Aux délices des anges – Cathy Cassidy

 

Anya quitte son pays natal, la Pologne, avec sa petite soeur et sa mère.  Elle va rejoindre son père en Angleterre.  Mais à l’arrivée, le choc est grand.  Loin des rêves qu’elle s’était fait, son quotidien s’avère des plus rudes : son appartement est un taudis, son collège lui fait l’effet d’un zoo plein d’animaux hostiles et survoltés, sa famille manque d’argent…   Il y a bien Dan, ce garçon dont la mère tient le salon de thé « Bienvenue au Paradis » qui s’intéresse à elle.  Mais il a tout du bad boy.  Alors que le monde s’écroule autour d’elle, Anya va découvrir que la douceur se cache parjois là où on ne l’attend pas.

L’histoire

Pour rejoindre son père en Angleterre, Anya et sa famille laissent tout ce qu’ils possèdent: maison, amis mais aussi une partie de leur rêves.  En arrivant à Liverpool, Anya s’imaginait se faire des amis tout de suite, vivre dans un petit cottage anglais avec un jardinet, aller au lycée en uniforme.  Force lui est de constater que la vie qu’elle s’était imaginée n’est pas vraiment celle de son quotidien.

Son père essaie de maintenir une entreprise à flot mais ses économies y passent presque entièrement.  Sa mère fait des ménages pour pouvoir mettre du pain sur la table.  Ils vivent dans un appartement modeste, sans jardin, sans luxe et sans artifices.  L’école n’est pas du tout conforme à ce qu’elle espérait.  La première barrière à laquelle elle s’oppose est celle de la langue.  Certes, elle se débrouille en anglais mais elle n’ose pas parler de peur que l’on se moque d’elle.  De plus, l’accent de Liverpool est une nouvelle chose à laquelle elle doit se faire.  Les gens l’observent, la mettent à part et ne s’intéressent pas à elle.

Sa vie va changer lorsqu’elle se lie d’amitié avec Frankie et Kurt.  Eux aussi sont des outsiders au lycée mais leur amitié est juste magnifique.  Un soir, en rentrant du lycée, ils croisent Dan, ce métis aux ailes d’ange qui les invite à découvrir les délices que sa mère prépare dans son salon de thé.  Anya va très vite se lier d’amitié avec Dan qui n’est autre que la terreur du collège.  Le bad boy qui fait rêver ses demoiselles.  Seulement voilà, cette idyle naissante pourrait bien être tuée dans l’œuf si Anya se voyait contrainte de retourner vivre à Cracovie.

Mon avis

Comme tous les romans de Cathy Cassidy, celui-ci goûte le sucre et le bon sentiment.  C’est un joli conte de Noël où l’on sait d’avance que tout se terminera bien mais où l’on souhaite tout de même savoir comment va évoluer la situation de départ.

L’écriture de Cathy Cassidy est fluide, agréable, les pages se tournent toute seules et bien vite on arrive à la fin du livre.

Ses personnages ont quelque chose d’attachant et de propre à eux:

  • Anya est douce, sincère et donne sa chance aux autres.  Elle essaie de trouver sa place au lycée et sait se faire apprécier de ses amis.
  • Frankie est la meilleure amie parfaite, celle qui s’inquiète de ce qui vous arrive, une pointe rebelle et qui croque le vie et les sucreries à pleine dents.
  • Kurt est parfait dans le rôle de l’amoureux transi.  Il est entre autre intéressé par l’environnement et met un point d’honneur à manger bio.
  • Dan, quand à lui, est le rebelle au grand cœur, le bad boy aux ailes d’ange.  Ses bêtises ont souvent un fond altruiste et il essaie vraiment d’aider sa maman à garder son salon de thé.

J’ai apprécie l’ambiance cosy de ce livre.  J’ai aimé le lire bien installée dans mon fauteuil, avec un plaid et une tasse de thé bien chaud.  Aux délices des anges est comme un bon moelleux, un véritable plaisir.

Desolation Road – Jérôme Noirez

 

CALIFORNIE, 1930.
Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son exécution. Elle s’appelle June, a une bouille d’ange, parle avec maladresse et timidité.  Elle raconte ce qui l’a menée là, sur la Desolation road, la route de la désolation qu’on emprunte un jour et qu’on ne peut plus jamais quitter : une passion absolue, déchirante pour un garçon nommé David, une histoire d’amour ponctuée par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande Dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes.   Quand le journaliste venu l’interviewer demande à June ce qu’est l’amour à ses yeux,  elle répond : « De la poussière et des étoiles, monsieur. » Le long de la Desolation road, il n’y a rien d’autre à contempler.

