Cité 19 – Stéphane Michaka

Paris, 2013 ; Faustine, la fille du gardien-chef du musée d’Orsay, vit son adolescence entre ses amis de lycée et le musée où elle flâne le soir après la fermeture. Quand des policiers frappent à sa porte pour lui annoncer la mort de son père, son univers s’écroule. Après avoir dû l’identifier à la morgue, Faustine, assaillie de doutes et de questions décide de mener l’enquête. Inconsciente du danger qui la guette, elle va mettre le pied dans une redoutable machination : un groupe de savants capture en effet des cobayes et les envoie dans le passé pour s’en approprier les richesses !
Faustine se laisse kidnapper volontairement car elle est sûre que son père est prisonnier de cette expérience terrifiante. La voilà en route pour le Paris du 19ème siècle et une aventure palpitante où elle devra traquer un assassin sanguinaire. Aidée par ses amis, elle tentera de déjouer la machination aux confins de la science-fiction, qui la changera à jamais.

Mon avis:

Avant toute chose, je te rappelle que j’ai lu ce livre en lecture commune avec Stéphanie du blog Ma passion des livres.  Je la remercie une fois de plus pour sa collaboration et Steph, si tu passes par là, c’est toujours un plaisir d’échanger avec toi.  Ici, le lien vers sa chronique à elle.

Steph et moi avons des avis un peu pareils mais quand même différents sur Cité 19.  En fait, je suis un peu plus dure qu’elle avec ce roman.  Pour la petite histoire, cela faisait des mois que je regardais les youtubeuses et  lisais les commentaires positifs des blogueuses sur ce livre, c’est donc tout naturellement qu’il a atterri dans ma PAL.  Alors, oui, j’en attendais beaucoup (peut-être trop) et du coup, bof bof quoi.

Je m’explique: la première chose qui me chiffonne c’est le style de l’auteur.  Alors, certes c’est du jeunesse pas du Dumas mais je trouve qu’il lance beaucoup de pistes dont il ne fait rien, il s’éparpille, il ne creuse pas, il passe du coq à l’âne et ça…je n’aime pas beaucoup.  Comme c’est du jeunesse, je ne fais pas trop ma difficile mais quand même, à la longue, ça m’a un peu saoulé.

Le portrait de Faustine est vite dressé en début de livre mais là encore, quelque chose coince.  On essaie de me faire croire qu’une nana de 17 ans vit seule dans un appartement à Paris (ville où réside son père avec qui elle entretien de bonnes relations) parce que sa mère a disparu et qu’elle a besoin de son indépendance.  T’en connais beaucoup toi des pères qui disent à leur fille de 16 ans « Oui, chérie, prends toi un appart et fais ta vie, je sponsorise.  Oui, je comprends bien que tu sois triste parce que ta mère nous a abandonné il y a plus de 10 ans!!! ».  Moi perso, j’en connais pas beaucoup.  Mais Faustine, elle a un père vachement cool dont on ne sait pas grand chose si ce n’est qu’il travaille comme gardien au Musée d’Orsay.

Au début du roman, Faustine a un comportement, comment dire…bizarre.  Elle fait partie d’une bande et « pense » avoir tué quelqu’un par inadvertance, sans vraiment le vouloir.  Si, si j’te jure parfois tu sais pas si t’as vraiment tué quelqu’un et puis au fond, on s’en fout un peu non?  Non?!  Suis-je donc la seule sur cette planète à trouver ça bizarre?!

Mais Faustine a des amis: deux en fait.  En même temps, avec des amis pareils, je ne suis pas certaine qu’elle ait besoin de beaucoup d’ennemis.  Mais là encore, c’est mon avis et je te laisse découvrir le pourquoi de cette petite phrase.  Je suis certaine que ça va te plaire!

