la lumière ne va jamais percer.  Pour moi, c’est ça le plus dur.

Malgré tout, j’ai suivi la vie de cette jeune fille avec grand intérêt.  J’ai eu envie de l’aider à entendre à nouveau le rire de son frère.  Je l’ai vu se lancer dans les sciences avec passion et génie pour trouver un moyen de remonter le temps, de changer cet instant où tout à basculer.

J’ai eu envie de l’aider dans son développement, de l’engager pour baby-sitter mon fils afin de pouvoir l’aider financièrement dans ses études.  J’aurais voulu discuter avec elle de l’amour, du vrai, de celui qui fait qu’on a l’impression que notre cœur va exploser et qu’on espère que la vie ne nous retirera jamais.  J’aurais aimé lui parler de ce que ça fait de vivre dans une famille normale, de la prendre dans mes bras, de la consoler mais je ne suis qu’une lectrice et le seul droit qui m’est donné est d’être le témoin silencieux de ce qu’il se passe.

Alors on ne va pas se mentir, je ne me suis pas privée de haïr ce père complètement mauvais, cet homme qui regarde sa petite fille avec mépris et ne voit en elle qu’un sexe faible.  J’ai vomi son sexisme, j’ai voulu cent fois lui retourner toute la violence physique et psychologique dont il fait preuve.

J’ai eu du mal avec l’apathie de la mère, sa façon de laisser les choses aller, de ne pas se révolter, de ne pas fuir ce foyer qui n’en est pas un.  J’ai été soulagée de constater qu’au fur et à mesure de l’histoire elle prend du corps, elle se rempli d’âme, elle s’autorise un début de vie et essaie de faire de son mieux.

Et pour conclure sur la famille, j’ai maudit ce frère pour qui elle se bat mais qui s’éloigne d’elle au fil des pages.

Ce roman n’était pas là où je l’attendais et il me hante encore de par sa fin à la fois logique mais tellement cruelle, tellement contre nature où les rôles sont inversés, où l’obscur atteint son apogée pour finalement laisser place à un mini rayon de lumière, que l’on sent ténu, mais qui je l’espère grandira.

Voilà ce que j’ai pensé de ce petit livre de 213 pages.

Des bisous,

Isa

Après une longue absence…

Waouw, je ne m’étais pas rendu compte que j’avais laissé dormir ce blog pendant 4 ans.

Entre mon biscuit qui grandit, un nouvel amoureux,  un nouveau job (bon ok ça va faire presque 3 ans) et deux déménagements, je me suis laissée déborder et ai profité du moment présent au détriment de ce blog.  Je ne te promets pas que mes apparitions vont être régulières mais on va essayer de faire mieux que le rien de ces dernières années 🙂

Sinon, j’espère que pendant mon absence tout s’est passé au mieux pour toi, que tu as aussi évolué tant au niveau personnel que privé, que de belles choses te sont arrivées et que d’encore plus belles t’attendent dans un avenir pas si lointain.

Je te dis à tout bientôt,

Isa

 

Jeux de société pour les P’tits Loups

Depuis qu’il est en âge de pouvoir y prendre plaisir, je propose à P’tit loup des jeux de société.  Pourquoi?  Je trouve ça intéressant pour son développement, ses réflexes, sa logique et son côté social.  Voici donc une petite liste des jeux de la ludothèque de P’tit loup:

La chasse aux monstres

La Chasse aux monstres

Age: 3 à 6 ans – Durée de jeu: 10 minutes

Outre le visuel de ce jeu qui est juste magnifique, la chasse aux monstres permettra à ton P’tit loup d’utiliser sa mémoire, de coopérer avec ses partenaires et pourquoi pas de surpasser sa peur des monstres.

En effet, c’est l’heure d’aller se coucher et la chambre se peuple de monstres.  Heureusement pour nous, même les monstres ont leur point faible.  Chacun des monstres a peur d’un objet bien précis, à toi de le retrouver afin de renvoyer le monstre au placard.

Little Obs

Little observation

Age: 2 à 5 ans – Durée de jeu: 10 minutes

Ce jeu d’observation et de rapidité va également permettre à l’enfant d’appréhender les couleurs.  En début de tour, on jette les 2 dés de couleur.  Il faut être le premier à attraper le papillon de la couleur des 2 dés.

Little assoc 2

Little association

Age: 2 à 5 ans – Durée de jeu: 15 minutes

Le lapin se promène dans le potager, la vache dans le champs et la grenouille dans la mare.  On retourne l’une des 30 cartes qui font parties d’un des 3 univers présents sur la table.  Quand un joueur a repéré de quel univers l’objet fait partie, il se saisit de la figurine en plastique et la pose sur l’univers correspondant.  C’est donc un jeu d’association d’idées, d’observation et de rapidité.

memo

Mémo

Age: 3 à 6 ans – Durée de jeu: 15 minutes

Ce jeu mémo va te permettre d’exercer la mémoire de ton P’tit loup tout en lui faisant découvrir des animaux et des couleurs.  C’est également un bon prétexte au développement de son vocabulaire.

mon 1er verger

Premier Verger

Age: 2 à 5 ans – Durée de jeu: 10 minutes

Grâce à ce jeu coopératif, P’tit loup s’initie aux jeux de société, manipule les grosses pièces, apprend à reconnaître les couleurs, les fruits et à suivre des règles. Qui du corbeau ou des joueurs récoltera en premier tous les fruits ? Les petits lancent le dé tout excités !