L’histoire:

La vie de June est faite de rires et de joies jusqu’au décès de son père.  Suite à cela, elle et sa mère emménagent dans la ferme de son oncle et sa tante.  Pour June, qui a toujours vécu en bord de mer, se retrouver entourée de montagnes et de champs n’est pas du tout ce dont elle rêvait.  Elle a du mal à se faire des amis à l’école et ses relations avec son entourage se déteriorent petit à petit.  C’est dans ce contexte que David entre dans sa vie.  David, dont l’existence ne fait pas partie de la catégorie conte de fée.  Il vit dans la ferme d’à côté, ils se comprennent et s’apprécient jusqu’à ce que leur « carence affective » les rapproche l’un de l’autre.  Un jour, ils décident de tout quitter et partent à l’aventure.

Ce roman est un road trip qui tourne mal.  David et June s’enfoncent dans la criminalité, vont de mauvaises rencontres en mauvaises rencontres et de mauvais choix en mauvais choix.

Peu avant l’excécution de June, un journaliste la rencontre en prison et lui propose de raconter son histoire.  Le livre et le récit de June commencent là.

Mon avis:

Ce livre est un véritable coup de coeur.  J’ai adoré la façon dont le roman est écrit, le fait que June elle-même nous raconte son histoire nous permet de découvrir les deux facettes de sa personnalité.  En effet, c’est une adolescente complètement amoureuse et prête à tout pour rester auprès de l’homme de sa vie.  Elle s’abandonne tout entière à cette relation passionelle et brûle la chandelle par les deux bouts.  On la sent vulnérable, amoureuse, on a envie de la protéger et de lui dire que tout se passera bien jusqu’à ce que l’autre June fasse son apparition, celle qui est capable de tuer de sang froid ceux qui se mettent en travers de sa quête du bonheur.

Tout du long du livre, j’envisageais June et David comme Bonnie & Clyde.  Deux ados à qui la vie n’a pas fait de cadeaux, qui essaient de s’en sortir mais qui font une succession de mauvais choix qui les mèneront directement à leur perte.  L’histoire se déroule aux USA dans les années 30, au temps de la prohibition et de la crise financière.  On ressent ici les effets du fameux Jeudi noir de 39, la crise, le manque de travail, les gens qui se retrouvent dans les rues et qui font de leur mieux pour survivre.  C’est dans ce contexte historique que June et David prennent la route.  Ils sont jeunes, June est trop blanche pour trouver un travail de femme de ménage dans une maison, David est trop chétif pour travailler sur un chantier.  Rien ne leur est favorable et malgré tout l’amour qu’ils se portent l’un à l’autre, il vont rentrer dans une spirale infernale qui n’aura d’issue que leur condamnation.

J’ai adoré le style d’écriture de l’auteur que je ne connaissais pas.  Ce livre a été plusieurs fois primé et c’est tout à fait mérité, il n’y a pas de temps morts, on est happé par l’histoire, on roule sur en leur compagnie sur cette route qui mène à Desolation.  Pour faire court, je résumerais ce livre avec une phrase des Rita Mitsouko « Les histoires d’amour finissent mal, en général ».

Mr. Jack

Je te présente un classique des jeux de société: Mr. Jack.  Sa particularité?  Il ne se joue qu’à deux.

Boite

Le but du jeu:

Un des deux joueurs va incarner Jack l’éventreur, l’autre incarnera l’enquêteur devant mettre fin à ses méfaits.

En début de Partie, Mr. Jack pioche une carte « Innocent ».  Cette personne sera Jack lors de la partie.

Ensuite, chaque joueur choisi dans un ordre bien établi 4 personnages qu’il va déplacer sur le plateau de jeu.  Chaque personnage possède un pouvoir qui pourra être activé lors de ce déplacement (par exemple, l’un des personnage peut utiliser les égoûts, l’autre possède une torche rendant la personne qu’il illumine visible à l’enquêteur, un autre peut déplacer les réverbères…).