Puis un jour, comme par magie ou presque (oui c’est un des passages que je trouve bâclé) Faustine se retrouve dans le Paris du 19ème.  Ahh, là c’est bonheur.  Elle tombe sur un tueur en série quand le concept de tueur en série n’existe pas encore.  Et elle décide de le trouver et mettre un terme à ces crimes atroces.  Pour ce faire, elle met toute les chances de son côté et se fait engager comme journaliste sous le nom de Faustin (oui, elle est aussi un peu garçon, ne cherche pas à comprendre, tu vas avoir mal au crâne).  Du coup, je frétille un peu du slip, je passe à travers les incohérences et je me dis que tout compte fait, ça risque d’être pas mal.  Et au final, ça le fait.  L’enquête avance, on suit Faustine dans ses recherches.  On découvre le Paris Haussmannien en construction.  On assiste à l’émergence d’une ville où le beau côtoie le laid.  Et quand on est bien dans l’histoire, BAM…un retournement de situation pourri.  Un truc qui m’a cassé.  Il m’a fallu quelques pages pour m’en remettre, pour me faire à l’idée de cette Cité 19.  Mais là encore, plusieurs détails (sur lesquels je ne m’étendrais pas pour ne pas te gâcher la surprise) ne s’emboitent pas comme je le voudraient, l’auteur lance des infos dont on ne fait rien.

La fin est à la hauteur du reste puisque le livre est coupé à un endroit peu probable de l’histoire.  Alors oui, je lirai le suivant parce que j’ai envie de savoir comment l’histoire va évoluer mais clairement la suite n’est pas tout en haut de ma Wish List.

Si je devais résumer ce livre en une phrase, je dirai « Beaucoup de bruit pour rien ».  Après, ce n’est pas désagréable, c’est pas tout mauvais non plus mais on peut clairement mieux faire.

 

Love Letters to the Dead – Ava Dellaira

 

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée.

L’histoire:

Suite au décès de sa soeur May, Laurel décide de changer d’école pour ne pas avoir à subir les regards plein de pitié des élèves et des profs.  Une nouvelle école représente pour elle un nouveau départ.  Lors du cours d’anglais, la prof leur donne un devoir particulier: ils doivent écrire une lettre à une personne décédée.  Contre tout attente, Laurel décide d’écrire à Kurt Cobain dont sa soeur May était folle.  Elle écrira ensuite de nombreuses lettres à des personnes décédées telles que River Phoenix, Judy Garland, Amy Winehouse…

Mon avis:

J’ai surkiffé, j’ai adoré, j’ai aimé ce livre au-delà de mes attentes et j’étais vraiment émue en le refermant.  Pour tout te dire, j’ai même versé ma petite larme, la buée plein les lunettes dans mon lit à 1.30 du matin.  Autant t’avouer que ma tête du lendemain n’était pas des plus flatteuse.

J’ai adoré Laurel dans sa quête d’elle-même.  Au début du roman, on sent qu’elle se culpabilise de la mort de sa soeur, que sa situation familiale lui pèse, que quelque chose ne va pas mais qu’elle tente malgré tout de s’en sortir et de vivre une vie normale.  On sent qu’elle prend beaucoup sur elle, qu’elle ne veut pas rajouter à la douleur des personnes qui l’entourent et qui ont également subi une perte.  Elle couve son père, fait tout pour contenter sa tante, essaie un maximum d’être agréable avec sa mère.  Elle fait de son mieux.

Dans son nouveau lycée, elle se fait vite de nouveaux amis: Nathalie et Hannah l’adoptent rapidement tout comme Kristen et son amoureux.  Sans compter, qu’elle attire les regards de la gent masculine.  Mais le jour où elle croise son ancienne meilleure amie, on sent qu’elle perd un peu pied, qu’elle essaie un maximum de contrôler son nouvel univers: un univers qui ne connaît pas May, qui ne sait rien d’elle et surtout pas qu’elle est morte.

Outre le fait que j’ai adoré Laurel, les autres personnages de ce livre sont hyper attachants.  Nathalie, l’artiste, est la fille que tu veux avoir dans ta vie: elle a l’oeil pour le détail, essaie sans cesse de faire plaisir, il y a comme un trop plein d’amour en elle.  Elle a vraiment été un de mes personnages chouchou.  Hannah est une tornade, elle a une voix de malade, elle est jolie, branchée et un peu délurée.  On sent qu’elle se noie dans les fêtes pour oublier sa vie.  Et Sky est le prototype du gentil « Bad Boy » et je ne vais pas te mentir, j’ai un faible pour ce genre de personnage.