Cette liste n’est pas exhaustive mais elle regroupe selon moi des jeux de qualité tant visuelle qu’éducative.  Je te rassure, il aime aussi les jeux plus classiques comme le loto, la pêche aux canards…

A toi de voir ce qui convient le mieux aux envies et au développement de ton P’tit loup.

Bonne journée,

Isa

Cité 19 – Stéphane Michaka

Paris, 2013 ; Faustine, la fille du gardien-chef du musée d’Orsay, vit son adolescence entre ses amis de lycée et le musée où elle flâne le soir après la fermeture. Quand des policiers frappent à sa porte pour lui annoncer la mort de son père, son univers s’écroule. Après avoir dû l’identifier à la morgue, Faustine, assaillie de doutes et de questions décide de mener l’enquête. Inconsciente du danger qui la guette, elle va mettre le pied dans une redoutable machination : un groupe de savants capture en effet des cobayes et les envoie dans le passé pour s’en approprier les richesses !
Faustine se laisse kidnapper volontairement car elle est sûre que son père est prisonnier de cette expérience terrifiante. La voilà en route pour le Paris du 19ème siècle et une aventure palpitante où elle devra traquer un assassin sanguinaire. Aidée par ses amis, elle tentera de déjouer la machination aux confins de la science-fiction, qui la changera à jamais.

Mon avis:

Avant toute chose, je te rappelle que j’ai lu ce livre en lecture commune avec Stéphanie du blog Ma passion des livres.  Je la remercie une fois de plus pour sa collaboration et Steph, si tu passes par là, c’est toujours un plaisir d’échanger avec toi.  Ici, le lien vers sa chronique à elle.

Steph et moi avons des avis un peu pareils mais quand même différents sur Cité 19.  En fait, je suis un peu plus dure qu’elle avec ce roman.  Pour la petite histoire, cela faisait des mois que je regardais les youtubeuses et  lisais les commentaires positifs des blogueuses sur ce livre, c’est donc tout naturellement qu’il a atterri dans ma PAL.  Alors, oui, j’en attendais beaucoup (peut-être trop) et du coup, bof bof quoi.

Je m’explique: la première chose qui me chiffonne c’est le style de l’auteur.  Alors, certes c’est du jeunesse pas du Dumas mais je trouve qu’il lance beaucoup de pistes dont il ne fait rien, il s’éparpille, il ne creuse pas, il passe du coq à l’âne et ça…je n’aime pas beaucoup.  Comme c’est du jeunesse, je ne fais pas trop ma difficile mais quand même, à la longue, ça m’a un peu saoulé.

Le portrait de Faustine est vite dressé en début de livre mais là encore, quelque chose coince.  On essaie de me faire croire qu’une nana de 17 ans vit seule dans un appartement à Paris (ville où réside son père avec qui elle entretien de bonnes relations) parce que sa mère a disparu et qu’elle a besoin de son indépendance.  T’en connais beaucoup toi des pères qui disent à leur fille de 16 ans « Oui, chérie, prends toi un appart et fais ta vie, je sponsorise.  Oui, je comprends bien que tu sois triste parce que ta mère nous a abandonné il y a plus de 10 ans!!! ».  Moi perso, j’en connais pas beaucoup.  Mais Faustine, elle a un père vachement cool dont on ne sait pas grand chose si ce n’est qu’il travaille comme gardien au Musée d’Orsay.

Au début du roman, Faustine a un comportement, comment dire…bizarre.  Elle fait partie d’une bande et « pense » avoir tué quelqu’un par inadvertance, sans vraiment le vouloir.  Si, si j’te jure parfois tu sais pas si t’as vraiment tué quelqu’un et puis au fond, on s’en fout un peu non?  Non?!  Suis-je donc la seule sur cette planète à trouver ça bizarre?!

Mais Faustine a des amis: deux en fait.  En même temps, avec des amis pareils, je ne suis pas certaine qu’elle ait besoin de beaucoup d’ennemis.  Mais là encore, c’est mon avis et je te laisse découvrir le pourquoi de cette petite phrase.  Je suis certaine que ça va te plaire!