Quand les deux joueurs ont déplacé et activé le pouvoir de tous les personnages en leur possession, Jack devra dire à l’enquêteur si le coupable se trouve dans son champ de vision.  La visibilité se détermine par un jeu de réverbères présents sur le plateau.  Les personnages visibles par l’enquêteur et n’étant pas Jack sont blanchis: pour se faire, on retourne le pion du coté imprimé en noir et blanc.

Jack doit donc déplacer les personnages de façon assez intelligente pour ne pas se faire démasquer tout de suite.  Et l’enquêteur doit empêcher Jack de prendre la fuite et de quitter Londres.personnages

Les plus:

C’est un jeu intelligent, avec du beau matériel et une prise en main facile.  Chaque partie dure maximum 30 minutes ce qui permet de faire plusieurs parties en alternant la personne qui joue Jack et celle qui joue l’enquêteur.  Comme il ne se joue qu’à deux, il est réellement facile de trouver un joueur motivé.

Les moins:

Ce n’est pas réellement un moins mais il est, selon moi, beaucoup plus difficile de jouer Jack que l’enquêteur.

Plateau

Fiche technique:

Jeu de déduction pour 2 personnes @ partir de 9 ans.

Les extensions:

Pour info, il existe une extension avec des personnages supplémentaires qui renouvellent les parties.

Une version Mr. Jack à New York a vu le jour ainsi qu’un Mr. Jack Pocket idéal pour vos départ en vacances.

 

En attendant New York – Mitali Perkins

 

Asha, Reet et leur mère doivent aller vivre à Calcutta dans la famille de leur père, parti chercher du travail à New York.
Bientôt, elles le rejoindront, c’est sûr. Les mois passent, loin de Dehli, rien n’est pareil, les filles ne font plus ce qu’elles aiment. Le départ pour New York est sans cesse reculé. La charge est lourde pour l’oncle qui les héberge. Il faut marier Reet. Un vieil homme se présente. Asha est désespérée pour sa sœur, elle va chercher une solution, la moins pire…

L’histoire:

Baba, Ma et leurs deux filles, Asha et Reet, vivent une existence paisible à Calcutta.  Les deux filles sont éduquées dans une école anglaise et tout va pour le mieux jusqu’au jour ou Baba perd son emploi.  Bien décidé à assumer sa famille, il décide de partir aux USA pour trouver un poste d’ingénieur.  En effet, l’Inde souffre d’une instabilité politique qui n’est pas favorable à l’embauche.

Durant son absence, il est convenu qu’Asha, Reet et leur mère Sumitra (Ma) vivraient à Delhi chez le frère de Baba.  Le voyage ne se fait pas sans stress.  En effet, les filles laissent beaucoup plus qu’une maison derière elles, elles laissent leurs amis, leur éducation, leurs privilèges et leur confort.  Pour ne pas être des fardeaux dans la maison de leur oncle, elles aident au ménage, à la cuisine et aux devoirs.  A leur grand désespoir, les télégrammes de Baba arrivent au compte goutte et il n’a pas encore déniché cet emploi qui leur permettrait de partir pour New York.  Chez l’oncle, les tensions s’installent et les nouvelles arrivantes sentent qu’elles sont un poids économique dont tout le monde ce serait bien passé.

Pour tromper l’attente, Asha écrit dans son journal intime, fait la connaisance de Jay (le voisin de son oncle), aide aux devoirs de ses petites cousines et dispense des cours de maths à son cousin Raj.  Elle l’aide également avec ses entrainements sportifs de criquet et de tennis.  Reet, quand à elle, essaie d’ignorer la masse de prétendants qui se pressent devant la porte de son oncle tandis que Ma attend avec impatience le prochain télégramme de son mari.

Malheureusement la pression financière devient plus forte et l’on décide de marier Reet à un bon parti.  Asha est révoltée par cette décision, par le fait qu’elle sera probabement séparée de sa soeur, par le manque de révolte de Reet.  Elle va donc redoubler d’ingénuosité pour éviter à sa soeur un mariage de convenance.

Mon avis:

C’est un beau livre sur l’Inde, sur sa situation politique en 1975 et sur la condition de la femme.  La famille est dirigée par l’homme car c’est lui qui maintient financièrement ses proches.  Suite au départ de Baba pour les USA, l’oncle d’Asha doit donc assumer 3 femmes supplémentaires à celle de son ménage et, financièrement, cela s’avère difficile.