Grâce à ses amis, Laurel va peu à peu se reconstruire et gérer la mort de sa soeur, elle va apprendre à canaliser, à faire le tri de ses émotions, à pardonner et à vivre pour elle et non pas pour une autre.  Elle va se révéler au fur et à mesure des pages.  On va apprendre à la connaître via les personnes à qui elle écrit.  Ses destinataires ne sont pas choisi au hasard, ils ont tous un passif assez lourd, un part de lumière mais également une grosse part d’ombre.  Leur fin a bien souvent été à la hauteur de leur succès, fulgurante et tragique.  Au final, il n’est resté d’eux que leur talent.  Laurel va se construire à travers eux, se révéler au monde, affronter ses démons, faire face à ses traumas.

La fin est magnifique, certes certains passages sont durs, on aimerait l’aider, la protéger, intervenir mais on est juste là pour la regarder grandir et renaître de ses cendres.

Je suppose que tu as compris que ce livre est un immense coup de coeur pour moi.  Je ne m’y attendais pas du tout mais finalement le bonheur est très souvent là où l’on ne l’attend pas.

Des bizoss,

Isa

18 Lunes – Kami Garcia & Margaret Stohl

Ethan Wate pensait qu’il s’habituait aux étranges et invraisemblables événements qui se déroulaient à Gatlin, sa petite ville du Sud des Etats-Unis. Mais maintenant que lui et Lena sont rentrés, les mots « étrange » et « invraisemblable » ont pris un sens nouveau. Des essaims de sauterelles, une chaleur record et des tempêtes dévastatrices ravagent Gatlin comme Ethan et Lena lutte pour comprendre les conséquences de son choix. Même la famille de puissants Enchanteurs de Lena en est affectée – et leurs pouvoirs commencent à s’en ressentir. Plus le temps passe, plus une question se pose : Qu’est-ce – ou qui – devra être sacrifié pour sauver Gatlin ?
Pour Ethan, le chaos est une distraction effrayante mais bienvenue. Il est de nouveau hanté par ses rêves, mais cette fois il n’y a plus Lena – et tout ce qui l’obsède le suit hors de ses songes dans la réalité. Pire que ça, Ethan perd progressivement des parts de lui – oubli de noms, de numéros de téléphones, même de souvenirs. Il ne comprend pas ce qui se passe, et la plupart du temps il est trop apeuré pour demander.

Parfois il n’y a pas qu’une réponse ou qu’un seul choix. Parfois on ne peut retourner en arrière. Et cette fois, il n’y aura pas de fin heureuse.

L’histoire:

Suite à la 17ème lune, l’ordre des choses à été perturbé.  La petite ville de Gatlin connaît une sécheresse comme jamais elle n’en a vu auparavant.  Les habitants commencent à parler d’apocalypse et de fin du monde et les enchanteurs voient leurs pouvoirs perturbés.

Ethan et son entourage ne sont pas épargnés par ces changements.  Que se passera-t’il à la 18ème lune?  Comment faire pour rétablir l’ordre des choses?

Mon avis:

Si tu n’as pas lu les tomes précédents et que tu ne veux pas trop en savoir sur l’histoire, je te conseille de passer ton chemin.

Je suis mitigée.  J’avais trouvé le tome 2 bien meilleur que le tome 1 mais je trouve à ce troisième opus certaines longueurs.  L’histoire ne finit pas de se mettre en place, une fois qu’on voit vers où l’on va, on traîne à y aller, on tergiverse, on tourne en rond.  Certes, certains passages sont intéressants: on en apprend plus sur Sarafine (la mère de Lena), sur la façon dont elle est devenue ténèbres.

On voit apparaître de nouveaux personnages, on en approfondi d’autres (je pense à Liv et à John).  Link se développe dans son nouveau rôle tout comme Macon et Lena s’acclimatent à leurs nouveaux pouvoirs mais mis à part ça…Bof Bof Bof.

Vu la fin en cliffhanger, je lirai 19 Lunes mais sans plus d’enthousiasme que cela.

Les shampoings secs

Dernièrement, il m’est arrivé de me lever à la bourre avec les cheveux plus très frais et plus le temps de me les laver.  Pour ces matins qui commencent mal, je te suggère le shampoing sec.

Le shampoing sec s’applique comme une laque (en 3 secondes).  Il absorbe l’excès de sébum (le gras) produit par tes cheveux pour leur redonner un coup d’éclat et de fraîcheur instantanée.  Soyons claires, ça ne remplace pas un bon « vrai » shampoing mais ça peut clairement sauver ta journée.