Puis un jour, comme par magie ou presque (oui c’est un des passages que je trouve bâclé) Faustine se retrouve dans le Paris du 19ème.  Ahh, là c’est bonheur.  Elle tombe sur un tueur en série quand le concept de tueur en série n’existe pas encore.  Et elle décide de le trouver et mettre un terme à ces crimes atroces.  Pour ce faire, elle met toute les chances de son côté et se fait engager comme journaliste sous le nom de Faustin (oui, elle est aussi un peu garçon, ne cherche pas à comprendre, tu vas avoir mal au crâne).  Du coup, je frétille un peu du slip, je passe à travers les incohérences et je me dis que tout compte fait, ça risque d’être pas mal.  Et au final, ça le fait.  L’enquête avance, on suit Faustine dans ses recherches.  On découvre le Paris Haussmannien en construction.  On assiste à l’émergence d’une ville où le beau côtoie le laid.  Et quand on est bien dans l’histoire, BAM…un retournement de situation pourri.  Un truc qui m’a cassé.  Il m’a fallu quelques pages pour m’en remettre, pour me faire à l’idée de cette Cité 19.  Mais là encore, plusieurs détails (sur lesquels je ne m’étendrais pas pour ne pas te gâcher la surprise) ne s’emboitent pas comme je le voudraient, l’auteur lance des infos dont on ne fait rien.

La fin est à la hauteur du reste puisque le livre est coupé à un endroit peu probable de l’histoire.  Alors oui, je lirai le suivant parce que j’ai envie de savoir comment l’histoire va évoluer mais clairement la suite n’est pas tout en haut de ma Wish List.

Si je devais résumer ce livre en une phrase, je dirai « Beaucoup de bruit pour rien ».  Après, ce n’est pas désagréable, c’est pas tout mauvais non plus mais on peut clairement mieux faire.

 

Love Letters to the Dead – Ava Dellaira

 

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée.

L’histoire:

Suite au décès de sa soeur May, Laurel décide de changer d’école pour ne pas avoir à subir les regards plein de pitié des élèves et des profs.  Une nouvelle école représente pour elle un nouveau départ.  Lors du cours d’anglais, la prof leur donne un devoir particulier: ils doivent écrire une lettre à une personne décédée.  Contre tout attente, Laurel décide d’écrire à Kurt Cobain dont sa soeur May était folle.  Elle écrira ensuite de nombreuses lettres à des personnes décédées telles que River Phoenix, Judy Garland, Amy Winehouse…

Mon avis:

J’ai surkiffé, j’ai adoré, j’ai aimé ce livre au-delà de mes attentes et j’étais vraiment émue en le refermant.  Pour tout te dire, j’ai même versé ma petite larme, la buée plein les lunettes dans mon lit à 1.30 du matin.  Autant t’avouer que ma tête du lendemain n’était pas des plus flatteuse.

J’ai adoré Laurel dans sa quête d’elle-même.  Au début du roman, on sent qu’elle se culpabilise de la mort de sa soeur, que sa situation familiale lui pèse, que quelque chose ne va pas mais qu’elle tente malgré tout de s’en sortir et de vivre une vie normale.  On sent qu’elle prend beaucoup sur elle, qu’elle ne veut pas rajouter à la douleur des personnes qui l’entourent et qui ont également subi une perte.  Elle couve son père, fait tout pour contenter sa tante, essaie un maximum d’être agréable avec sa mère.  Elle fait de son mieux.

Dans son nouveau lycée, elle se fait vite de nouveaux amis: Nathalie et Hannah l’adoptent rapidement tout comme Kristen et son amoureux.  Sans compter, qu’elle attire les regards de la gent masculine.  Mais le jour où elle croise son ancienne meilleure amie, on sent qu’elle perd un peu pied, qu’elle essaie un maximum de contrôler son nouvel univers: un univers qui ne connaît pas May, qui ne sait rien d’elle et surtout pas qu’elle est morte.

Outre le fait que j’ai adoré Laurel, les autres personnages de ce livre sont hyper attachants.  Nathalie, l’artiste, est la fille que tu veux avoir dans ta vie: elle a l’oeil pour le détail, essaie sans cesse de faire plaisir, il y a comme un trop plein d’amour en elle.  Elle a vraiment été un de mes personnages chouchou.  Hannah est une tornade, elle a une voix de malade, elle est jolie, branchée et un peu délurée.  On sent qu’elle se noie dans les fêtes pour oublier sa vie.  Et Sky est le prototype du gentil « Bad Boy » et je ne vais pas te mentir, j’ai un faible pour ce genre de personnage.

Grâce à ses amis, Laurel va peu à peu se reconstruire et gérer la mort de sa soeur, elle va apprendre à canaliser, à faire le tri de ses émotions, à pardonner et à vivre pour elle et non pas pour une autre.  Elle va se révéler au fur et à mesure des pages.  On va apprendre à la connaître via les personnes à qui elle écrit.  Ses destinataires ne sont pas choisi au hasard, ils ont tous un passif assez lourd, un part de lumière mais également une grosse part d’ombre.  Leur fin a bien souvent été à la hauteur de leur succès, fulgurante et tragique.  Au final, il n’est resté d’eux que leur talent.  Laurel va se construire à travers eux, se révéler au monde, affronter ses démons, faire face à ses traumas.

La fin est magnifique, certes certains passages sont durs, on aimerait l’aider, la protéger, intervenir mais on est juste là pour la regarder grandir et renaître de ses cendres.

Je suppose que tu as compris que ce livre est un immense coup de coeur pour moi.  Je ne m’y attendais pas du tout mais finalement le bonheur est très souvent là où l’on ne l’attend pas.

Des bizoss,

Isa