A travers ce livre, on constate l’inégalité homme/femme.  Les femmes ayant les moyens de faire des études sont de réelles privilégiées.  Dans ce roman, le seul à pouvoir faire des études est Raj.  Les femmes n’ont pas le droit de se promener seules, de mettre des shorts, de faire du sport, de choisir leur mari, de se remarier une fois veuve.  Bref, il n’est pas toujours facile d’être une femme en Inde.  Sans parler des castes et de l’honneur familial.

Ce fut une bonne lecture, sans pour autant être un coup de coeur.  L’écriture est fluide et le livre est rédigé sous forme de journal intime.

Sumitra, que ses deux filles appellent Ma, est dévastée par le départ de son mari en Amérique.  Elle n’est guère appréciée de sa belle-mère qui lui reproche de ne pas venir de la même classe qu’elle.  Une fois chez son beau-frère, on la sent s’enfoncer dans une dépression dont elle ne sort qu’à de courtes périodes.

Reet, est la plus agée et la plus belle de ses deux filles.  Chaque apparition de Reet provoque un défilé de prétendants faisant le pied de grue devant la maison de leur oncle.  Elle n’a pas envie de se marier mais n’est pas prête à désobéir à son oncle et à infliger à sa mère une déception supplémentaire.  Pour elle, la beauté n’a aucune importance, seul la bonté d’âme compte.  De temps en autre, je l’aurais bien secouée pour qu’elle réagisse.  Cependant, je comprends qu’elle souhaite suivre les traditions et ne pas déshonorer son nom.

Asha est une petite fille extraordinaire qui a beaucoup prit sur elle, qui se fait rabrouer et dénigrer en permanence (elle n’est pas assez jolie, n’a pas assez de formes, n’est pas assez féminine, pas assez polie,…Bref pas assez!!!).  Elle voue à son père un amour infini et essaie de faire ce qu’il y a de mieux pour sa famille.  Elle ira même au-delà de ce dont j’aurais été capable.  Une belle leçon de vie, un livre qui démontre qu’il faut croire en ses rêves même si en réaliser certains signifie faire une croix définitive sur d’autres.

Les colons de Catane

Hello, hello,

Tu ne le sais peu-être pas mais je suis fan de jeux de société.  Je te présente donc le jeu qui a planté en moi la graine du plaisir ludique.

Colon - Boite

Le colons de Catane est selon moi un super chouette jeu familial où tout le monde y trouve son compte.  Que tu sois jeune, ado ou adulte, ce jeu ne sera pas une corvée à laquelle tu te plies pour faire plaisir aux autres.

 

 

Le but du jeu:

Tu es un colon sur l’île de Catane et comme tout colon qui se respecte, tu vas devoir coloniser en construisant des villes et des routes.  Chaque construction réalisée te procure des points de victoire.  Le but étant d’être le premier à atteindre 10 points.  Pour ce faire, tu devras récolter les ressources nécessaires à tes projets de construction afin de pouvoir étendre ton influence et t’imposer comme meilleur Colon de Catane.

Les plus:

Selon moi, le gros avantage des colons de Catane est que tout le monde joue en même temps.  Certes, il existe bien des tours de jeu mais le lancer de dés du joueur actif a des répercusions pour tout le monde.  Fini d’attendre 35 minutes avant de pouvoir faire une action.  Tu vas pouvoir récolter des matières premières même quand tu n’es pas le joueur actif.

Comme il n’y a pas de temps mort, tout le monde s’amuse et la partie a l’air d’avoir duré 15 minutes.

Les moins:

Si tu détestes le hasard des dés, il va falloir prendre un peu sur toi.  Rien de dramatique mais les récoltes se font sur base des résultats du lancer de dés donc si tu n’as pas de chance ce jour là, on risque bien de t’entendre râler un peu.

Le petit truc en plus:

Si réellement, tu veux mettre tout le monde sur un pied d’égalité, achète toi un dé à 12 faces.  Les probabilités qu’un numéro sorte plus souvent qu’un autre sont nulles et chacun a la même chance de voir son numéro fétiche sortir.

Colon - Close

Fiche technique:

Jeu familial de 3 à 4 joueurs @ partir de 10 ans.

Les extensions:

Pour info, il existe des extensions à ce super jeux:

  • Extension 5 à 6 joueurs du jeu de base;
  • Les Marins;
  • Villes et Chevaliers;
  • Barbares et Marchands;
  • Les extensions 5 à 6 joueurs de chacune des extensions.