J’en ai testé 4 pour me faire une idée de la qualité de ce produit miraculeux :

1.  Le shampoing sec « classique » de la marque Batiste

Mon impression: un vrai bonheur  – ♥♥♥♥

Il te laisse une impression de propre.  Je ne pousserai pas le vice en disant que tu as l’impression d’avoir eu le temps de te laver les cheveux mais c’est quand même vraiment pas loin.  De l’extérieur, tes cheveux ont l’air propres et tu ne sens pas cette sensation désagréable de cheveux gras et poisseux.

Il a une petite odeur sympa et pas du tout dérangeante.  Perso, je te le recommande.

2.  Le shampoing sec « Blonde » de la marque Batiste

Mon impression: si ce n’est pas le grand amour ça y ressemble – ♥♥♥♥♥

Alors si tu es brune, évite ce shampoing comme la peste.  Pourquoi?  Parce qu’en plus d’agir comme le shampoing sec classique de la marque, le « blonde » te laisse une petite couleur « blonde ».  Cela rend visuellement tes racines moins foncées (donc moins grasses) et redonne un coup de peps à ta couleur.  C’est selon moi le parfait double effet kiss cool.

Par contre, je te conseille d’attendre 5 grosses minutes avant de mettre un vêtement de couleur foncée car la teinte « blonde » peut laisser une fine pellicule blonde sur ton col de veste.  Passé ce délai, je n’ai jamais constaté de problème.

Si tu n’as pas ces 5 minutes, rien de dramatique: la petite pellicule de teinte laissée quand j’étais trop pressée pour attendre est parfaitement partie au lavage.  De plus, la pellicule est tellement minime qu’à moins que tes collègues te reniflent le cou, cela devrait passer assez inaperçu.

Pareil que pour la version classique, le shampoing a une odeur sympa mais pas entêtante.

La bonne nouvelle pour les brunes qui me suivent, il existe également une version « Brune » de ce shampoing que je ne peux pas tester pour les raisons citées plus haut.

3. Le shampoing sec de la marque Pantène

Mon impression: un rendez-vous manqué – 

Mon flop.  Alors je m’explique car ce n’est pas un flop complet même si je ne l’ai pas du tout aimé.

Son gros point négatif est qu’il laisse une sensation de cheveux gras et sales.  En gros, il me fait regretter de ne pas m’être lavé les cheveux quitte à arriver en retard au boulot.  Par contre, d’un point de vue extérieur, tes cheveux ne paraissent pas gras.  Donc visuellement, ça le fait.

Dès lors, je suppose que l’on peut dire qu’il fait son job malgré tout.  C’est juste que je déteste la sensation désagréable qu’il me laisse.

4. Le shampoing sec de la marque Klorane

Mon impression: Pas le coup de foudre, mais pas loin ♥♥♥

Il est vraiment pas mal celui-là.  Il s’occupe bien de tes cheveux visuellement et tu n’as pas la sensation désagréable des cheveux gras.

Par contre, il faut vraiment respecter la distance de pulvérisation sinon tes cheveux prendront une drôle de couleur.  Je te rassure, ils ne virent pas de couleur mais tu auras l’impression de t’être mis du talc sur la tête, effet glamour non garanti.

Mais si tu fais tout bien comme on te le dit, il est très très bon.

De façon générale

Le shampoing sec ne remplace pas un vrai shampoing mais il permet de rallonger la fréquence entre deux lavages.  Le petit truc en plus: essayer de mettre du shampoing sec avant d’aller dormir afin que le sébum développé la nuit soit absorbé.  Si le lendemain tu constatais que ce n’est pas suffisant, il suffit d’un petit coup de spray supplémentaire.

J’espère que ce petit article t’as plu / aidé / orienté / diverti /…

A tout bientôt,

Isa

 

Takenoko

On est vendredi, donc on parle jeu.  Aujourd’hui je te présente Takenoko, un petit bonheur visuel et ludique.

Boite (4)

Le but du jeu

Créer une magnifique bambouseraie.  En tant que meilleur jardinier du pays, cela ne te fait pas peur. Cependant, tu ne t’imaginais pas qu’un panda ferait partie du paysage!  Et ce petit panda aime tout particulièrement le bambou.  À toi donc, au travers de plusieurs objectifs, de créer le plus beau jardin qui soit sans pour autant exclure le panda.

Scenario

Les plus:

Les règles sont simples et vite assimilées et le matériel de jeu est magnifique.

Compo

Les moins:

La chance dans le choix des objectifs peut être avec toi ou pas!

Fiche technique:

Jeu familial de 2 à 4 joueurs @ partir de 8 ans.

Extension:

  • Takenoko Chibis: Cette extension est là pour corser le jeu.  En effet, tu as tellement bien relevé le défi en créant une bambouseraie capable de gérer les besoins d’un panda que la chine te fait un nouveau cadeau: un autre panda, une femelle.  Bien que moins gourmande que le mâle que tu possèdes déjà, elle peut donner naissance à d’adorables petits pandas dont tu devras t’occuper.

Si tu y as déjà joué où si tu souhaites plus d’infos, laisse moi un commentaire.

Des bizoos,

Isa

La vérité sur l’affaire Harry Quebert – Joël Dicker

À New York, au printemps 2008, lorsque l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.  Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements: l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ?  Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ?  Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

L’histoire

Tout commence avec la panne d’écriture de Marcus Goldman.  Marcus est un jeune auteur talentueux comptant un best-seller à son actif.  Pas mal quand on a écrit un seul livre!  Seulement voilà, le contrat qui le lie à son éditeur stipule que Marcus doit lui fournir 5 romans et vu la panne d’écriture dont il souffre, ce n’est pas du tout cuit.  Pour pallier à ce petit problème de manque d’inspiration, Marcus décide de se rendre chez son ami et ancien professeur, Harry Quebert, lui-même auteur d’un des plus gros succès littéraire américain: Les origines du mal.

Sa petite retraite du monde public va en effet le remettre sur le chemin de l’écriture mais pas du tout comme il se l’imaginait.  En effet, une fois à Aurora, Harry est accusé du meurtre de Nola Kellergan, une jeune adolescente de 15 ans qui a disparu 33 années plus tôt.  Marcus sent qu’Harry n’est pas coupable et prétend bien découvrir le fin mot de l’histoire.  Il se met donc à enquêter sur la disparition de Nola.  Ce que Marcus n’avait pas tout à fait prévu, est qu’Harry ait eu une relation avec une fillette de 15 ans alors que lui en avait passé 30.

Depuis sa prison, Harry jure ne pas être coupable et décide d’aider Marcus dans son enquête.  Très vite, Marcus sent qu’il dérange, que ses questions importunent, que les gens n’ont pas envie d’aider un homme ayant eu une relation avec une fille de 15 ans.  Puis les lettres de menaces arrivent, suivie de l’incendie de la maison de Harry.  Mais, cela n’effraie pas Marcus qui entend bien découvrir ce qui est arrivé à la petite Nola.

Ses recherches le mènent sur plusieurs pistes pour enfin découvrir ce qu’il s’est réellement passé ce 31 août 1975.

Mon avis

C’est mon premier Dicker et il y a fort à parier que ce ne sera pas le dernier.  J’ai trouvé que l’auteur sait jouer avec le temps, avec nos nerfs et avec les personnages.  Son style est fluide et le monde qu’il a créé m’a beaucoup plus.  On met les pieds dans la petite ville d’Aurora où tout le monde à son avis sur son voisin.  On découvre une flopée de personnages allant de la serveuse au richissime héritier d’une entreprise qui fonctionne.  Les personnages ont tous une histoire personnelle qui d’une façon ou d’une autre va influencer ce qui s’est passé le 31 août 1975.

La construction du livre m’a également plu.  Par exemple, j’ai aimé que chaque chapitre commence par un conseil sur l’écriture d’un bon livre.  Le roman fonctionne sur un système de flash-back nous permettant de connaître et de développer la relation d’amitié Marcus/Harry mais aussi les relations que Nola et Harry entretenaient avec leur entourage en 1975.  Cependant, je te rassure, les flash-back sont utilisés à bon escient, le récit est clair et on arrive parfaitement à se situer dans le temps.

Du point de vue de l’intrigue, je n’ai qu’un mot à dire: BRAVO.  L’auteur sait nous faire tourner les pages.  On a envie de savoir ce qui est arrivé à Nola et aux personnes qui gravitent autour d’elle.  On va de surprise en surprise et de suspect en suspect jusqu’au dénouement final.

Gros coup de Coeur pour ce roman à l’intrigue captivante que je te recommande fortement.

Des bizoos,

Isa