Les princes de Catane est la version 2 joueurs des Colons de Catane.  Perso, je le trouve un peu plus agressif et vraiment topissime.  Idéal si vous voulez le glisser dans votre valise pour partir en vacances.

2016 arrive alors…

L’année 2016 arrive à grands pas et  j’ai décidé de me lancer dans mon premier swap ainsi que dans quelques petits challenges.

Le swap:

1.  Le swap des passion

Pour mon premier swap littéraire, je suis en binôme avec Stephanie du blog Ma passion des Livres.  N’hésite pas à aller faire un tour sur son blog, il est très bien fait et propose des articles de façon très régulière.

MPDL

Le swap que nous allons commencer en 2016 se composera de 4 petits colis et de 2 grands.  Nous nous sommes mises d’accord sur un thème pour chacun de ces swaps avec comme date de départ le mois de février.  Je vous en dirai un peu plus à l’approche du premier envoi.

Stéphanie et moi avons également prévu une lecture commune mais là aussi, on en reparle en janvier 🙂

Les challenges:

1.  Torture Reader Challenge:

Ce challenge organisé par lemillefeuilles sur Livraddict.  Il consiste à ne pas acheter de livres pendant 1 an pour pouvoir faire baisser ta PAL.  Tu as droit (heureusement) à quelques exceptions que tu dois lister quand tu t’inscris.  Perso, dans mes exceptions j’ai mis les suites de séries, les cadeaux et les swaps.

2.  Le challenge des Sagas:

Ce challenge est organisé par Tagadatagdatsoin sur Livraddict.  Il consiste à accumuler des points en lisant des sagas.  Il y a quelques bonus si on rempli certaines conditions à des moments bien précis de l’année.  En gros, ça aide à faire descendre ta PAL de séries en cours 🙂

3.  En 2016, je compte mes pages:

Ce challenge est organisé par Kyradieuse sur Livraddict.  Le but est de choisir une fourchette de pages que l’on compte lire en 2016 et de s’y tenir.  Pour le moment, je participe comme lectrice émérite et dois lire de 10 001 pages à 20 000 pages en 2016.  Pour être claire, si j’en lis moins, c’est foutu et si j’en lis plus, c’est foutu aussi.

Voici les liens vers les différents Challenges auxquels je participe:

Torture Reader Challenge

Le challenge des Sagas

En 2016, je compte mes pages

Si tu te sens l’âme de relever des défis, n’hésites pas à t’inscrire et à me rejoindre sur Livraddict.

LA

Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre – Ruta Sepetys

 

Une nuit de juin 1941, Lina, quinze ans, sa mère, Elena et son petit frère, Jonas, dix ans sont brutalement arrêtés par la police secrète soviétique.
Au bout d’un voyage épouvantable de six semaines, presque sans eau et sans nourriture, entassés dans des wagons à bestiaux, ils débarquent au fin fond de la Sibérie, dans un camp de travail soviétique. Logés dans des huttes, sous alimentés, brutalisés, les déportés tentent de survivre et de garder espoir. Dans le kolkhoze, le travail de la terre est éreintant. Mais malgré la mort, la maladie, le froid, la faim et la terreur, Lina tient bon, soutenue par une mère exemplaire, son amour pour un jeune déporté de dix-sept ans, Andrius, et portée par sa volonté de témoigner au nom de tous et de transmettre un signe de vie à son père (condamné à mort dans un autre camp) grâce à son art du dessin et à l’écriture.

L’histoire:

Nous sommes en 1941, Lina fait partie d’une bonne famille: son père est professeur à l’université, sa mère est femme au foyer.  Lina mène un train de vie aisé, elle va à l’école et porte un grand intérêt à l’art.  Elle est tellement douée en dessin qu’elle reçoit même une bourse pour pouvoir développer son talent.  Elle adore sa cousine Joanna avec qui elle passe de délicieux moments d’insouciance jusqu’à ce jour de juin 1941 où le NKVD frappe à sa porte.

Quand le NKVD fait irruption dans l’appartement, Elena, la mère de Lina et Jonas, leur dit de faire leur valise et d’y mettre un maximum de choses utiles.  Les voilà en route pour les camps de travail.  Grâce au russe impeccable d’Elena, ils arrivent tant bien que mal à rester ensemble tout au long du roman.  Dans le train qui les déporte vers la Sibérie, ils connaîtront des personnes exceptionnelles mais aussi la faim, le froid, la maladie et la mort.

Leur vie d’enfants s’est terminée, ils ne sont plus que des Lithuaniens déportés, des esclaves,…  Lina essaie tant bien que mal de retrouver son père, déporté dans un autre camps.

Ce livre raconte le combat de Lina, Jonas et Elena pour rester en vie, leur espoir de reformer une famille après la déportation et les camps de travail.  Ce livre parle d’amitiés qui se nouent et d’amours qui naissent même dans ces lieux dénués d’espoir.

Mon avis:

J’ai adoré ce roman pour plusieurs raisons.  Premièrement, l’histoire nous parle d’une autre facette de la deuxième guerre: celle du régime stalinien.

Ensuite, les personnages du roman sont tous attachants.  On a envie de les protéger, de les voir s’en sortir.  Lina m’a vraiment plu, on sent qu’elle a besoin de s’exprimer que cet enfermement n’est pas juste physique mais également psychologique.  Comment faire pour rester en contact via le dessin?  Comment faire pour dessiner et s’exprimer quand on n’a juste plus de crayon?  Comment s’évader de l’horreur de ces camps de travail quand on n’a plus rien?  J’ai aimé Andrius depuis le début du livre.  Il est téméraire, il sait partager, il n’y a que du bon en lui.  Jonas va pas mal grandir à ses côtés et son aide va permettre à toute la famille et à une partie du camp à survivre.

L’écriture de l’auteur est fluide, on sent qu’elle a bien étudié son sujet.  La carte en début de roman, nous permet de suivre le chemin que vont emprunter ces déportés.  Le chemin est long, les conditions atmosphériques catastrophiques, sans parler de l’hygiène et des conditions de survie.

Je conseille ce livre à ceux qui veulent découvrir une autre facette de l’histoire, qui veulent rêver avec Lina, cette jeune fille dont la vie bascule dans l’horreur à tout juste 15 ans.

Les petits nouveaux de ma PAL

Un joyeux non-anniversaire à moi!!!

Ce mois-ci, j’ai reçu d’Irina, mon avocate préférée (oui, je bosse dans un cabinet d’avocats), un splendide chèque cadeau de chez Filigranes.

Comme la librairie se trouve à 2 minutes à pied de mon lieu de travail, j’ai décidé de me faire plaisir sur l’heure du midi.  Quel plaisir de se sentir comme une gamine de deux ans devant son gâteau d’anniversaire.  Mais quelle pression de n’avoir qu’une heure pour choisir parmi tous les livres de ma whish list.

Du coup, je te présente les derniers arrivants dans ma PAL:

Refuges

Refuges

Mila, une jeune Italienne, revient sur l’île paradisiaque de son enfance, espérant y dissiper le mal-être qui l’assaille depuis un drame familial. Très vite, d’autres voix se mêlent à la sienne. Huit voix venues de l’autre côté de la Méditerranée qui crient leur détresse, leur rage et la force de leurs espérances. Un roman envoûtant qui, depuis la lointaine Erythrée jusqu’à Lampedusa, invite à comprendre et à garder les yeux grands ouverts.

Max

« 19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Fürher. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l’on verra en moi le premier-né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde. Je suis l’enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d’autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d’aimer. Heil Hitler ! »Max est le prototype parfait du programme « Lebensborn » initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l’Allemagne puis l’Europe occupée par le Reich.

 

 

Max

Love letters to the dead

Love letters to the dead

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée. Love letters to the dead est une lettre d’amour à la vie

Cité 19

Paris, 2013 ; Faustine, la fille du gardien-chef du musée d’Orsay, vit son adolescence entre ses amis de lycée et le musée où elle flâne le soir après la fermeture. Quand des policiers frappent à sa porte pour lui annoncer la mort de son père, son univers s’écroule. Après avoir dû l’identifier à la morgue, Faustine, assaillie de doutes et de questions décide de mener l’enquête. Inconsciente du danger qui la guette, elle va mettre le pied dans une redoutable machination : un groupe de savants capture en effet des cobayes et les envoie dans le passé pour s’en approprier les richesses !
Faustine se laisse kidnapper volontairement car elle est sûre que son père est prisonnier de cette expérience terrifiante. La voilà en route pour le Paris du 19ème siècle et une aventure palpitante où elle devra traquer un assassin sanguinaire. Aidée par ses amis, elle tentera de déjouer la machination aux confins de la science-fiction, qui la changera à jamais.

 

 

 

Paris

 

 

 

Desolation road

Desolation Road

CALIFORNIE, 1930.
Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son exécution. Elle s’appelle June, a une bouille d’ange, parle avec maladresse et timidité.
Elle raconte ce qui l’a menée là, sur la Desolation road, la route de la désolation qu’on emprunte un jour et qu’on ne peut plus jamais quitter : une passion absolue, déchirante pour un garçon nommé David, une histoire d’amour ponctuée par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande Dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes.
Quand le journaliste venu l’interviewer demande à June ce qu’est l’amour à ses yeux,
elle répond : « De la poussière et des étoiles, monsieur. » Le long de la Desolation road, il n’y a rien d’autre à contempler

Coeur Cerise

Cherry, 13 ans, et son père Paddy s’installent en Angleterre chez Charlotte, sa nouvelle compagne qui a quatre filles : Coco, 11 ans ; les jumelles Summer et Skye, 12 ans, et Honey, 14 ans. Cherry est ravie de faire partie d’une famille nombreuse. Mais, à peine arrivée, elle craque bien malgré elle pour Shay, le petit copain de Honey. Voilà qui ne va pas arranger la cohabitation déjà difficile avec Honey, la seule à ne pas accepter l’arrivée de son nouveau beau-père ! Alors que tous participent à la création d’une fabrique artisanale de chocolats, Cherry se retrouve partagée entre l’affection pour ses nouvelles soeurs et le charme irrésistible de Shay…

 

 

Coeur cerise

Alasak

Qui es-tu Alaska?

Miles Halter a seize ans et n’a pas l’impression d’avoir vécu. Assoiffé d’expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C’est là aussi, qu’il rencontre Alaska. La troublante, l’insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.

Animale

Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ?
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les soeurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu’elle s’enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au coeur de son histoire un terrible secret.

 

 

Animale

Si tu en as lu, si tu comptes en lire, si certains te font de l’œil, n’hésites pas à m’en faire part en commentaire.

Des Bizoos,

Isa

 

Temps de chien pour les requins – Morris Gleitzman

L’histoire semble-t-il banale d’Oliver, dix ans, dont le rêve est d’avoir un chien. Mais voilà, la vie d’Oliver est loin d’être banale: ses parents, propriétaires d’une grande banque, sont immensément riches, et ne veulent pas d’un cabot sur leurs tapis d’orient. Alors lorsque son ancienne gouvernante kidnappe et menace d’excécuter le chien de ses rêves s’il ne récupère pas 11 000 dollars dans la semaine – la somme qu’elle aurait perdue sur les mauvais conseils de ses parents -, Oliver décide de relever le défi et de mettre en pratique ses modestes connaissances financières pour réparer cette injustice. Malheureusement, les choses deviennent bientôt incontrôlables… S’ensuit une aventure loufoque et tendre où se croiseront seize dromadaires, un trader de cour de récréation très mauvais en mathématiques, et des requins…de la finance. Un roman à la hauteur d’enfant traitant avec humour et pédagogie des dérives du système bancaire!

L’histoire

Oliver est le fils de deux banquiers à qui tout réussit.  Son rêve est d’avoir un chien, il en visite d’ailleurs un régulièrement dans une animalerie jusqu’au jour où une de ces ancienne gouvernante décide de prendre ce chien en otage pour récupérer de l’argent que les parents d’Oliver ont placé et perdu.  Oliver va faire tout ce qui est en possession pour sauver ce chien et aider son ancienne gouvernante à récupérer son investissement.

Mon avis

Je n’ai malheureusement pas du tout adhéré à ce livre qui a pourtant gagné un prix.  Je m’attendais à quelque chose de plus fini, de plus clair, de plus intéressant parce que je trouvais que voir le monde de la finance à travers les yeux d’un enfant avait quelque chose de très intéressant.

La présence de dromadaires dans le roman n’est pas hyper bizarre car l’histoire se passe en Australie.  Oliver, le personnage principal, n’est pas particulièrement attachant.  Certes, il fait de son mieux pour aider son ancienne nounou mais malgré tous ces efforts, je n’ai pas accroché à son personnage.  Ses parents sont pour moi, insipides, incolores et inodores.

Bref, un gros flop pour ma part.  Heureusement que le livre ne fait que 222 pages et que ça se lit relativement vite.

Voilà, ça ne l’a pas fait pour moi mais ce n’est pas pour autant que ça ne peut pas le faire pour toi.